Avertissement
Ce compte rendu a été rédigé et relu par plusieurs personnes : Raffaella Bolini et Luciano Mulhbauer (Italie), Christophe Aguiton, Isabelle Bourboulon et Laurent Jesover (France), Angela Klein (Allemagne), Monika Grubbauer et Leo Gabriel (Autriche), Josu Egireun (pays Basque) et Mayo Fuster (Barcelone). Toutes nos excuses pour d’éventuels oublis.
Vous avez, en annexe, la liste des participants avec leur adresse e-mail. Nous vous demandons de ne pas publier la liste des courriers sur vos sites et, bien sur, de ne pas les inscrire d’office dans vos listes de diffusion.
Ce compte rendu synthétique centré sur les décisions prises est complété par un certain nombre d’annexes : compte rendu rapide des débats et des présentations, comptes rendu des groupes de travail, listes et adresse mail des présents.
ATTENTION :
Prochaine réunion générale, les 13 et 14 juillet à Thessalonique (Grèce).
Conclusions synthétiques des travaux
Présents à Vienne
La liste exhaustive des 242 inscrits est en annexe. Attention : certains inscrits à l’avance étaient peut être absents et certains présents ne se sont peut être pas inscrits, mais la liste est, pour l’essentiel fidèle à la réalité des présents.
Voilà le nombre d’inscrits par pays. Autriche 47, Italie 36, France 31, Grèce 20, Allemagne 18, Grande Bretagne 16 (dont 1 pour l’Ecosse), République Thèque 5, Espagne 5, Pays Basque 4, Suisse 4, Portugal 4, Lituanie 4, Croatie 4, Belgique 4, Hollande 2, Norvège 2, Macédoine 2, Monténégro 2, Slovénie 2, Serbie 1, Yougoslavie 1, Chypre 1, Russie 1, Roumanie 1, Luxembourg 1, Lettonie 1. Plus 4 représentants de réseaux européens.
Dates et lieu du forum de Florence
Le FSE aura lieu du jeudi 7 au dimanche 10 novembre 2002 à Florence.
Le lieu choisi, qui a déterminé les dates, est la « citadelle » de la ville, située à quelques centaines de mètres de la gare de chemin de fer, en plein centre ville. Ce lieu nous permettra de tout tenir au même endroit, ses capacités étant énormes : 4 salles principales de 2.000 à 2.500 places, 36 salles de 200 à 500 places et 50 petites salles de 50 places.
L’hébergement sera assuré par des hôtels à charge des participants (5000 places réservées), par des places en logement à prix très bas (5000) assurées par des centres sociaux, écoles et lieux mis à disposition par la municipalité et par des hébergements chez l’habitant.
Modalités d’inscription
A la différence de Porto Alegre, où seuls les représentants d’organisations syndicales, associatives ou ONG peuvent être délégués au FSM, à Florence pourront aussi s’inscrire les individus, pour garantir une participation massive de nouveaux militants.
Les dates retenues sont :
– 1er juin 2002, ouverture des inscriptions sur site Internet,
– 15 septembre, date limite pour proposer des ateliers,
– 15 octobre 2002, fermeture des inscriptions, ceux qui arriveraient après cette date devant se débrouiller pour leur hébergement.
Les frais d’inscription sont de 50 Euros pour les organisations, 25 pour les individus et de 5 à 10 pour les jeunes et les chômeurs et précaires.
Langues de travail
Pour faciliter une présence massive de militants de tous milieux sociaux, il ne faut pas de barrière linguistique. D’où l’idée de traduire en italien, espagnol, anglais, français, allemand, portugais, grec et russe.
Un tel nombre de langues, dans de nombreux ateliers, demandera la présence de nombreux traducteurs militants, les différentes délégations nationales doivent s’en préoccuper dès maintenant.
Programme du FSE
La proposition italienne (elle avait été envoyée comme document préparatoire pour Vienne, vous la retrouverez en annexe) a été prise comme point de départ, et tout une série d’enrichissement ont été apportés (voir, là aussi, les annexes). A Bruxelles il avait été décidé d’ajouter la problématique de la guerre et de la militarisation à celle de la lutte contre la mondialisation libérale ; à Vienne, sur proposition de la délégation italienne, il a été décidé d’ajouter celle du racisme et de la xénophobie.
Une série de groupe de travail : sur la Charte des droits ; sur l’extrême droite ; sur l’Europe de l’Est ; sur l’UE ; sur le travail ; sur le patriarcat ; sur l’éducation ; la guerre ; le racisme et les « minorités » ; l’Europe dans le monde ; ont été prévu. Ces ateliers et d’autres devront être mis en place à partir de la réunion de Rome ou, au plus tard, celle de Salonique.
Elargissement du réseau
Un certain nombre de décisions pratiques ont été prises pour faciliter l’élargissement des invités.
Une lettre sera envoyée (par les italiens) au FSM de Sao Paulo pour leur demander la liste de tous les présents européens aux deux forum de Porto Alegre et pouvoir ainsi envoyer des lettres d’invitation pour Florence.
Une lettre type sera écrite (toujours par les italiens) pour permettre à toutes les organisations d’inviter leurs correspondants ou toute structure qu’elles estimeraient utile d’informer de la tenue du FSE à Florence.
Une répartition a été faire des réseaux et organisations jugées importante à contacter, vois trouverez la liste en annexe.
Rapport aux partis politiques
La réunion de Bruxelles avait abordé la question, mais sans prendre d’options précises.
Trois précisions ont été apportées à Vienne, et une question est restée en suspens.
