Conclusions des travaux sur le programme
Après le débat et les nombreux échanges sur la situation politique et sociale, l’AEP d’Istanbul s’est conclue sur plusieurs points d’accord pour construire le programme :
Accord sur les objectifs généraux :
1) Construire une alternative au projet néo-libéral et aux politiques anti-sociales en Europe.
2) Faire valoir et rendre visibles ces alternatives et des réponses concrètes.
3) Favoriser la convergence des campagnes et initiatives d’action européennes.
4) Construire le programme à partir des demandes exprimées par les participants au processus.
5) Favoriser les lieux de débats,les synergies, la coopération entre les différents groupes.
6) Assurer l’élargissement et garantir l’équilibre entre diversité / visibilité.
Afin de répondre à ces préoccupations et dans la continuité des décisions de Prague, le travail sur le programme s’organise dès maintenant autour de 16 aires thématiques :
1) Guerre et paix (occupation en Irak, Moyen-Orient, Palestine), militatisation en Europe, bases militaires. Kosovo, Afrique. Mouvement anti guerre.
2) L’Europe dans la mondialisation libérale : OMC, G8, institutions internationales...
3) Les migrants en Europe : droit d’asile, égalité des droits.
4) Les discriminations, le racisme, l’extrême-droite.
5) Les droits sociaux reconnus comme biens communs, les services publics, la protection sociale.
6) Précarité, pauvreté, exclusion.
7) La place du travail : productivité, croissance, chômage / plein emploi.
8) Environnement, développement durable, énergie, eau, climat.
9) Quelle démocratie en Europe et quels droits fondamentaux ? Citoyenneté, fédéralisme, place des Etats, peuples sans Etat, institutions européennes.
10) Politique économique en Europe (BC, pacte de stabilité).
11) Droit à l’éducation, à la culture, place des médias.
12) L’alternative féministe.
13) Agriculture, souveraineté alimentaire, paysans en Europe.
14) Où va l’UE ?
15) Stratégie du mouvement : de Seattle aujourd’hui.
16) Les politiques sécuritaires et répressives en Europe
Rappel : ces aires thématiques constituent un outil de travail pour construire le programme « par en bas » ; elles ne sont pas des axes, elles ne sont pas nécessairement de même format. Des propostions d’activités qui ne s’intégreraient ps dans ces aires pourront être formulées sur le site.
Méthode de travail d’Istanbul à la prochaine AEP :
A) Le processus des séminaires / activités
Tous les participants sont invités à proposer des activités/séminaires (débat, controverse, assemblée thématique, témoignages, ateliers...) dans le cadre des aires thématiques. Toutes les propositions devront être formulées dès que possible ( sur un espace spécifique du website ) et sur les la liste fse-esf jusqu’en fin février. Cependant l’essentiel des propostions doit être formulé avant la prochaine AEP ( 7 et 8 janvier 2006 ), une première évaluation et une première étape de travail aura lieu à ces dates.
1ére étape de travail :
– Le comité grec collecte l’ensemble des propositions.
– Le jeudi 5 janvier ( AEP) un groupe de travail européen autour du comité grec organise la présentation de ces propositions.
Cette présentation doit permettre d’organiser l’étape suivante à partir de plusieurs observations :
– déficit de certaines thématiques ;
– propositions convergentes et synergies possibles ;
– vérifier la lisibilité des 3 fonctions dans les propostions (dialogue, alternatives, actions communes) ;
– diversité des activités (séminaires, espace de témoignages, assemblées thématiques, ateliers, ...).
Le vendredi (6/12) en fonction des propositions, des groupes existants, des possibilités concrètes, nous organiserons des réunions par aire thématique. Cette réunion, entre les participants rassemblés sur un ensemble d’activités, permettra de franchir une étape supplémentaire en terme de coopération et de travailler concrètement à la définition des contenus, et à l’organisation du travail ( coordonner, animer, relancer...)
La 2e étape de janvier à mars permettra de consolider ce travail.
B) Objectif de visibilité : Des « événements » organisés par l’AEP (initiatives de grande visibilité ) seront organisés pendant le forum en nombre limité.
En ce sens, c’est le comité grec qui fera des propositions sur le contenu, les modalités pour ces événements. Une première discussion pourrait avoir lieu à l’AEP de janvier. En tout état de cause c’est l’AEP qui prendra les décisions finales.
