NON A LA BARBARIE DES FORCES MILITAIRES HONDURIENNES !
NON AUX HEURES SOMBRES DE LA DICTATURE !
Au Honduras, vient de se produire un coup d’état contre la démocratie. Le président constitutionnel de la république, Manuel ZELAYA, a été séquestré par l’armée et emmené de force au Costa Rica. C’est une tentative des forces les plus réactionnaires contre la démocratie en Amérique Latine.
Les démocrates, les progressistes, les hommes et les femmes de paix, devons nous mobiliser pour affirmer notre solidarité avec le peuple hondurien, appelé ce dimanche à une consultation populaire qui a servi de prétexte au coup de force.
Nous ne pouvons nous résoudre au retour des heures sombres de la dictature.
Nous exigeons le retour du président ZELAYA dans ses fonctions.
Ici, en France, nous appelons toutes les associations latinoaméricaines, les mouvements citoyens et internationalistes à se mobiliser :
DEVANT L’AMBASSADE DU HONDURAS à PARIS
8 rue Crevaux (M° Victor Hugo),
près de l’avenue Foch
CE LUNDI 29 JUIN à 18H30
Premiers signataires :
* Cercle Bolivarien de Paris
* Collectif des Péruviens en France
* Comité d’Information sur l’Amérique Latine de Nanterre
* Conseil Pro Bolivia
* Coordination Populaire Colombienne à Paris
* Parti Nationaliste Péruvien - CAI
* Union des Associations latinoaméricaines en France
* UNIPOMA. Université Populaire Mariátegui
Bouches-du-Rhône
Non au retour des Dictatures
Honduras : respect de la démocratie et de l’état de droit
Au Honduras, vient de se produire un coup d’état militaire, dirigé par le Général Romeo Vasquez chef de l’armée de terre, au moment même où la population était appelée aux urnes.
Le président constitutionnel de la république, Manuel Zelaya, élu en 2006, a été séquestré par l’armée et emmené de force au Costa Rica.
Les medias sont entre les mains des putchistes . Une chasse aux militants des organisations populaires a été lancée et le couvre feu a été décrété.
Des diplomates vénézueliens, nicaraguayens et cubains ont été arrêtés et maltraités.
C’est une nouvelle tentative des forces réactionnaires pour s’opposer par tous les moyens à la démocratie, à la justice sociale et aux processus progressistes en cours dans de nombreux pays d’Amérique Latine. Le peuple hondurien se mobilise et exige dans la rue le retour du président et le respect de la démocratie.
Les associations suivantes expriment leur indignation contre ce coup d’état et demandent au gouvernement français de le condamner sans réserve, de ne procéder à aucune reconnaissance de la junte militaire et d’exiger le rétablissement immédiat du président de la République Hondurienne dans la plénitude de ses fonctions.
En effet, on ne peut accepter le retour en Amérique Latine des dictatures militaires et les menées criminelles des secteurs les plus conservateurs de la société qui tentent d’empêcher les réformes sociales.
Ici, dans les Bouches du Rhône, nous appelons toutes les associations de solidarité internationale, les partis politiques, les syndicats et les mouvements de citoyens à s’opposer à cette attaque contre les droits humains, et à se mobiliser pour affirmer leur solidarité avec le peuple hondurien et exiger le retour à un état de droit.
Marseille le 29 juin 2009.
Premiers signataires :
France Amérique Latine 13. Cercle bolivarien 13. Collectif de solidarité avec le Venezuela 13. Comité Chili Amérique Latine d’Aix en Provence. NPA 13. Citoyens Marseille Méditerranée. MRAP 13. Fédération pour une Alternative Sociale et écologique (13). Attac Marseille.