1/ La participation des partis est réglée par les procédures d’inscriptions : les individus pouvant s’inscrire, ceux-ci peuvent être membres d’organisations sociales, le partis, ou de rien du tout, cela règle une difficulté rencontrée à Porto Alegre où les représentants des partis n’étaient qu’observateurs.
2/ La composition des délégations nationales reste du ressort du niveau national : dans certains pays seules les organisations sociales en seront officiellement membres, dans d’autres des partis politiques pourront être acceptés. Dans le second cas, cette possibilité doit être ouverte par les syndicats et associations, seuls à même de décider une nouvelle ouverture aux partis.
3/ Dans tous les cas, les « moments de visibilité » à Florence (sessions d’ouverture et de clôture, conférences, etc.) seront réservés aux mouvements sociaux, les représentants de délégations nationales qui seraient membres de partis ne pouvant s’exprimer qu’au nom de leurs délégations nationales et non de leurs partis.
4/ La question en suspend concerne les moments de débats et de confrontation entre militants des mouvements sociaux et partis politiques, cette question est renvoyée à la réunion de Thessalonique.
Prochaines réunions et organisation du travail jusqu’au FSE de Florence
Décision a été prise d’organiser deux autres réunions larges, comme celles de Bruxelles et de Vienne entre lesquelles une « équipe d’animation » préparerai les réunions et avancerai sur les taches matérielles.
La première réunion aurait lieu les 13 et 14 juillet à Thessalonique, en Grèce, pour solidifier les liens qui ont été tissés avec les militants des balkans et d’Europe de l’Est et pour établir des contacts en Turquie. Une réunion des militants grecs, en lien avec une délégation du FSE, aura lieu le 20 mai pour vérifier qu’une préparation unitaire de la réunion de Thessalonique soit possible, ce qui est une condition pour sa tenue.
La deuxième réunion aura lieu en septembre dans un lieu non encore fixé, même si la ville de Barcelone a été proposée (cette ville pourrait accueillir la réunion des 13 et 14 juillet, s’il n’était pas possible de se réunir en Grèce).
Pour préparer le travail, il a été décidé de pérenniser les groupes de travail (organisation, élargissement du réseau et programme) et de les réunir trois fois jusqu’au FSE : le 10 juin à Rome, en août (date et lieu non précisés) et en octobre (idem).
Ces réunions, ouvertes à ceux qui voudraient s’y joindre et à laquelle doivent participer au moins un représentant par grand pays, se tiendraient sur la matinée, une réunion de coordination de ces groupes aurait lieu dans l’après midi pour harmoniser les décisions à prendre. La délégation italienne avait proposé cette méthode de travail, ce qui a été accepté au consensus, étant bien entendu que les décisions politiques doivent être prises dans les réunions larges.
Coordination des forum continentaux avec le FSM
Le conseil international de Barcelone a fixé aux 3 et 4 juin une réunion de coordination des différents forum continentaux pour voir quelles synergies serait possible et quel liens pourraient être tissés entre ces forums et le FSM de Porto Alegre en 2003.
Pour représenter le FSE, ont été mandatés des représentants du forum social italien et des militants belges ou autrichiens, pays d’accueil des premières réunions de coordination. Il semblait se dessiner qu’une personne d’Autriche pourrait faire le voyage.
Compte rendu des travaux
Vendredi 10 mai
• réunion des militants et mouvements sociaux d’Europe de l’Est, cf. annexe VII.
• réunion sur la problématique jeune
Samedi 11 mai
11h
– Présentation de la réunion et de l’ordre du jour par Leo Gabriel / Autriche.
– Rappel des decisions déjà prises et des grands principes qui guident les travaux du FSE (respect de la charte du FSM, décisions prises à Porto Alegre et à Bruxelles, etc.) par Raffaela Bollini / Italie, cf. annexe II
– Méthodologie et présentation des groupes de travail proposés par la délégation italienne par Luciano Muhlbauer / Italie, cf. annexe III
– Information sur le lieux (Florence) et les dates par Bruno Paladini / Italie, cf. compte rendu synthétique des travaux
– Synthèse de la réunion des mouvements d’Europe de l’Est par Daniela Stepanovic / Serbie
12h Débat général à partir des présentations.
Discussion sur l’information donnée sur une prochaine réunion à Thessalonique (désaccords entre les différentes délégations grecques). Remarques sur la faible représentation des pays du Nord de l’Europe. Regrets sur l’absence de coordination avec les réseaux qui avaient organisé la manifestation de Prague et qui se réunissent au même moment à Strasbourg. Il s’agit de réseaux plus jeunes, plus ’autonomes’, qui existent y compris à Vienne, mais qui n’ont pas été associés à la préparation de cette réunion. Interventions sur la nécessité de s’ouvrir plus aux réseaux de travailleurs immigrés et aux mouvements luttant contre la montée de l’extrême droite. Autres interventions demandant que soient intégrés des thèmes comme l’éducation, la santé, etc.
13h Message de bienvenue dans les lieux par Wilhelm Haberzettl, président du syndicat autrichien des cheminots et président de la fédération européenne des salariés des transports (branche professionnelle de la CES). La réunion a en effet lieu dans un local gracieusement offert par le syndicat autrichien.
15h Réunion des trois groupes de travail (organisation, élargissement du réseau, programme du FSE) pour toute l’après midi.
20h Soirée festive organisée par l’équipe autrichienne.
Dimanche 12 mai
9h Dernière réunion du groupe de travail des représentants de l’Europe de l’Est.