C) Espaces auto-organisé , espaces autonomes, événements culturels
1-évènements culturels non discutés à Istanbul
2- espaces auto-organisés : ces espaces sont ouverts à tous ceux qui sont intéressés par la propostion :
– une journée « femmes » ( Assemblée des femmes )
– un espace de témoignages des luttes ( à débattre lors de la prochaine AEP )
3- Espaces autonomes
Des espaces autonomes organisés par des réseaux et structures qui ne s’inscrivent pas nécessairement dans le processus global sont en cours d’élaboration. Si des demandes, en terme de logistique, d’information ( présence sur le programme ) sont formulées, notamment afin afin de créer des liens avec le FSE, ce sera l’AEP qui examira les demandes et appréciera les réponses à apporter dans l’esprit qui a présidé dans les FSE précédents.
Rapport thechinque de l’AEP d’Istanbul
Participation
Plus de 450 participants issus de 34 pays se sont réunis. 217 d‚entre eux
étaient originaires d‚Europe. 106 organisations européennes étaient
représentées. 250 participants turcs et 61 organisations turques ont
participé.
Le budget de l’assemblée préparatoire apparaît ci-dessous ainsi
que dans le fichier joint.
RECETTES (YTL)
DISK (Confédération des syndicats progressistes de Turquie) 2 000
YTL, EMO (Chambre des ingénieurs électriciens) 322 YTL, Istanbul Tabip Odasi (Chambre des docteurs d‚Istanbul) 2 000 YTL, KESK (Confédération des
syndicats du secteur public) 2 000 YTL, Autres organisations turques 2
060 YTL, Frais d‚inscription 3 607 YTL, TMMOB (Chambres des ingénieurs
et des architectes) 3 470 YTL
Total 15 459 YTL (9 455 euros)
DEPENSES (YTL)
Fonds de solidarité (2 202 euros) 3 607 YTL, Bitek (équipement
pour la traduction) 3 600 YTL, ITU Macka (location du site) 3 360 YTL,
Billets pour les interprètes 3 270 YTL, Hôtel pour les interprètes 900
YTL, Repas pour les bénévoles 522 YTL, Divers 200 YTL
Total 15.459 YTL (9 455 euros)
La monnaie utilisée ci-dessus est la Nouvelle lire turque (YTL). 1
euro = 1,635 YTL
Les frais d‚inscription ont été utilisés pour le fonds de solidarité. Les candidatures étaient issues d‚Albanie (2), de République
tchèque (1), de Chypre (4), d‚Italie (1), de Hongrie (1), de Macédoine
(1), de Moldavie (1), de Pologne (1), de Roumanie (7), de Russie (3). Le
montant des candidatures s‚élevait à 4 511 euros. Cependant le fonds a
pu participer à hauteur de 2 202 euros. La plupart des candidats ont
couvert la moitié de leurs dépenses grâce au fonds.
Compte-Rendu de la Réunion de l’AEP du FSE et du Réseau Europe Amérique latine
lundi 7 novembre 2005
Europe-Amérique latine
COMPTE-RENDU de la Réunion de l’AEP du FSE et du Réseau Europe Amérique latine Istanbul/ 23-25 SEPTEMBRE 2005
L’Assemblée européenne préparatoire du Forum Social Européen 2006 (avril à Athènes), s’est tenue à Istanbul, du 23 au 25 septembre dernier.
A cette occasion, le vendredi, comme convenu à Amsterdam (en juillet 2005), une réunion du réseau Europe Amérique Latine REAL a regroupé des représentants de 8 pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Grèce, Portugal, et Turquie.
Première satisfaction, au delà du nombre de participants, c’est l’intérêt suscité par cette rencontre puisqu’elle a permis de renouer avec le collectif grec suscité lors de l’AEP d’Athènes et lancer un coordination turque. On notera aussi la participation d’un représentant du Groupe parlementaire de la Gauche Unie Européenne comme celle d’une représentante du secteur international de Via Campesina Europe.
Cette rencontre a été aussi l’occasion de créer des convergences d’une part avec le Mouvement de la Marche contre le Chômage et la pauvreté, qui devrait nous rejoindre pour une Halte à Vienne, et lors de la manifestation du 13 mai ; d’autre part avec des représentants de la CES au travers du syndicat espagnol des Commissions Ouvrières. Au niveau Français, un contact intéressant a été pris avec la FSU et FO-CGT, secteurs internationaux.
Au delà des liens tissés à cette occasion, cette réunion a permis de faire connaître très largement les objectifs et l’agenda de cette évènement, contenus dans les documents issus de la rencontre d’Amsterdam, ceci tant auprès des participants de la réunion du réseau qu’au sein de l’assemblée préparatoire.
