Le régime dictatorial poursuit sa politique d’extermination de notre peuple. L’aube du 21 août 2013 a vu mourir de centaines de Syriens, dont un nombre important de femmes et d’enfants, victimes des armes d’extermination que sont les gaz toxiques et l’utilisation incontestable d’armes chimiques, dans les quartiers de la Ghouta orientale, la banlieue de Damas, et ce, dans le cadre de l’attaque militaire la plus violente du régime menée depuis ce matin sur ces zones révoltées.
Depuis plus de deux ans, la liste des sévices et des sacrifices consentis par les masses de notre peuple ne cesse de s’allonger. Il est impossible de recenser les centaines de milliers de martyrs, de blessés, d’emprisonnés et les millions d’exilés et de réfugiés. La torture de notre peuple, qui n’en peut plus, se prolonge. Ses cris se perdent dans l’air et un silence mortel engloutit la conscience humaine.
Le massacre et la coercition de notre peuple se poursuivent, perpétrées par la machine de mort et de destruction d’un régime qui dépasse le fascisme par sa sauvagerie. C’est une tragédie que le monde n’a pas connue depuis bien longtemps, la tragédie d’un peuple insurgé pour sa liberté et sa libération des griffes d’un régime dictatorial, sauvage de par sa répression et sauvage de par son exploitation des opprimés de notre pays, au service des intérêts d’une petite clique de bourgeois.
Notre révolution n’a pas d’allié sincère, à l’exception des révolutions des peuples de la région et du monde et des militants qui œuvrent à se libérer des régimes obscurantistes, oppresseurs et exploiteurs.
Cet acte criminel et odieux de la clique au pouvoir contre des civils isolés s’inscrit avec cynisme vis-à-vis de l’existence humaine et ce, au moment même où les forces contre révolutionnaires ont commencé à organiser leur attaque contre les révolutions au niveau régional, dirigées par l’Arabie Saoudite et ses alliés. Le régime y aura trouvé une occasion pour commettre son massacre abominable. Pourtant notre peuple révolté et déterminé, éprouvé par ses blessures, continuera sa résistance contre les tyrans criminels, leur infligera une défaite et les sanctions qu’ils méritent pour leurs crimes.
Nous enterrerons nos morts et embaumerons nos blessés. Nous n’en serons que plus déterminés et résolus dans notre lutte pour la chute du régime assassin et prédateur et la victoire de notre révolution populaire.
Pour l’édification de la Syrie de la liberté, de la Justice, de l’égalité et de la justice sociale
Ni Washington, ni Moscou
Ni Riyadh, ni Téhéran
Gloire aux martyrs,
Guérison aux blessés
Victoire pour la révolution populaire
Tout le pouvoir et toute la richesse au peuple
Courant de la Gauche révolutionnaire
Damas, 21 août 2013