25 août : Jilani Hammami (Parti des travailleurs)
http://lapresse.tn/25082016/119079/le-dernier-mot-au-parlement.html
(...) Du côté du Front populaire, Jilani Hammami, député frontiste, explique pourquoi le Front a décidé de voter contre le gouvernement Youssef Chahed bien avant que le chef du gouvernement dévoile demain son programme.
« Nous votons, en réalité, contre la lutte d’engagement adressée par Slim Chaker au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale, acceptant toutes leurs conditions en contrepartie des crédits qui seront accordés à la Tunisie. D’ailleurs, le FMI attend que le gouvernement Youssef Chahed obtienne la confiance du Parlement pour libérer un montant de 350 millions de dollars américains déjà accordés à notre pays ».
Jilani Hammami révèle : « La lettre d’engagement signée par Slim Chaker au nom du gouvernement tunisien comprend 112 pages détaillant tout ce que le gouvernement est disposé à appliquer pour encaisser les crédits de la part du FMI et de la Banque mondiale ».
26 août : Nizar Amami (LGO) exhorte Chahed d’arrêter les négociations sur l’ALECA
http://africanmanager.com/07_tunisie-un-depute-exhorte-chahed-darreter-les-negociations-sur-laleca/
Nizar Amami, député du Front Populaire à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), a affirmé ce vendredi 26 août 2016 lors de la séance plénière consacrée au vote de confiance au gouvernement de Youssef Chahed que son parti ne votera pas en faveur du gouvernement, ni pour sa politique, ni pour son programme.
Il a, dans le même cadre, indiqué que Youssef Chahed est un expert en agriculture et qu’il aurait dû arrêter les négociations sur l’ALECA (Accord de libre-échange complet et approfondi) et appeler à un dialogue national dans ce sens.
http://africanmanager.com/51_tunisie-chahed-a-fait-forte-impression-chez-les-deputes/
« Youssef Chahed n’a fait que vendre des illusions » a lancé le député Nizar Amami (FP), rappelant la présumée lettre d’intention adressée par la Tunisie au Fonds monétaire internationale (FMI), dans laquelle « elle s’engage à adopter des politiques douloureuses ».
Le député du Front Populaire, Nizar Amami a déclaré lors de son allocution à l’Assemblée des représentants du peuple ce vendredi 26 août 2016 que le vrai discours du chef du gouvernement désigné, Youssef Chahed n’était qu’une déclaration d’intentions destinée au Fonds Monétaire International qui a recommandé à la Tunisie, « des politiques douloureuses »
26 août : Ammar Amroussia (Parti des travailleurs) : Le gouvernement Chahed est un poids plume face aux revendications sociales !
Le député du Front populaire à l’ARP, Ammar Amroussia, a réagi, dans une déclaration à Express Fm ce vendredi 26 août 2016, au speech du chef du gouvernement Youssef Chahed, au démarrage de la séance plénière consacrée au vote de confiance.
M. Amroussia estime que les propos de M. Chahed était attendus, qu’ils n’apportent presque rien de nouveau, à part la forme « où il y a beaucoup de démagogie et une volonté d’induire en erreur ». Ainsi, il explique que lorsque le chef du gouvernement a choisi d’introduire des jeunes dans son gouvernement, il n’a pas résolu le problème des jeunes, et lorsqu’il parle de lutte contre la corruption et la contrebande, il était lui-même membre du gouvernement où ces fléaux ont proliféré !
Ammar Amroussia considère que le plus grave est l’absence d’un programme pour ce gouvernement, en affirmant que l’Accord de Carthage n’a rien apporté de tangible et que tout se résume dans le message de bonnes intentions délivré ce matin par Youssef Chahed et où ce dernier évoque les mesures douloureuses qu’il doit mettre en place.
Dans ce cadre, l’élu souligne que M. Chahed n’a pas respecté la première mesure qu’il veut mettre en place : une politique d’austérité, avec son gouvernement de 40 membres !
Pour lui, il est évident que la politique d’austérité va se faire sur le dos du peuple tunisien, avec le gel des recrutements dans la fonction publique et plus de privatisation.
« Nous pensons que la situation est difficile mais ce gouvernement est loin d’être un gouvernement d’union nationale ! Il s’agit d’un gouvernement de quotas partisans, un gouvernement d’allégeance, un gouvernement qui porte le poids du régionalisme et de la famille : un gouvernement poids plume face aux revendications sociales », a martelé M. Amroussia.
26 août : Zied Lakdhar (PPDU-Front populaire)
http://africanmanager.com/51_tunisie-chahed-a-fait-forte-impression-chez-les-deputes/
Zied Lakdhar affirme ne percevoir aucune nouveauté dans le discours de Youssef Chahed qui, a-t-il estimé, sous-tend uniquement l’engagement à exécuter le plan quinquennal décidé par le gouvernement sortant.
Le chef du gouvernement désigné qui a fait montre de détermination à user de la force et de la loi pour faire face aux protestations, n’a, cependant, pas proposé de solutions aux problématiques à l’origine de ces protestations, ni avancé une position claire quant à la manière dont il entend traiter les engagements du gouvernement précédent envers les différentes institutions internationales, a soutenu Zied Lakdhar.
Le dirigeant du FP dit, également, déceler une nouvelle approche de communication dans le discours de Chahed qui, selon lui, a tenté de pallier les lacunes communicationnelles du chef du gouvernement sortant.
26 août : Hamma Hammami : « Youssef Chahed a pris part au naufrage du navire, et aujourd’hui il veut le sauver »
Invité de Studio Shems du Vendredi 26 Août 2016, le porte parole du Front Populaire, Hamma Hammami a fait part de son étonnement à l’égard de l’aspect contradictoire du chef du gouvernement désigné, Youssef Chahed, en déclarant : « il a pris part au naufrage du navire, et aujourd’hui il veut le sauver », il poursuit et ajoute : « n’était-il pas au pouvoir ? n’avait-il pas connaissance de la situation du pays. »
Hamma Hammami a indiqué : « Youssef Chahed parle aujourd’hui des précédents gouvernements, comme s’il n’était pas concerné par ces gouvernements…tout le monde parle d’une crise mais personne n’en évoque les raisons ».
Le porte parole du Front Populaire a ajouté : « les choix économiques est l’une des raisons de l’échec des gouvernements précédents, puisqu’ils ont suivi la même politique qui était adoptée par Ben Ali ».
Dans un dernier point abordé, Hammami a tenu à faire porter la responsabilité de ces échecs à toutes les parties concernées.