Le 4 juillet dernier, Shariféh Mohammadi a été condamnée à mort. Son seul « crime » est de défendre les droits des citoyen-nes, ainsi que d’avoir aidé il y a une dizaine d’années à la création d’organisations ouvrières indépendantes du pouvoir en place.
Derrière les barreaux depuis le 5 décembre 2023, elle a été depuis soumise à de multiples mauvais traitements :
– maintien à l’isolement pendant plusieurs mois,
– privation de visites de sa famille, et notamment de son jeune enfant,
– refus pendant une longue période de lui permettre de communiquer par téléphone avec ses proches,
Suite à une plainte qu’elle a pu finalement déposer, il est maintenant établi qu’elle a été gravement torturée à plusieurs reprises.
Nous demandons aux dirigeants de l’Etat iranien :
– l’annulation de la condamnation à mort de Shariféh Mohammadi,
– sa libération immédiate et l’arrêt des poursuites à son encontre,
– l’arrêt de l’usage de la torture,
– l’abolition de la peine de mort,
– la libération de l’ensemble des détenu.es d’opinion
Paris, le 12 juillet 2024