Des discussions que nous avons eu lors de la réunion du vendredi, il en ressort les points suivants :
On ne peut imaginer la préparation de Vienne sans prendre en compte le FSM de Caracas et le FSE d’Athènes, et il y a urgence maintenant à être force de propositions en matière de séminaire. Parmi ces séminaires, il faut en concevoir un, autour de l’initiative de Vienne, pour éventuellement arriver en mai avec, déjà, des premières propositions alternatives.
S’agissant d’Athènes, il apparaît important de prioriser voir susciter des séminaires ou conférences, qui fassent le liens entre l’Europe, l’Amérique Latine-Caraïbe et les autres continents sur la base de la convocation de Vienne et sur les 15 thématiques retenues. Nos interventions ont permis, par ailleurs, que dans la méthodologie du FSE le critère des rapports de l’Europe et du Monde soit retenu.
S’agissant de Vienne 06, il est souhaité que puisse se tenir rapidement un groupe de travail sur les finances à Genève le 19 octobre, à la suite du rendez-vous de la campagne sur l’OMC. S’agissant de la poursuite du travail sur son contenu et du lancement de l’évènement sur place comme en Europe, il est proposé un rendez-vous vers le 25 novembre, la date des 24 et 25 octobre n’ayant pas été conservée.
L’élargissement au plus grand nombre de mouvements sociaux, syndicats, associations, ... exige que très concrètement on fasse régulièrement le bilan des contacts entrepris dans chaque pays où le réseau est représenté, comme au niveau européen. En ce sens les AEP sont un moment privilégié pour cette fin, comme en témoigne ce bilan. La prochaine se tiendra à Vienne, ce qui permet de prendre en compte d’une part la tenue de l’Enlanzado Alternativas 2 comme le début de la présidence autrichienne de l’Union Européenne. L’AEP aura lieu du 5 au 8 janvier avec comme ordre du jour le programme du prochain FSE. Le vendredi sera consacré à l’examen par thématique des propositions qui seront arrivées à ce jour. Les réseaux en fonction de leur place dans le FSE auront un rôle privilégié dans l’analyse des propositions.
P/o le groupe de travail FSE du REAL Fabien Cohen FAL
Pétition européenne : Après Istanbul
Avec nos excuses pour le retard de ce compte-rendu d’Istanbul.
Pour réagir, sans embouteiller les listes du FSE, utilisez la liste de discussion :
« petition-eu ras.eu.org »
Adressez un mail à cette liste pour inscription. Nous avons inscrit sur cette liste celles et ceux qui l’avaient souhaité à Istanbul. Nous n’avons pu lire certaines adresses. N’hésitez pas à confirmer votre inscription si vous ne recevez pas le premier mail « test » de cette liste.
le 12/10/2005, Elisabeth Gauthier, Michel Rousseau
***
Le projet ’Pétition européenne’ a été discuté à plusieurs moments à Istanbul (23 au 25 septembre).
a. Lors d’une rencontre notamment avec des représentants de France, d’Italie, de Grèce, de Belgique, d’Autriche, de Hongrie, Allemagne.
b. Lors de la réunion qui faisait suite à la Conférence de Paris (24/25 juin) avec une centaine de personnes dont la participation de partis politiques (sont venus de France : PCF, Verts, LCR ; ainsi que le Parti de la Gauche Européenne)
c. Lors de l’Assemblée européenne préparatoire du FSE, un bref rapport a rendu compte des résultats de ces rencontres.
Sens, pertinence de la pétition et les articulations avec les autres mobilisations et projets en route
La nouvelle phase dans la confrontation avec le néolibéralisme en Europe, suite au Non au TCE en France et aux Pays Bas et aux élections allemandes, nécessite une intensification du travail sur les alternatives, en lien avec les mobilisations dans leur diversité.
Plusieurs organisations notamment de Turquie et parfois de Grèce ont dit leur opposition à la pétition dans la mesure où elles contestent l’existence même de l’UE et l’adhésion de leur pays. Les composantes italiennes du FSE et le réseau grec DIKTIO avaient exprimé la crainte que la pétition ne balaie trop de questions à la fois, notamment en se référant à des principes et valeurs objet même du projet de charte/manifeste au programme de Florence. La discussion a permis de lever les interrogations.
Pour la grande majorité des organisations, l’enjeu consiste à développer simultanément résistance et alternative. Changer les logiques à l’œuvre dans l’UE constitue un enjeu pour construire un autre monde et relève de notre responsabilité. Il s’agit par conséquent de travailler en même temps diversification et cohérence des dynamiques sociales et politiques. Dans ce sens, pétition/appel et charte/manifeste se complètent. Les modalités de travail, les rythmes ne sont pas le mêmes.
