La FTCR et le CRLDHT dénoncent la féroce répression qui s’est abattue contre les manifestants des gouvernorats de Sidi Bouzid et Kasserine qui réclamaient du travail et un juste développement économique pour leurs régions qui ont versés un lourd tribut lors du déclenchement de la révolution en décembre 2010.
Le CRLDHT et la FTCR exigent la libération immédiate de toutes les personnes arrêtées durant ces événements et demandent au gouvernement d’abandonner sa politique répressive contre les mouvements sociaux qui ne sont que l’expression pacifique du refus des Tunisiennes et des Tunisiens du mépris des autorités pour leurs légitimes revendications. La criminalisation des luttes sociales n’est pas digne d’un gouvernement issu de la révolution, qui a arraché aux prix de lourds sacrifices en vies humaines la liberté d’expression et de revendication.
La FTCR et le CRLDHT saluent la grève de la faim des trois députés de l’assemblée constituante pour réclamer la libération des personnes arrêtées à Menzel Bouzaiene et dans les gouvernorats de Sidi Bouzid et Kasserine. Les députés sont Mohamed Brahmi, Ahmed Khaskhoussi et Mohamed Taher EI llah. Le CRLDHT et la FTCR expriment aussi leurs entières solidarités avec les manifestants qui réclament aussi la libération de tous les arrêtés.
La FTCR et le CRLDHT saluent le mouvement de grève de la faim entamé par les salariés des Journaux d’ « Essabah » qui réclament la satisfaction de leurs revendications face à des responsables nommés par le gouvernement.
Le CRLDHT et la FTCR demandent au gouvernement d’arrêter sa politique de nomination de responsables administratifs proche de lui mais incompétents et insensibles aux problèmes des gens. Il est urgent de rétablir un climat de confiance et de dialogue avec les différents mouvements sociaux qui refusent de payer le prix de la crise sociale et économique.
HALTE A LA RÉPRESSION DES MOUVEMENTS SOCIAUX