10h Présentations des comptes rendu des groupes de travail
– organisation (Isabelle Bourboulon / France et Kurto Wendt / Autriche)
– programme (Angela Klein / Allemagne)
– élargissement du réseau (Christophe Aguiton / France)
Informations sur des initiatives européennes
– mobilisation pour le sommet européen de Séville les 20 au 22 juin, présentation par Diosdado Toledano (Barcelone) et Josu Egireun (Emen Eta Mundua, pays Basque)
– mobilisation à l’occasion du sommet de la FAO à Rome, les 13 et 14 juin, présentation par Gianni Fabbris de la délégation italienne.
11h Débat général qui a porté sur de nombreux thèmes. Parmi ceux-ci, il faut noter :
– le problème de la participation des partis politique au FSE ; de nombreuses interventions ont insisté sur la nécessité de les intégrer au processus,
– la nécessité de « féminiser » le processus et d’intégrer réellement la problématique du « genre » dans les débats,
– les problèmes pratiques posés par la participation des militants d’Europe de l’Est (visas, financement, etc.),
– la nécessité d’intégrer des thématiques comme la guerre et la lutte contre l’extrême droite,
– le problème de la coordination au niveau européen pour préparer le FSE, comment nous coordonner de manière plus efficace, mais en ne laissant pas prise à l’institutionnalisation, en particulier autour des « coordinateurs » des groupes de travail qui pourraient outrepasser leur rôle,
– sur l’organisation du programme du FSE : comment vont s’organiser les conférences, ateliers, séminaires, etc., nécessité de prévoir des « témoignages » comme à Porto Alegre,
– sur la nécessité d’avoir, dans le cadre du FSE, des espaces de débats sur les formes d’action et de mobilisation, ainsi qu’une procédure de consultation largement ouverte pour permettre l’intégration de secteurs, en particulier jeunes, qui ne sont pas encore assez présent dans la préparation du FSE,
– sur les lieux des prochaines réunions de préparation du FSE, les quatre préoccupations qui ont été exprimées étant d’intégrer les secteurs jeunes (d’où la proposition de Barcelone), la problématique des « peuples sans état » (pays Basque ou Catalogne), l’ouverture aux pays du Nord de l’Europe (proposition de Copenhague ou une ville du nord de l’Allemagne) et aux pays de l’Est et des Balkans (proposition d’une réunion à Thessalonique).
13h Courte interruption de séance qui permet la tenue d’un groupe de travail avec les différentes délégations grecques pour étudier la possibilité de se réunir à Thessalonique mi juillet.
13h 30 Retour en séance et, après adoption des conclusions des groupes de travail (cf. compte rendu synthétique des travaux), décision de tenir la prochaine réunion à Thessalonique, si la réunion des différents réseaux grecs qui se réunira dans cette ville le 21 mai confirme la possibilité d’un réel travail unitaire de ceux-ci, dans le cas contraire, l’hypothèse de Barcelone a été avancée, les militants locaux ont une réunion le 22 où ils pourraient discuter de cette hypothèse, ou de celle de se réunir dans cette ville au mois de septembre, pour la dernière réunion plénière de préparation du FSE de Florence.
Puis présentation de différentes contributions :
– Eric Toussaint (CADTM, Belgique), fait un rapport sur le conseil international du FSM qui s’est tenu à Barcelone au mois d’avril,
– Samir Amin, également présent à la réunion du FSM, fait le point sur les initiatives prises en Afrique et dans les pays du Sud,
– Information, faite par xxx d’Autriche, sur la mobilisation prévue à Salzbourg, les xx de septembre à l’occasion de la session européenne du World Economic Forum (Davos),
– Information, par Mayo Fuster, du « Movimiento de Resistancia Global », Catalogne, sur la Consultation Sociale Européenne (www.consultaeuropea.org) ; un processus à quatre niveaux, une consultation interne aux mouvements pour définir les bases de la consultation publique, consultation interne aboutissant à une rencontre en février 2003, un espace de débat social pour définir le contenu de la consultation, la consultation proprement dite, l’idée avancée étant de la réaliser au moment des élections européennes de 2004, et, enfin, les mobilisation suivant la consultation elle-même et la mise en application de ses résultats,
– Information sur les mobilisations à propos d’une réunion de l’OTAN à Prague, XXX ?
Informations sur les mobilisation pour l’anniversaire de la mort de Carlos Guiliani à Gênes
ANNEXE II - Présentation du FSE - Raffaella Bolini, Forum Social Italien
Je suis désolée pour ceux qui sont déjà au courant de ce qui suit, mais nous avons décidé de travailler de telle façon que les nouveaux arrivés puissent être inclus dans la discussion. Voila pourquoi je me dois de résumer notre travail jusqu’à aujourd’hui.
Tout d’abord de quelle réunion s’agit-il ?
Il s’agit du Forum Social Européen et le Groupe de Travail Européen est responsable de son organisation.
Le F S E, de même que les autres forum continentaux et régionaux, contribue à la préparation internationale du F S M qui se tiendra à Porto Alegre début 2003.
La décision d’organiser des forum continentaux a été prise par le Conseil International du F S M qui gère la manifestation de Porto Alegre et par les mouvements sociaux en vue de renforcer les liens entre ceux qui s’opposent au Néo-Libéralisme et à la guerre .
Ce Groupe de Travail a été créé lors de l’Assemblée du Mouvement Social Européen qui s’est tenue à Porto Alegre. A cette occasion, l’Italie, après une longue discussion a été choisie à l’unanimité comme hôte du premier F S E , qui se tiendra à la fin de cette année, .
A Porto Alegre, le rendez vous suivant a été fixé pour les 9 et 10 mars à Bruxelles où il fût décidé de se retrouver de nouveau ici, à Vienne.
