Principales observations et préoccupations
1. Absence des questions qui préoccupent les travailleurs
Bien que la Charte traite des réformes à mener en matière de bonne gestion des affaires publiques, des mesures de lutte contre la corruption et des questions constitutionnelles, elle omet clairement des questions fondamentales telles que le salaire minimum, les droits des travailleur.es, la sécurité sociale et les droits des paysan.nes à la terre. Cela soulève de sérieuses questions sur l’avenir des masses laborieuses.
2. Mise en garde relative aux pouvoirs administratifs et à l’élaboration des lois
Les mesures proposées prévoient notamment une « accélération du processus législatif » et une « amélioration de l’efficacité administrative », mais le risque que cela se traduise par une restriction de la participation populaire et des droits démocratiques ne doit pas être ignoré.
3. Un cadre établi sans consultation de la population
La Charte a été rédigée par une commission, mais on ne sait pas clairement comment les points de vue des travailleur.es, des agriculteur.es, des jeunes, des femmes, des employé.es et des communautés marginalisées ont été pris en compte. Nous pensons qu’aucun accord national ne peut être considéré comme légitime sans la participation du peuple.
Notre position et nos revendications
Le Parti communiste du Bangladesh (marxiste-léniniste) estime que :
• Le consensus national n’a aucun sens s’il ne garantit pas les droits des travailleurs.
• Jusqu’à ce que la version définitive de cette charte soit rendue publique, nous resterons vigilants et poursuivrons notre surveillance critique.
Conclusion
L’« accord national de juillet » actuellement annoncé n’est qu’un cadre unilatéral de réforme du système étatique qui ignore les intérêts fondamentaux des travailleurs. Nous le déclarons haut et fort :
Cette charte ne représente pas le peuple. Nous rejetons tout cadre qui prive les masses laborieuses de leurs droits.
Parti communiste du Bangladesh (marxiste-léniniste) – CPBML
5 août 2025
Dhaka
Europe Solidaire Sans Frontières


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