La température, de 21°C en début de soirée, s’est abaissée jusqu’à environ 14°C vers 1h30 le 27. Absence de vent et des nuages, surtout en début de nuit. Petite bruine vers 23h-23h 30.
Nous avons déjà explicité l’intérêt des observations nocturnes des Hétérocères. Le lecteur pourra retrouver ces informations sur les précédents articles parus sur le site de Beaumonts-Nature en Ville et d’ESSF.
Les observations et photographies ont été réalisées sur un drap blanc éclairé par une lampe Lepiled (lampe à diodes électroluminescentes dont les UV contribuent a attirer les papillons). La plupart des insectes ont des yeux d’une très grande sensibilité dans le domaine de l‘ultraviolet, du bleu et du vert. La lampe LepiLED se compose de 4 LEDs émettant uniquement des UV (368nm), deux LEDs émettant dans le bleu (450nm), une LED émettant dans le vert (530nm) et une LED émettant une lumière blanche (550nm). Le spectre émis a été étudié pour attirer le maximum d’espèces de Lépidoptères possible.
Divers insectes appartenant à d’autres ordres que celui des Lépidoptères ont également été attirés par ces radiations lumineuses : deux punaise (Hétéroptères), quelques diptères, et des araignées. Pas un seul moustique sur le site près de la mare perchée !
Nous avons pu observer 17 espèces de papillons de nuit dont deux sont « nouvelles » pour le parc des Beaumonts
LÉPIDOPTÈRES
A - Géomètres : 5 espèces ont été attirées par la lampe.
Un imago [adulte] de l’Alternée Epirrhoe alternata (Müller, 1764). Cette géomètre est très commune au parc des Beaumonts. Sa chenille se nourrit des nombreux gaillets dont le Gaillet gratteron (Galium aparine) qui prospère dans les friches. Cette espèce a la particularité de se poser soit avec les ailes relevées à la verticale sur le dos soit posées à plat sur le drap.
Elle doit son nom à l’alternance de barres plus ou moins sombres et claires.
L’Alternée, Epirrhoe alternata. Photo prise de jour au parc des Beaumonts le 9 mai 2024. Cliché Pierre Rousset.
Deux imagos de la Divisée Siona lineata (Scopoli,1763) sont ensuite arrivés. Les nervures, surtout sur le revers des ailes, sont soulignées de noir (d’où son nom de Divisée). Cette espèce vole aussi de jour et s’enfuie quand on la dérange. Elle peut être confondue par les novices à une Piéride, voir un gazé (Aporia crataegi) !
La divisée, Siona lineata, cliché A. Lantz, Beaumonts le 26 mai 2024
La divisée, Siona lineata, Beaumonts le 26 mai 2024. Cliché Pierre Rousset.
Curieusement un imago s’est couché sur le flanc les ailes repliées. Habituellement, les imagos des géomètres posent leurs ailes à plat sur le support.
La divisée, Siona lineata, couchée sur le flan, telle qu’elle apparaît sous la lumière bleue de l’une des lampes du dispositif Lepiled, sans éclairage additionnel. Cliché P. Rousset, Beaumonts le 26 mai 2024
L’espèce est considérée comme vulnérable en Île-de-France d’après Philippe Mothiron : « Hôte des prairies mésophiles ou sèches, des friches, bord des chemins et autres milieux herbacés ouverts. Généralement fréquente dans ses biotopes, ces derniers étant par ailleurs en régression ». L’espèce n’admet qu’une seule génération annuelle (monovoltine). L’adulte vole de mai à juin. La chenille consomme diverses plantes basses. Au parc des Beaumonts, on la rencontre uniquement dans les prairies où les graminées sont assez hautes. La fermeture de ces milieux par les arbustes, dont les cornouillers, pourrait lui être est fatale.
Pour limiter l’envahissement des milieux prairiaux par les cornouillers, Est-Ensemble a fait arracher cet hiver 2023 et au printemps 2024 une partie des cornouillers qui avaient colonisés année après année une prairie où poussaient quelques orchidées sauvages. Celà sera sans doute profitable au maintien de la divisée et peut être à d’autres espèces des milieux prairiaux.