Une pétition européenne exprimant nos exigences concrètes, en rupture avec le néolibéralisme, soutenue par des centaines d’organisations et signée massivement constituerait un événement considérable. Elle constitue une initiative rassemblant les organisations qui le souhaitent et répond à une attente d’initiatives européennes La période de signatures pourrait s’étendre de novembre - 4 mars, la journée proposée pour des initiatives régionales à travers l’Europe. Toutes les initiatives produisant du contenu ne pourront que favoriser les mobilisations et constituer un apport au prochain FSE.
La pétition/l’appel doit répondre au besoin immédiat d’avoir un outil pour répondre aux nouvelles possibilités de rassembler. L’élaboration de charte/du manifeste sera lancée lors de la réunion de Florence en novembre et pourra devenir un des apports significatifs au FSE d’Athènes. Le travail avec la pétition / l’appel permettra de la souplesse, selon les pays, l’utilisation peut varier : le démarrage se ferait par la signature par des organisations et personnalités, ensuite pourrait s’engager selon les possibilités une phase de signatures de masse.
Un collectif européen ’pétition’ a commencé à se mettre en place. Une liste de discussion est créée. Projet de site à l’étude.
Calendrier proposé :
a. Retour des amendements suite à la réunion d’Istanbul
b.. Nouvelle rédaction par le collectif européen : 15/20 octobre
c.. Nouvel envoi du projet : 20 octobre
d.. Recherche de premiers signataires : 20 octobre - 11 novembre
e.. Réunion à Florence sur le démarrage de la campagne Pétition/Appel, Florence 13 novembre, après-midi à la fin des travaux de la conférence sur charte/manifeste
f.. Période de campagne : novembre - 4 mars
Réseau anti-guerre
Translation du message d’Erkin Erdoan’s message (traduction : Remy).
Lors de la réunion préparatoire du quatrième Forum Social Européen
d’Athènes, le réseau anti-guerre s’est lui aussi réuni, le 23 septembre
à 16:15, à ITU Macka.
Les modérateurs de la réunion étaient Tayfun Mater de la Coalition pour
la Paix et la Justice Mondiale de Turquie, et Petros Constantinou de
Stop the War en Grèce.
Erkin Erdo›an du Forum Social de Turquie en a pris le compte-rendu.
Environ 80 personnes on pris part à la réunion ; la plupart venaient de
Turquie, mais il y avait aussi des représentants venus de Grèce, de
Chypre, de Palestine, d’Espagne, d’Italie, du Royaume-Uni, du Maroc et
de Syrie.
Ont pris la parole des représentants des Mères à l’Initiative de la Paix
(Baris Anneleri Inisiyatifi), de la Coalition Globale pour la Paix et la
Justice (Kuresel BAK), de la Coalition Contre l’‚Occupation de l’‚Iraq
(Irak’ta Isgale Hayir Koordinasyonu), de Greenpeace, de la Ligue
Internationale de Lutte des Peuples (Halklar‡n Uluslar aras‡ Mucadele
Ligi), de la Plateforme Socialiste des Opprimés (Ezilenlerin Sosyalist
Platformu), du Centre Culturel Idil (Idil Kultur Merkezi), de
l’Association des Droits de l’Homme (Insan Haklari Dernegi), de la
Coalition pour la Paix et la Justice Mondiale de Cebeci (Cebeci BAK), du
Front des Droits et de la Liberté (Haklar ve Ozgurlukler Cephesi), et de
Stop the War Coalition de Grèce et de Turquie. Au total, 12 personnes
sont intervenues.
Petros, dans son discours d‚ouverture, a déclaré :
« L‚occupation de l‚Iraq reste le problème central. Lutter contre cette
occupation le reste aussi. Les Etats-Unis et leurs alliés sont en train
de perdre la guerre contre la résistance et ils se trouvent en présence
d’un nouveau Viêtnam. Le mouvement de soutien à Cindy Sheenan montre que
le mouvement anti-guerre est de plus en plus fort aux USA. Le 24
septembre nous nous attendons à voir les plus grandes manifestations
anti-guerre aux Etats-Unis. Londres, la Grèce, ainsi que d‚autres pays
organiseront aussi des manifestations de soutien. Nous ne faisons pas
que parler d’anti-impérialisme ; nous essayons en même temps de le
combattre. Nous devons travailler d’arrache-pied afin que des Iraquiens
et des opposants à la guerre puisse prendre parole au Forum Social
Européen d’Athènes. »
Sujets abordés lors de la réunion :
- Organiser des manifestations à travers le monde le 18 mars, pour
l’anniversaire du début de la guerre, avec pour slogan : "Stop à
l’occupation de l’Iraq", et accompagnées si possible d‚une campagne
contre les bases militaires américaines.