A Bruxelles nous étions plus de 100 participants représentant de nombreux mouvements sociaux, réseaux et organisations principalement de l’Europe occidentale. Pour cette raison, nous avons décidé d’accorder une attention spéciale aux pays de l’Est Européen lors de cette réunion à Vienne.
Le compte rendu de la réunion d’hier, à laquelle ont participé 40 personnes venant de 12 pays de l’Europe de l’Est, a déjà été présenté. L’élargissement de ce réseau est notre priorité : notre Europe est plus grande que l’Union Européenne actuelle.
Ici à Vienne,nous déciderons de la date et du lieu de la prochaine réunion, et chacun devra faire de son mieux pour la promouvoir. A Bruxelles, il a été question de Salonique pour la prochaine réunion qui devrait avoir lieu en juillet prochain. Une décision à ce sujet sera prise demain . Voici comment, étape par étape, nous voulons développer le Forum Social Européen :
Le F S E ne sera ni un congrès ni une assemblée générale du mouvement. Comme à Porto Alegre, le F S E ne produira pas un document final même si tous les documents spécifiques, appels à la mobilisation et feuilles de campagne sont bienvenus : nous les ferons circuler.
Le F S E sera un espace de discussion ouvert et public, ayant pour objet de renforcer les alliances européennes contre le Néo-Libéralisme et la guerre et de promouvoir mobilisation et action à cet effet.
Il ne faut pas nous cacher les différences et même les conflits existant entre nous à l’intérieur du cadre que nous partageons.
Nous ne devons pas lutter entre nous mais discuter et tenter d’élargir nos terrains d’entente. Les différences peuvent être une richesse, si elles sont utilisées pour promouvoir pluralisme et unité en même temps.
Je rappelle simplement, à ce sujet, que nous ne tiendrons pas, comme à Porto Alegre, de Forum séparés (Forum Général, Forum Local, Forum des parlementaires), mais un seul Forum où les mouvements sociaux pourront débattre de tous sujets spécifiques avec les institutions intéressées.
Bien sûr, nous serons constamment en liaison avec le Conseil International responsable de l’ensemble du déroulement du F S M.
Lors de la dernière réunion de ce Conseil, il a été décidé de tenir une réunion spéciale au sujet du Forum Continental devant se tenir à Sao Paolo les 3 et 4 juins. Le Groupe de Travail Européen se doit d’y être représenté et il a été question de former une délégation composée d’italiens et d’autres européens, afin de présenter de façon claire le travail que nous réalisons concrètement.
Qui peut faire partie du Groupe Européen ?
Nous devons être très clairs sur ce point : Ce processus a été entamé par les Mouvements Sociaux, mais dés le début, le Groupe de Travail Européen a été ouvert à tous ceux qui ont signé la Charte du F S M ou sont prêts à le faire.
D’une part, aucun de ceux qui ont signé cette Charte ne peut se voir refuser de participer, d’autre part, quiconque n’est pas d’accord avec la Charte peut bien entendu venir à Florence comme observateur - ainsi qu’à Porto allegre - mais il ne peut être associé à la préparation.
Nous sommes partie prenante du F S M et nous devons respecter cette règle naturelle qui vient encore d’être confirmée lors de la dernière réunion du Conseil International à Barcelone fin avril.
Il nous faudra, bien entendu, faire tous efforts possibles pour que de nouveaux mouvements sociaux européens qui jusqu’à maintenant n’adhéraient pas au mouvement de porto Alegre, puissent en signant la Charte se joindre à nous.
Les mouvements européens ont leur propre histoire et leur propre identité et participent à un réseau existant que nous voulons prendre en compte et promouvoir.
Nous ne sommes pas nés à Porto Alegre, notre expérience de la mobilisation et de la lutte est très longue et c’est la raison pour la quelle nous avons mis ensemble deux éléments fondamentaux pour servir de base au F S E : la lutte contre le Néo-Libéralisme et la lutte contre la guerre.
En ce qui concerne la situation européenne, il existe une proposition en provenance du « Groupe de travail pour l’élargissement du réseau » en Italie, en vue d’ajouter deux autres éléments fondamentaux aux deux précédents : la lutte contre le racisme et la lutte contre l’intolérance. Nous ne voulons laisser aucun espace dans le F S E aux forces de l’extrême droite. Il vaut donc mieux être clairs à ce sujet. C’est une proposition et elle devrait être discutée.
Revenant à la question de savoir qui peut participer à la préparation et au Groupe de Travail Européen, un dernier point reste ouvert après la réunion de Bruxelles : les partis politiques peuvent-ils y participer en tant que tels ?
Il s’agit là d’un point critique, dans certains pays certains partis politiques sont membres du mouvement. D’autre part, le conseil International du F S M avait dès le début décidé d’exclure tout parti politique en tant que signataire de la Charte des Principes.
Les partis politiques peuvent participer au F S M comme observateurs, leurs membres peuvent signer la Charte en tant qu’individus, ou en tant que membres d’organisations ou de réseaux, mais pas en tant que partis politiques.
Cette décision a été confirmée à la dernière réunion du Conseil International à Barcelone et il a été demandé au C S F de respecter ce critère.
Que devons nous donc faire pour trouver une solution ? Il nous va falloir continuer ici cette discussion afin de trouver si possible un compromis entre la décision du Conseil International et la réalité européenne.
Je m’arrêterai à ce point, Luciano vous parlera de l’organisation du G T E et vous proposera - pour le compte des Italiens - un moyen d’améliorer nos organisations et notre coordination.
Bruno vous donnera toute information nécessaire sur l’organisation et la logistique pour la réunion de Florence.
Dépêchons nous d’agir, tous ensemble, il est encore temps maintenant, demain il pourrait être trop tard.