Plusieurs mâles aux ailes déjà abîmées de la Boarmie rhomboïdale Peribatodes rhomboidaria (Denis & Schiffermüller, 1775) se sont posés.
La Boarmie rhomboïdale, Peribatodes rhomboidaria, Beaumonts, 26 mai 2024 ; cliché @ André Lantz
La Boarmie rhomboïdale, Peribatodes rhomboidaria, Beaumonts, 26 mai 2024. Cliché Pierre Rousset
Une espèce pas encore inventoriée pour le parc s’est posée le 27 mai sur le trépied de la lampe. Il s’agit de l’Eupithécie de la Centaurée Eupithecia centaureata (Denis & Schiffermüller, 1775). Espèce commune dont la chenille vit sur diverses plantes, dont les centaurées. L’adulte se rencontre de mai à septembre. Plusieurs générations se succèdent dans l’année.
L’Eupithécie de la Centaurée, Eupithecia centaureata, Beaumonts, 27 mai 2024, cliché @ André Lantz
Au moins 5 imagos de l’Acidalie dégénérée Idaea degeneraria (Hübner, [1799]) se sont posés sur le drap. La plupart présentaient des ailes abîmées. Espèce commune au parc, sa chenille est polyphage. Deux générations se succèdent. La première d’avril à juin et la seconde de juillet à septembre.
L’Acidalie dégénérée Idaea degeneraria, Beaumonts, 26 mai 2024, cliché @ André Lantz
L’Acidalie dégénérée Idaea degeneraria, Beaumonts, 26 mai 2024. Cliché Pierre Rousset.
B - Noctuelles
Six imagos d’espèces différentes sont arrivés sur le drap :
– Le plus commun, que l’on peut aussi observer en journée, est le Gamma Autographa gamma (Linnaeus, 1758). Nom attribué par la présence d’un dessin blanc possédant la forme de la lettre grecque sur le fond noirâtre de l’aile antérieure. Cette espèce très commune est aussi migratrice. Elle peut se rencontrer presque toute l’année mais est plus courante de mai à octobre. Un adulte est passé mais ne s’est pas posé. Espèce que l’on débusque facilement de jour, elle semble peu attirée par la lampe.
Le Gamma, Autographa gamma. Beaumonts, 26 mai 2024. Cliché Pierre Rousset.
Le Gamma, Autographa gamma. Photo prise de jour au parc des Beaumonts le 9 mai 2024. Cliché Pierre Rousset.
– La Noctuelle du dactyle Oligia strigilis (Linnaeus, 1758) est une petite noctuelle qui fréquente les milieux herbacés. Sa chenille vit sur diverses graminées, dont Elymus, Dactylis et Poa. L’adulte vole en une seule génération d’avril à juillet. Les individus observés étaient frais.
La Noctuelle du Dactyle, Oligia strigilis, Beaumonts, 26 mai 2024, cliché @ André Lantz
– Le Hibou Noctua pronuba (Linnaeus, 1758) est aussi une espèce très commune déjà répertoriée aux Beaumonts. La chenille consomme diverses plantes basses. L’adulte vole en une seule génération d’avril à octobre dans des biotopes variés, y compris aux abords des habitations. On note une diapause estivale pour cette espèce.
Le Hibou, Noctua pronuba. Photo prise lors d’une précédente séance nocturne, le 30 septembre 2022. Cliché Pierre Rousset.
– Le Crochet Laspeyria flexula (Denis & Schiffermüller, 1775) est une espèce qui n’avait été observée au parc des Beaumonts que l’an passé au mois de juillet.
Le Crochet Laspeyria flexula , Beaumonts, 27 mai 2024 ; cliché @ André Lantz
L’imago est très caractéristique car il présente sur l’aile antérieure une échancrure. C’est une petite espèce qui de prime abord ne ressemble pas vraiment aux noctuelles « classiques ». Le corps est plutôt effilé, les ailes antérieures ne recouvrent pas entièrement les ailes postérieures et les motifs alaires des deux ailes se rejoignent quand l’adulte est posé, ce qui est la caractéristique de nombreuses géomètres. De plus, avec ses ailes antérieures en forme de faux, ses lignes transversales et ses deux points noirs elle ressemble davantage à un imago de la famille des Drepanidae comme le Hameçon Watsonalla binaria (Hufnagel, 1767). Espèce bivoltine, sa chenille consomme les lichens dont Xanthoria parietina assez commun aux Beaumonts.
