Le point de rupture ? Des repas servis à la cantine jugés indignes. Malgré de nombreuses réclamations, aucune amélioration n’a été observée, laissant les ouvriers dans un état de de frustration.
Le fossé entre les ouvriers algériens et chinois, ainsi qu’entre les cadres algériens et les travailleurs de base, s’est creusé davantage. L’injustice se manifestait notamment par l’écart flagrant dans la valeur des repas quotidiens. Un ouvrier algérien, contraint de se nourrir sur place, dépense 24 000 DA par mois, soit 800 DA par jour, ce qui représente 40% de son salaire net de 60 000 DA.
La grève collective a été un acte de courage et un signal fort. L’union fait la force et cette action a permis d’arracher une première victoire : l’amélioration de la qualité des repas. D’autres points restent en suspens, ce qui souligne la nécessité de bâtir une union solidaire regroupant tous les travailleurs, algériens et chinois, autour d’un comité représentatif. Il est crucial d’appeler tous les ouvriers, sans exception, à y adhérer afin de défendre collectivement leurs intérêts et leurs droits
Adlène K.