ANNEXE III Proposition du G T E sur la Méthodologie et l’Organisation
Réunion F S E - Vienne - 11 Mai 2002
Lors de la Réunion de Bruxelles les 9 et 10 mars, nous avons défini les grandes lignes de préparation du F S E.
Nous n’avons pas formé un « Comité International » mais nous avons choisi de former un Groupe de Travail Européen auquel tout mouvement social ou réseau peut participer.
Aujourd’hui, nous tenons notre 2e Assemblée Générale, 2 ou 3 autres seront nécessaires et nous prévoyons que la prochaine aura lieu à Salonique en Grèce.
Nous avons aussi formé 3 groupes de travail spécialisés :
– Programme et structure du F S E
– Organisation
– Développement du Réseau
Finalement il fut décidé que 3 groupes spécialisés de ce type seraient constitués dans chaque pays.
Après deux mois, une évaluation aura lieu afin de voir ce qui a été fait et les problèmes rencontrés et de pouvoir ainsi améliorer nos méthodes et notre organisation.
Nous savons maintenant, ainsi que vous le dira Bruno Paladini où se tiendra le F S E, et il nous faudra être encore plus actifs.
Je voudrais faire une proposition basée sur l’expérience italienne ainsi que nous en avons discuté lors des réunions de notre groupe de travail le 22 mars et le 21 avril et par ailleurs, sur les discussions qui se sont tenues lors du Conseil International du F S M à Barcelone fin avril. Cela devrait permettre de rendre les groupes de travail spécialisés plus actifs et de finaliser le processus dans les 6 mois qui nous restent :
Cette expérience consiste en la Formation d’un groupe de travail sur la Charte des Droits sociaux et civiques qui est partie intégrante du cadre défini à Bruxelles. Il ne s’agit pas de créer un groupe qui aurait à rédiger la Charte, mais qui aurait à organiser le débat, à recueillir les propositions et à les amener à se confronter entre elles. Un tel groupe pourrait être constitué par celui chargé du Programme qui par la suite deviendrait autonome.
Un autre groupe autonome traitant de la communication semble nécessaire qui pourrait être constitué par celui chargé de l’Organisation et qui deviendrait autonome lui aussi.
Le Groupe de Travail Organisation sera également chargé de questions concrètes telles que la logistique, les voyages, les visas, les enregistrements, l’administration, et la recherche des financements. Tous ces points sont particulièrement importants et il nous faut être prêts pour la prochaine Réunion Continentale.
Le groupe responsable du Programme devra au cours de la présente réunion finaliser la structure du Programme du F S E. Ainsi que cela a été décidé à Bruxelles, la discussion commencera à partir de l’examen de la proposition italienne que le groupe de travail italien vous a fait parvenir il y a déjà quelques jours.
Le Groupe chargé de l’élargissement du Réseau devra accélérer les contacts avec les signataires de la Charte des Principes de Porto Alegre. Le Conseil International du
F S M devra informer tous les signataires du processus préparatoire du F S E .
Il y aura lieu également d’introduire davantage de sujets sociaux dans l’ordre du jour (travailleurs,jeunes,femmes,étudiants,migrants etc.) et cela avec une attention particulière à l’exclusion sociale ( chômeurs, SDF, sans papiers etc.).
Il y aurait également lieu, en vue de la prochaine Réunion Continentale de prévoir un espace de discussion avec les mouvements et les réseaux de l’autre côté de la Méditerranée ainsi qu’avec les peuples sans pays comme les Palestiniens et les Kurdes, ainsi que nous le faisons maintenant à Vienne pour accueillir l’Europe de l’Est.
A ce point, il nous faut résoudre le problème politique et opérationnel suivant :
Les groupes de travail spécialisés deviendront chaque jour plus complexes, ils devront être coordonnés et cela ne peut être fait de façon informelle.
Il nous faut être ouverts et transparents et cela pose le problème de la répartition des responsabilités. Se pose également la question de la coordination générale entre les groupes spécialisés car le processus préparatoire est complexe mais il doit préserver son unité.
En Italie, nous avons commencé par nommer un certain nombre de coordinateurs formant un réseau chargé de faire appel à toutes les bonnes volontés. Nous considérons que chaque groupe spécialisé devrait comporter de 3 à 5 coordinateurs, mais la question du nombre des coordinateurs reste ouverte et sera résolue de façon concrète par la suite.
De toute évidence il n’y aurait aucun sens à définir une méthode en Italie et une autre en Europe ! Les décisions sont prises au niveau européen et nous devons faire très attention à cela, le F S E n’est pas une affaire italienne mais européenne...c’est notre affaire à tous européens.
Il nous faut intégrer le national et le continental et notre proposition est d’utiliser la même méthode dans toute l’Europe. Il y aurait les coordinateurs italiens et ceux des autres pays européens , cela constituerait un groupe de 30 à 60 personnes qui formerait un réseau européen, leur nombre n’est toutefois pas un problème, juste un ordre de grandeur.
Le réseau des coordinateurs garantirait la coordination soit en se réunissant soit en communiquant électroniquement entre deux réunions générales aux cours desquelles les décisions politiques sont prises et les lignes directrices décidées.
Il s’agit là d’une solution ouverte aux problèmes opérationnels et politiques. Nous devons être transparents ! Chacun devrait savoir que le processus du F S E fait partie de celui du F S M,comme nous l’a rappelé Raffaella Bollini.
Le Conseil International du F S M a discuté les structures du processus préparatoire du Forum Continental et propose que des Comités d’Organisation continentaux en soient chargés chacun constituant un « Secrétariat Exécutif ».