Selon Philippe Mothiron, le Crochet est « répandu et assez commun un peu partout, mais particulièrement dans les secteurs chauds. Pratiquement absent des milieux urbanisés ».
Après avoir été capturé au filet à papillon, un individu peut être placés dans un tube plastique afin d’être mieux identifié, avant d’être relâché. Cliché Pierre Rousset.
– L’Agrotide négligée Agrotis puta (Hübner, 1803). La chenille se développe sur diverses plantes basses. Biotopes ouverts, y compris près des habitations (Leraut 2019). L’adulte vole d’avril à octobre en au moins deux générations. Espèce commune.
L’Agrotide négligée Agrotis puta, Beaumons, 27 mai 2024, cliché studio @ André Lantz
– L’Écaille tigrée Spilosoma lubricipeda (Linnaeus, 1758).
Un imago en parfait état a pu se faire admirer. Espèce déjà répertoriée au parc, de jour dès 2014. Sa chenille vit sur diverses plantes basses. Cette espèce vole de mai à septembre en une à deux générations.
L’Écaille tigrée Spilosoma lubricipeda, Beaumonts 27 mai 2024, cliché @ André Lantz
L’Écaille tigrée Spilosoma lubricipeda, Beaumonts 27 mai 2024. Cliché Pierre Rousset.
C - Pyrales
Peu de spécimens lors de cette session.
Eudonia angustea, Beaumonts, 26 mai 2024, cliché @ André Lantz
Nous n’avons compté que quelques Eudorées anguleuses. Eudonia angustea (Curtis, 1827), Cette espèce a déjà observée l‘an passé à la lumière. Les imagos de cet année n’étaient pas très frais, d’où la difficulté de pouvoir les déterminer directement sur le drap. Cette espèce semble en forte progression. Très rare il y a encore 6 ou 7 ans, on l’observe maintenent de manière régulière dans la région parisienne.
Eudonia angustea, Beaumonts, 26 mai 2024. Cliché Pierre Rousset
D - Tordeuses
Trois représentants de ce groupe de petits papillons, dont les chenilles ont la particularité d’enrouler ou de tordre les feuilles pour se cacher, furent attirés lors de cette séance.
– La tordeuse verte du chêne Tortrix viridana (Linnaeus, 1758) ne peut être confondue avec aucune autre espèce. C’est la seule à posséder cette couleur verte sans motif sur l’aile antérieure. L’aile postérieure grise est cachée par l’aile antérieure. La chenille consomme les feuilles de chêne, mais peut très bien se cacher dans une feuille d’une autre espèce de plante. J’ai eu l’occasion de trouver dans le bois de Vincennes des chrysalides dans des feuilles enroulées de Chélidoine poussant au pied des chênes. Au parc des Beaumonts, j’avais observé une chenille de cette espèce en 2011 sur un petit chêne.
La tordeuse verte du chêne Tortrix viridana, Beaumonts, 26 mai 2024 ; cliché @ André Lantz
Cet arbre n’est pas commun au parc, d’où la rareté de cette espèce.
– Le Choristoneure d’Hebenstreit Choristoneura hebenstreitella (Muller, 1764) est une tordeuse brune avec trois macules foncées sur la moitié postérieure des ailes antérieures. Elle n’avait été observée de nuit qu’une seule fois en 2022. Sa chenille se nourrit sur plusieurs essences arbustives dont le chêne, l’orme, le noisetier, divers arbres fruitiers et, également, sur lierre et myrtille. Elle vole de mai à juillet dans les bois et parcs.
