L’assassinat politique et odieux de Md Brahmi, dirigeant du Front Populaire de Tunisie traduit le désarroi et l’impasse politique des nouveaux maitres de Carthage, face aux revendications démocratiques et sociales des travailleurs et des masses populaires tunisiennes.
Après l’assassinat de Chikri Belaid, celui de Brahmi rappelle que la dictature libérale peut s’accommoder des islamistes d’Ennahdha ou des frères musulmans en Egypte, mais ne peut s’accommoder des libertés démocratiques qui permettent aux opprimés de se mobiliser et de combattre les intérêts des puissants et de leurs maîtres impérialistes.
Mais l’histoire est là, vivace. La lutte historique des travailleurs et des opprimés en Tunisie a fait chuter la dictature de Ben Ali et a ouvert des perspectives de luttes pour les peuples de la région et d’ailleurs contre l’offensive libérale du capitalisme en crise et pour construire le monde de demain, un monde de dignité pour tous, un monde de liberté et de fraternité humaine.
Le PST exprime toute sa solidarité avec les camarades du Front Populaire et avec tous les militants et militantes et la classe ouvrière, de la démocratie et du progrès.
Secrétariat du PST, le 02/08/2013