Les décisions prises à Bruxelles, basées sur la réalité et le pluralisme des mouvements et des réseaux européens nous ont amenés à choisir un schéma plus ouvert, joignant expérience,capacités et une large implication.
Nous considérons donc qu’une structure basée sur des réunions générales du Groupe de Travail Européen plus un réseau de coordinateurs constitue une bonne solution pour le processus préparatoire européen en harmonie avec le processus global du F S M.
Telle est la méthodologie et l’organisation que nous proposons pour les discussions en groupe et pour la plénière de la Réunion de Vienne.
Enfin nous ne saurions trop insister sur la nécessité pour chacun, chaque mouvement ou réseau de s’engager à être présent dans tous les groupes de travail car nous devons pousser à la réalisation totale de ce processus.
Nous avons fait le premier pas à Bruxelles avec succès. Ici à Vienne il nous faut faire le deuxième. Il sera plus difficile,car il nous faudra définir en détail notre méthodologie et notre organisation . Mais il nous faut le faire ici et maintenant.
Luciano Muhlbauer
Groupe de travail italien du FSE
ANNEXE IV - Compte-rendu de la commission « programme »
1. Y il avait un accord général que la proposition italienne pour un programme pour le FSE était bonne, mais qu’il fallait le réorganiser dans certaines parties, surtout celle concernant les « conférences ».
* Diverses contributions allaient dans le sens d’accorder une place majeure a la montée de l’extrême droite en Europe, en y incluant le racisme et la migration ; être plus précis dans le vocabulaire qu’on utilise : si on veut parler de fascisme, racisme et capitalisme il faut le dénommer comme cela ;
* le titre « démocratie et citoyenneté » comme titre de la troisième conférence est mis en cause ;
* les camarades de l’Europe de l’Est souhaitent une conférence (d’une matinée) qui s’occupe spécialement de la situation dans cette région ; en même temps ils souhaitent figurer parmi les orateurs dans les autres conférences, pour décliner chaque thème selon leur situation ;
* proposition de ne pas tenir toutes les conférences concernant un « thème » pendant une seule journée, ce qui signifie traiter chaque jour un autre thème, mais de les tenir en parallèle chaque jour pour permettre un maximum de transversalité entre les thèmes ;
* il manque les témoignages ans la soirée ;
* plus généralement le programme doit être conçu de façon à ce que des initiatives ou organisations qui vont adhérer plus tard au processus de préparation du FSE puissent intégrer leur propositions.
2. La plupart des contributions ont mis le doigt sur « ce qui manque » :
* ne parler pas seulement de l’OMC, mais aussi bien du FMI et de la BM ; ce qui permet d’ailleurs d’étudier mieux les conséquences de leurs interventions en Europe de l’Est ;
* la révision des systèmes d’éducation doit être un point majeur ;
* concrétiser le point « guerre » par rapport aux guerres en cours :
Palestine, Irak...
* plus globalement les répercussions du 11 septembre : la discrimination vis a vis des communautés musulmanes, de l’Islam ; la guerre et les logiques sécuritaires ; répercussion sur les jeunes, sur les systèmes sociaux ;
* les italiens souhaitent intégrer une conférence sur les Balkans, avec l’appui des initiatives de pays de l’Est ;
* la démocratie et le droit des peuples a l’autodétermination ;
* le rapport entre l’UE et les Etats-Unis ;
* quand nous parlons de l’Europe nous ne nous bornons pas aux limites de l’UE ; par contre il faut traiter de l’UE en particulier et sous bien d’aspects, puisque c’est elle qui nous cause de sérieux problèmes dans la vie quotidienne de nos sociétés et qu’elle peut être considérée comme une forme « particulière » de la mondialisation ;
* la proposition italienne, d’accorder un poids spécifique à la charte des droits fondamentaux fait référence a l’UE ; il faut y ajouter la Convention et ses propositions d’une constitution européenne ; (y est lie le rôle des ONG dans la Convention) ;
* manque le thème « Travail » : la flexibilité, la précarisation du travail, le revenu social et salarial au niveau européen, etc. ;
* la santé, plus généralement les systèmes de protection sociale ;
* les syndicats sont mis sur le même pied que les partis et les institutions - c’est à dire considérés purement comme un partenaire de « dialogue » ; mais ils sont un mouvement social, même le plus fort et le mieux organise, s’ils se mettent en marche ; il faut donc ouvrir une espace de débat sur les luttes syndicales mais aussi la crise du mouvement syndical dans le cadre des séminaires et des ateliers ; il faut opérer à ce que les syndicats membres de la CES participent au FSE sur la base de la charte de PA ;
* les femmes demandent qu’on prévoit, dans l’espace « dialogue », aussi un dialogue entre mouvement sociaux et féministes ; plus généralement le genre doit être un aspect qui traverse toutes les conférences et une grande partie des séminaires ; a part cela il faut développer une conception comment la question du patriarcat et du féminisme peut trouver une place importante dans le FSE, qui permettrait de nouer des liens effectifs avec le mouvement des femmes ;
* par ailleurs aussi bien les femmes que les camarades d’Europe de l’Est ont soulevé la question de fonds nécessaires a ce qu’ ils puissent participer a part entière e la préparation et au déroulement du FSE ; aussi bien la marche mondiale des femmes que les groupes de l’Est ont souligne leur détermination de participer aux travaux préparatoires ;
* un autre aspect qui a été fortement souligne était le souhait, que le FSE soit oriente vers l’action - certains ont soutenu que c’était la seule manière d’intégrer les jeunes en nombre considérable.