Le Choristoneure d’Hebenstreit, Choristoneura hebenstreitella, Beaumonts 27 mai 2024, cliché studio@ André Lantz
– L’Archips des haies, Archips xylosteana (Linnaeus, 1758) est une espèce commune. L’aile antérieure décorée de plusieurs motifs possède un apex légèrement crochu. La chenille consomme les feuilles de plusieurs essences arbustives : chêne, bouleau, noisetier, saule, cerisier … et également les ronces et le chèvrefeuille. L’adulte vole de mai à août dans les bois, les haies et les jardins. C’est la première observation de cette espèce au parc des Beaumonts.
L’Archips des haies, Archips xylosteana, Beaumonts, 27 mai 202 ; cliché @ André Lantz
E - Depressaridae
Cette famille de microlépidoptères se divise en plusieurs sous-familles et genres.
Le genre Agonopterix réunit de nombreuses espèces. Agonopterix arenella (Denis & Schiffermüller, 1775) est un papillon d’envergure comprise généralement entre 20 et 22 mm. Sa taille est ocre clair. Il se caractérise par une grosse tache noire vers le milieu de l’aile devancée par deux points noirs bien visibles. Le trait noir sur les épaules est aussi caractéristique. La chenille consomme diverses Astéracées dont les Cirses, la Bardane, les Chardons, les Centaurées… Cette espèce avait été observée une seule fois de jour sur le parc en 2014.
Agonopterix arenella, Beaumonts 27 mai 2024 ; cliché studio @ André Lantz
F - Argyresthiidae
Cette famille d’une cinquantaine de représentants regroupe des papillons de petite taille aux ailes allongées et souvent colorées. La position des imagos au repos est caractéristique : le corps est incliné d’environ 45° par rapport au substrat. On observe alors sur une surface horizontale (feuille sur laquelle est posée l’insecte par exemple) la tête dirigée vers le bas et l’extrémité de l’abdomen vers le haut. L’insecte prenant appui sur ses deux premières paires de patte. La dernière paire étant repliée le long du corps. La chenille peut être mineuse ou se nourrir dans les baies ou dans les bourgeons selon les espèces. L’Argyresthie du prunellier Argyresthia spinosella (Stainton, 1849) possède une envergure d’une dizaine de mm. La chenille se nourrit dans les pousses florales des pruniers et prunelliers. L’adulte vole de mai à juillet en une seule génération. Cette espèce a déjà été observée de jour plusieurs fois sur le parc sur divers Prunus.
L’Argyresthie du prunellier, Argyresthia spinosella, Beaumonts, 27 mai 2024, cliché @André Lantz
L’Argyresthie du prunellier, Argyresthia spinosella, Beaumonts, 8 mai 2014, cliché @ André Lantz
L’Argyresthie du prunellier, Argyresthia spinosella, Beaumonts, 27 mai 2024. Cliché Pierre Rousset.
DIPTÈRES
Cet ordre se subdivise entre les Nématocères (antennes possédant plus de 3 articles de même taille) et les Brachycères (antennes avec 3 articles ou plus de 3 articles de tailles différentes).
La majorité des espèces attirées par la lumière sont des Nématocères.
Comme lors des autres sessions nocturnes la lampe située au voisinage de la mare a attiré quelques Chironomes. Le corps est allongé et les antennes sont plumeuses. Les larves sont aquatiques et sont consommées par les larves d’Odonates. La dissection des adultes est nécessaie pour connaitre l’espèce.
Chironome, Beaumonts, 26 mai 2024, cliché @André Lantz.
HÉPHÉMÉROPTÈRES
Un seul représentant des éphémères s’est posé sur le drap. Cet ordre d’insecte fait partie du groupe les plus ancien des insectes ailés. Il fait partie de la familles des Baetidae.
Il s’agit de la mouche de mai, Cloeon dipterum (Linnaeus, 1761), utilisée par les pêcheurs. Cette espèce commune vit dans la vase des mares. L’adulte vole uniquement pour se reproduire. Ses pièces buccales sont atrophiées et ne lui permettent pas de se nourrir, d’où sa courte existence en tant qu’imago. La larve est aquatique et consomme des matières organiques au fond de l’eau. En cas de danger elle peut fuir.
