Un phénomène paradoxal et inattendu en Chine. Le contrôle sur la presse et sur Internet est bien évidemment sévère, cependant, depuis le mois avril, sur certains sujets, il est un peu plus souple. L’accès aux medias étrangers est apparemment plus facile. Les journaux ont parlé des manifestations assez détaillé à Londres, à Paris et à San Francisco pendant le parcours de flamme olympique. Ils ont présenté pratiquement tous les contenus des résolutions de parlement européen ainsi celle de chambre américains relatives au problème du Tibet.
On a vu aussi un article qui mise en cause de la gestion de crise au Tibet du gouvernement et la censure sur le sujet. Il provoque le débat sur Net partout. Notamment, J’ai vu un petit essai et l’extrait du discours d’un responsable municipale du syndicat officiel à Shen Zheng, qui préconisent, pour la première fois depuis 1982, le droit de grève ! Ils sont suivit par un série d’articles de l’approbation . Un grand tabou a été brisé quand les autorités ne regardent que le flamme olympique.
En ce moment, le centre de l’actualité est JO. Les autres sujets sont devenus moins sensibles. Autant plus que, si vous étiez patriotique, vous serez plus assuré que le temps normal pour vous exprimer.
La montée du sentiment nationaliste fait le gouvernement chinois avoir un peu moins peur de la population. Les critiques sur la partialité et la désinformation de media occidental font aussi le presion sur lui. Dans l’immédiat, le sentiment nationaliste éloigne en apparence la Chine des pays occidentaux, il a néanmoins freiné la censure accentué depuis des mois. Pourrait-t-il élargir le manœuvre de la liberté d’expression ? Ce n’est pas improbable.
Quant au sentiment nationaliste, je ne me fait pas trop de souci. Il y a toujours deux sortes nationalismes en Chine depuis la fin du 19e siècle. L’un veut fermer la Chine, l’autre nourri la personnalité indépendante, est la première étape d’évolution vers l’esprit de critique. Les adultes ne doivent pas se moquer la jeunesse. J’étais aussi patriotique qu’eux quand j’étais jeune.
Les refoulements s’accumulent quotidiennement. Sans l’explosion du soi inconscient, on aurait toujours le malentendu avec soi même et avec les autres.
Comprendre le sentiment nationaliste est un des points clés pour comprendre l’histoire de Chine moderne. C’est aussi la culture il s’agit : un état de l’esprit en permanence, l’inconscience collective identitaire qui transcende des comportements et des discours des Chinois. Des français, je répète, ont tort d’interpréter les événements en Chine et les comportements chinois par la culture traditionnelle.