Proposition était faite d’ajouter dans l’espace « Alternatives » un volet « Actions » ;
* a cela s’ajoute la préoccupation que le FSE ne reste pas colle a la critique mais rende visible ses propositions d’alternative ;
* et finalement il faut un espace qui permet une réflexion du mouvement sur lui-même.
3. Finalement ont été soulevés des points de méthode :
Il faut articuler au maximum les différents thèmes, formuler chacun d’eux comme critique et comme alternative, créer un maximum de transversalités, permettre le maximum de synergies entre les groupes et les mouvements. Les « clefs d’interprétation » proposés par les Italiens peuvent être utiles a l’égard. La conception structurelle reste beaucoup à être travaillée.
Une question est restée ouverte : Qui décide des orateurs ?
Finalement nous avons discute de comment nous pouvons continuer le travail d’élaboration a un niveau européen ; il en est sorti la proposition de se revoir le 10 juin a Rome pour mettre au point au maximum le programme. Cette rencontre devra permettre de fixer au maximum un cadre cohérent pour le programme, les détails pouvant être remplis plus tard.
Les structures nationales qui préparent Florence sont priées de soumettre leurs propositions jusqu’au 7 juin a la coordination italienne qui se charge de résumer le tout jusqu’au 10. Les délégations nationales décideront qui envoyer a Rome.
Divers ateliers ont été proposes pour permettre une meilleure préparation au niveau européen : sur la Charte ; sur l’extrême droite ; sur l’Est ; sur l’UE ; sur le travail ; sur le patriarcat ; sur l’éducation ; la guerre ; le racisme et les « minorités » ; l’Europe dans le monde. Ces ateliers et d’autres devront être mis en place à partir de Rome ou, au plus tard, de Salonique.
ANNEXE V Compte-rendu du groupe de travail sur l’organisation
Vienne, 11 et 12 mai 2002
Communication
Discussion difficile et longue qui n’a pas abouti, sujet évidemment sensible pour les Italiens (collusion entre pouvoir politique et médias), pas de décision en particulier sur la proposition de créer un groupe de travail spécifique sur ce thème.
Inscriptions
Ouverture des inscriptions : 1er juin 2002
Clôture : 15 octobre 2002 (date au-delà de laquelle les organisateurs à Florence ne peuvent plus garantir l’accueil, mais non exclusive pour les participants de dernière minute qui devront s’organiser eux-mêmes).
Les organisations doivent évidemment faire tout leur possible pour que tous leurs membres soient inscrits avant le 15 octobre.
Date limite d’inscription aux ateliers : 15 septembre 2002
Prix de l’inscription : 50 € pour le 1er inscrit des organisations, 25 € ensuite.
5 ou 10 € pour jeunes et chômeurs.
Traduction
2 propositions ont été avancées, décision doit être prise à la prochaine réunion de Salonique :
La ville de Florence a proposé de financer les frais de traduction avec des professionnels pour 75.000 € (somme qui, en cas de refus, ne pourra pas être affectée à un autre poste de dépense).
Travailler avec des traducteurs militants bénévoles (dont certains peuvent d’ailleurs être aussi des professionnels) a plusieurs intérêts : connaissance des sujets, disponibilité, pérennité des contacts pour les réunions européennes ou internationales qui suivront, etc. En revanche, il faut prévoir une organisation spécifique pour les accueillir à Florence. Laurent Jesover propose de préparer pour Salonique un budget, nombre de traducteurs, et modalités de préparation et d’accompagnement.
Langues proposées provisoirement : italien, espagnol, anglais, français, allemand, portugais, grec, russe.
Logistique
L’espace prévu pour la tenue du FSE est parfaitement adapté aux besoins : 4 salles principales de 2.000 à 2.500 places, 36 salles de 200 à 500 places et 50 petites salles de 50 places. Un espace particulier sera réservé au centre médias, et le hall d’exposition aux stands des organisations (avec participation financière).
À l’extérieur, d’autres lieux seront aussi disponibles pour autres activités ou évènements culturels.
Logement : 5.000 places dans écoles, centres sociaux et autres lieux institutionnels mis à disposition par la ville. Plus 5.000 places dans hôtels.
Transport sur place : navettes de la municipalité entre les différents lieux d‘hébergement et le Forum.
Finances
Le groupe a demandé aux amis italiens de préparer le plus vite possible un budget prévisionnel du FSE. Les autorités locales s’investissent largement et apporteront un soutien financier conséquent. Les autorités locales s’investissent largement et apporteront un soutien (supprimer financier) conséquent.
Plusieurs membres du groupe de travail se sont prononcés, par principe, pour un refus de tout « sponsoring » (financier ou en nature) d’entreprises à vocation uniquement commerciale.
Également par principe, les Européens de l’Ouest doivent participer normalement à leurs frais de séjour, les aides au niveau du voyage et de l’hébergement étant réservées aux Européens de l’Est et autres participants à faibles ressources (pays de la Méditerranée, par exemple).
Voyages
Chaque collectif national se charge directement de l’organisation des voyages et étudie quelles sont les conditions les plus avantageuses pour tous (notamment pour les jeunes).
Site Web
Décision est prise de lancer le site du FSE le plus rapidement possible. Le nom de domaine est déposé chez Gandi par le RAS www.fse-esf.org
Celui-ci sera géré techniquement par une petite équipe de travail comprenant pour le moment 4 italiens, 1 autrichien, 1 portugais, 1 anglais et 1 français, de telle manière que cette équipe soit liée aux différents besoins et sources d’information nationale. Cette équipe s’agrandira au fur et à mesure.
