B’Tselem se félicite de l’accord, mais la catastrophe persiste.
Nous saluons l’accord de cessez-le-feu et de libération d’otages signé entre Israël et le Hamas.
Cependant, la catastrophe persiste. Des millions de personnes à Gaza restent démunies, affamées et sans abri.
Le cessez-le-feu n’est qu’une première étape, qui aurait dû être franchie depuis longtemps. Il est à craindre qu’Israël ne reprenne les combats une fois la première phase de l’accord achevée.
La communauté internationale doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour exiger d’Israël qu’il arrête la guerre complètement et définitivement. Au-delà d’un cessez-le-feu durable prévoyant une aide humanitaire suffisante pour l’ensemble de la bande de Gaza, les habitant·es doivent être autorisé·es à retourner dans toutes les parties de Gaza.
Les décideurs israéliens responsables de graves violations des lois de la guerre et de crimes contre l’humanité doivent rendre des comptes, et toutes les violences israéliennes contre le peuple palestinien dans l’ensemble de la zone située entre le Jourdain et la Méditerranée doivent cesser.
La seule façon de briser le cycle de l’effusion de sang est de mettre fin à l’occupation, à l’oppression et au régime d’apartheid et de garantir les droits des êtres humains de tous ceux et toutes celles qui vivent dans cet espace.
B’Tselem