Pasquale ne faisait qu’un avec la condition ouvrière, il était toujours du côté des travailleurs et des travailleuses, des exploités et des opprimés. Il leur a consacré toute sa vie. Il fait partie de l’histoire du mouvement ouvrier de Turin, mais en même temps, il représente avec fierté et dignité le Sud et la terre dont il est originaire. Pasquale portait dans son cœur aussi bien le Val Susa que la mer en face de Gioia Tauro, les ouvriers de l’usine que les derniers dépossédés des ghettos de San Ferdinando. Granitique et tenace, il ne s’était pas laissé fléchir par Fiat, malgré les longues périodes de chômage technique auxquelles il avait été condamné. C’était un roc, qui faisait autorité à l’intérieur et à l’extérieur de l’usine. Un monument au service de la classe ouvrière et de la lutte contre toutes les formes d’exploitation.
Nous embrassons sa compagne et sa famille, tout en pensant que nous faisons nous-mêmes partie de sa famille.
Avec toi Pasquale disparaît une partie de notre histoire, mais sois assuré que nous ne t’oublierons jamais et que nous te porterons dans nos cœurs dans toutes nos luttes.
Les camarades de « Les racines du syndicat » de la FIOM et de la CGIL de Turin.
« Les racines du syndicat », l’alternative dans la CGIL
DERNIER HOMMAGE À PASQUALE : Le mardi 20 à 9h45, le cercueil sera fermé à l’hôpital Martini et à 10h, il partira pour se rendre au local de la CGIL, Via Pedrotti, où il arrivera à 10h30 et la chambre funéraire sera installée avec un piquet d’honneur de camarades. A 14h45, le cercueil sera transporté au cimetière monumental de Corso Novara où les obsèques auront lieu à 15h15. Le corps sera visible lundi après-midi et mardi avant la fermeture du cercueil.