Le contenu du site a été déterminé. Il revient à l’équipe de mettre en place dès que possible ces informations sur le site. L’équipe fera des propositions au comité organisation puis à la plénière de la prochaine réunion de juillet afin de compléter ces informations. Ainsi de suite jusqu’à la dernière réunion générale, seule habilitée a décidé le type d’information à mettre en ligne.
Les types d’information qui seront mis en ligne.
1- Administratives (toutes les informations données par le groupe logistique de Florence, en particulier les inscriptions au FSE et autres informations utiles)
2- Préparation. (tous les rapports des réunions Bruxelles et Vienne)
3- Listes (présentations des listes et contact pour les inscription : la liste générale (la liste des organisations qui y ont déjà souscrit sera publié), les listes des 3 commissions, les listes régionales ou nationales)
4- Initiatives (possibilité pour chaque organisation de publier une annonce directement pour prévenir de réunions de travail ou publique liée à la préparation du FSE dans son pays)
5- Contacts (listes des différents contacts non seulement « centraux » liés à la préparation du FSE mais plus encore en fonction des thèmes, des différents acteurs et diverses organisations).
ANNEXE VI - Répartition des taches pour élargir le réseau
Un grand nombre de réseaux européens ont maintenant des représentants à Bruxelles. C’est le cas des syndicats de salariés (CES) et de paysans (CPE), de nombreuses ONG et associations (EAPN, forum de la société civile, solidar, etc). Un effort particulier devra être fait en leur direction et la Lega Ambiente (Italie), dont le représentant à Bruxelles était présent à Vienne, se charge de prendre les contacts et de préparer d’éventuelles réunions.
Il se charge également des prises de contacts avec les grandes ONG et le réseau des amis de la terre (GreenPeace étant contacté par ATTAC France) ainsi qu’avec le réseau « WTO » (ATTAC France le fera également).
Les associations de solidarité avec les immigrés seront suivies par ARCI (Italie) pour le réseau United, ATTAC France pour le réseau SOS Racisme et la délégation autrichienne pour les associations liées aux nationalités d’origine (turcs, kurdes, etc.).
Les réseaux de lutte pour la paix seront contactés par ARCI (Italie) et Globalise Resistance (UK).
Les réseaux liés à la jeunesse, en y incluant l’Action Globale des Peuples, seront contactés par le MRG (Barcelone) et la délégation allemande.
Les réseaux de solidarité avec les peuples sans nations et les tziganes seront contactés par ARCI (Italie).
Les coopératives seront contactées par ATTAC France et Solidarité (Russie).
Les organisations syndicales de la CES seront contactées par le groupe de travail elargir le Réseau italien et, parallèlement, une réunion de syndicalistes se tiendra à l’initiative du « Groupe des 10, Solidaires » (France) et des S.in.Cobas (Italie) à Paris en juin.
Les réseaux féministes et de défense des droits des femmes seront contactés par le réseau européen de la marche mondiale des femmes.
Les réseaux de défense des droits de l’homme seront contactés par Globalise Resistance/UK (Amnesty) et ATTAC France (FIDH). Des réseaux d’ONG sur les droits de l’homme installés à Genève seront contacté par les militants macédoniens.
Les réseaux en solidarité avec l’Asie seront contactés à l’occasion de la tenue de la conférence de l’ASEM à Copenhague des 19 au 22 septembre. ATTAC Institutions Européennes s’en charge.
Les contacts avec le pôle Europe de l’assemblée mondiale des parlementaires (créée à Porto Alegre), ATTAC IE.
ANNEXE VII - Compte rendu de la réunion des militants d’Europe de l’Est
La rencontre des pays d’Europe centrale, d’Europe de l’Est et des Balkans, qui a eu lieu vendredi 10 mai, était une des priorités des organisateurs à Vienne. C’était un premier pas dans l’intégration des mouvements sociaux dans le processus du FSE. En effet, c’est une première qui fait date, étant donné l’isolement de ces mouvements jusqu’ici non seulement de ceux de l’Europe occidentale mais aussi de ceux des autres pays de la région. 12 pays étaient représentés par environ 40 personnes. En Hongrie, avant Vienne il y a eu une rencontre préparatoire des mouvements, ce qui était, dans ce pays également, une première qui promet. Cette remarquable représentativité était en grande partie due à la proximité de la rencontre (dans les couloirs plusieurs participants exprimaient leurs inquiétudes quant à leur possibilité de poursuivre la participation aux prochaines rencontres préparatoires pour des raisons financières).
Les problèmes évoqués concernant la région étaient le déficit de la représentation et de la démocratie, les effets néfastes dus à la perspective de l’élargissement de l’ UE sur les salaires (Alternative socialiste, République Tchèque ), les inégalités générées par le néolibéralisme (Bankwatch, Croatie) et la faiblesse des mouvements sociaux, en particulier du mouvement syndical (Alternative, Russie).
Des participants ont proposé que le FSE développe des alternatives concernant l’environnement (Bankwatch, Croatie ; Attac Hongrie ; Balkan Social Forum, Croatie), les politiques de développement (Bankwatch, Croatie ; Attac Hongrie), et qu’il mette en avant la revendication du droit au travail, la répartition équitable du temps de travail, l’accès à la culture (Attac Hongrie) et la protection de la santé.
Plusieurs initiatives ont été présentées pour renforcer la coopération des mouvements sociaux de la région : une université d’été à Korcula (Serbie-Monténégro), une conférence sur la mondialisation et sur les problèmes spécifiques des pays de l’ex-bloc soviétique (Russie), un inventaire fait pays par pays des problèmes créés par les politiques de l’ajustement structurel dans le domaines de la santé, de l’éducation, du droit de travail puis synthétisé et publié par Attac Hongrie.