La mouche de mai, Cloeon dipterum, Beaumonts, 2 mai 2024, cliché @André Lantz
Les Cloeon peuvent se contenter de fossés ou de petits réservoirs pour le développement des larves.
Comme son nom d’espèce le suggère, l’insecte ne possède que deux ailes. Les deux cerques de cette espèce sont annelés avec une alternance de gris clair et gris sombre. C’est la première observation de cette espèce sur le site.
HÉTEROPTÈRES
Punaises
Lors de cette session, nous avons retrouvé une petite punaise d’eau du genre Callicorixa provenant de la mare perchée.
Callicorixa, Beaumonts, 27 mai 2024. Cliché Pierre Rousset.
Une autre punaise s’est posée le 27 sur le trépied. Il arrive que des insectes diurnes situés à proximité de l’emplacement du drap éclairé par la LED soient attirés par les rayonnements UV.
Il s’agit de la punaise de l’aubépine ou punaise ensanglantée Acanthosoma haemorrhoidale (Linnaeus, 1758). Cette espèce est la plus grande punaise terrestre de France. Elle se caractérise par l’alternance de ses couleurs rouge et verte et ses angles huméraux sur son pronotum. Cette espèce avait déjà été observée en 2011 dans le parc.
La punaise de l’aubépine, Acanthosoma haemorrhoidale, Beaumonts 27 mai 2024 ; cliché @ André Lantz
La punaise de l’aubépine Acanthosoma haemorrhoidale, Beaumonts 27 mai 2024 ; cliché studio @ André Lantz
Sa présence n’est pas souvent détectée car elle passerait une grande partie de sa vie d’adulte dans les branches des arbres ou arbustes, souvent en zone humide. Cette espèce est la seule représentante de la famille des Acanthosomatidae en Europe.
Cet individu diurne, devait ête à proximité de la lampe pour être attiré de nuit par les rayonnements UV.
En consultant le site de Géonature, cette punaise a été déjà observée pour le département de la Seine-Saint-Denis. Au parc G. Valbon (A. Lantz le 6 juillet 2017) ; au bois de Bernouille (A. Lantz et L. Claivaz le 6 novembre 2022) ; à Rosny-sous-bois (A. Dehalleux le 12 juin 2010 ; le 19 juillet 2022 et le 19 août 2022) ; et à Bobigny (S. Van den Brinck le 6 juillet 2017) .
ARACHNIDES
Deux araignées ont été observées lors de cette nuit. Notons que ces deux individus appartiennent à des genres d’Arachnides diurnes. L’une d’elle est très commune au parc, mais n’avait pas encore fait l’objet d’une observation lors d’une précédente séance nocturne. L’autre, non observée de jour, ne pouvait être déterminée sans être prélevée.
– La Pisaure admirable Pisaura mirabilis , une Pisauridae.
La Pisaure admirable, Pisaura mirabilis, Beaumonts, 26 mai 2024, cliché @ André Lantz
L’autre araignée est une Xystique. Sans étude approfondie des palpes et des organes génitaux, il est impossible de déterminer l’espèce. Ces deux araignées sont restées sur le drap durant toute le session. Elles n’ont pas capturé les insectes posés à proximité.
Xystique, Xysticus sp, Beaumonts, 26 mai 2024 ; cliché @ André Lantz
André Lantz, avec l’aide de Pierre Rousset, le 1 juin 2024
Littérature consultée :
– Inventaire commenté des Lépidoptères de l’Île-de-France I. Noctuelles 1997, Philippe Mothiron : supplément hors-série au tome 19 d’Alexanor.
– Inventaire commenté des Lépidoptères de l’Île-de-France II. Géomètres 2001, Philippe Mothiron : supplément hors-série au tome 21 d’Alexanor.
– Guide des Mouches et des Moustiques, J. et H. Haupt, Delachaux & Niestlé, 2000
– Papillons de nuit d’Europe, volume 2 Géomètres ; Patrice Leraut,N.A.P. Éditions, 2009
– Papillons de nuit d’Europe, volume 6 Noctuelles 2 ; Patrice Leraut,N.A.P. Éditions, 2019