- À cause de la menace faite à l’Iran, on a aussi suggeré "plus jamais
de guerre".
- Organisation d’une campagne contre les armes nucléaires.
- L’importance de soutenir par l’action les manifestations du 24
septembre aux Etats-Unis.
- Soutenir la lutte kurde.
- Continuer le combat contre l’occupation de l’Iraq.
- À Chypre, les habitants du nord et du sud luttent ensemble contre
l’occupation de l’‚Iraq et organisent aussi des manifestations contre les
bases militaires aériennes britanniques.
- Continuer le combat contre les bases aériennes américaines. Nous
devrions nous exprimer contre le gouvernement turc.
- Seuls les pauvres vont à la guerre. Les pays riches vendent les armes,
puis poussent les autres pays à s‚entre-tuer. Il nous faut insister sur
l’importance du désarmement.
Propositions pour le Forum Social Européen d‚Athènes :
- Le mouvement anti-guerre doit y être visible ; nous devrions organiser
de grandes réunions lors du Forum.
- L’un des slogans de la manifestation lors du Forum devrait être :
’Contre la guerre et l‚occupation’.
- Nous devrions organiser des séminaires et des ateliers autour des
thèmes suivants :
1. Fermeture des bases militaires américaines.
2. Soutien à la resistance iraquienne.
3. Iran : non à une nouvelle guerre.
4. Désarmement nucléaire.
5. Question kurde.
6. Chypre : le chemin qui mène a la paix.
7. Contre l‚Islamophobie.
8. Néo-libéralisme & guerre.
9. Les USA après Katrina.
10. Impérialisme et UE.
Sur l’Assemblée sur la Charte des principes pour une autre Europe
Un groupe de travail, qui s’est rencontré à l’APE, à Istanbul, le 23 septembre, a appuyé l’Assemblée sur la Charte des principes pour une autre Europe. L’objectif de l’Assemblée de Florence est surtout d’élaborer un avant-projet de la Charte, qui sera débattu et approuvé lors d’une assemblée pendant le FSE 2006 à Athènes.
Cette Charte ne servira pas qu’à répéter les demandes de nos mouvements et leurs documents politiques, même s’ils sont essentiels. Elle est destinée à approfondir la compréhension, à systématiser et à rédiger le noyau commun de nos valeurs et croyances, que partagent des millions de personnes. Ces valeurs et croyances ont guidé les mouvements sociaux depuis Seattle 1999 et Gènes 2001.
L’Assemblée de Florence s’organisera en 7 sessions, qui dureront toutes 2 heures. Chaque session sera introduite par deux intervenants, puis proposera des interventions et des prises de décision finales sur comment rédiger les principes qui la concernent précisément.
Les thèmes seront :
1. paix et sécurité ;
2. l’Europe dans le monde ;
3. citoyenneté, égalité et différence ;
4. travailleurs et droits sociaux ;
5. démocratie et participation ;
6. pour une autre économie : les biens communs et l’environnement ;
7. pour une autre économie : les biens communs sociaux (ex : services publics).
Les orateurs devront avoir préparés des propositions écrites, avant l’Assemblée de Florence, afin qu’elles soient déjà disponibles sur le site. Ils devront les décrire brièvement au début de chaque session et recueillir des observations et des amendements afin de réécrire ces propositions.
Il est primordial et urgent que tous les réseaux envoient au Comité italien les noms des intervenants éventuels (1 femme, 1 homme), afin de prendre ensemble les décisions.
Toutes les propositions formeront un avant-projet, qui sera mis à la disposition de tous les réseaux européens intéressés par le processus de rédaction de la Charte. Ce sera utile si ces réseaux débattent de l’avant-projet et proposent des amendements ou de nouvelles formulations avant le prochain ESF en 2006.
Le groupe de travail a décidé d’organiser 7 séminaires spécifiques, un par thème, durant les premiers jours du FSE d’Athènes et une Assemblée sur la Charte le samedi, où l’avant-projet sera une dernière fois débattu puis signé par les réseaux, les associations, les unions, les forums sociaux, les forces politiques etc., qui acceptent la Charte des principes.
La Charte sera mise à la disposition des mouvements européens antimondialisation des sociétés afin de continuer, d’élargir et de renforcer la lutte pour une autre Europe.
L’Assemblée débutera à 9.00 précises, le samedi 12, et se terminera à 14.00, le dimanche 13, afin de bénéficier de 14 heures pour les 7 sessions (voir ci-dessus).
[éd. par Franco Russo]
Raffaella Bolini. : bolini arci.it
Alessandra Mecozzi : internazionale fiom.cgil.it
Franco Russo : fs.russo tiscali.it
25 septembre 2005