Les élections du samedi 8 mars 2008 ont résonné comme un tremblement de terre dans la vie politique malaise. La coalition au pouvoir, le Barisan Nasional (BN, front national) et son principal parti l’United Malays National Organisation (UNMO) ont subit leur plus importante défaite électorale depuis l’indépendance en 1957.
La coalition qui détenait jusqu’alors 198 des 220 sièges au parlement n’a remporté que 127 sièges et passe la main dans 5 des 13 Etats de la fédération. C’est une importante victoire pour l’opposition, le Pakatan Rakyat (PR, Alliance du Peuple), qui met fin à la majorité des 2/3 détenue par le BN depuis 40 ans et qui lui permettait de passer toutes les lois qu’il voulait au parlement. C’est aussi un signe que la société malaisienne aspire à des changements profonds.
Le contrat social malaisien
Héritage de la colonisation britannique, l’organisation de la société malaisienne se fait sur des bases raciales si ce n’est racistes.
Différents groupes, en particulier les Malais, les Chinois et les Indiens (les trois principaux groupes ethniques composant la Malaisie représentant respectivement 60%, 25% et 8% de la population) vivent de manière quasi séparée avec leurs quartiers, leurs écoles, leurs commerces, leurs clubs, etc...
Durant la colonisation, les britanniques ont fait venir en Malaisie des dizaines de milliers d’indiens pour travailler dans les plantations d’hévéas et les mines de fer. Les Chinois vinrent librement, migrants pauvres du sud de la Chine, mais la communauté s’enrichit au point qu’aujourd’hui ils contrôlent l’essentiel du commerce du pays. Lors de la décolonisation, les britanniques négocièrent la citoyenneté aux Chinois et aux Indiens en échange d’avantages donnés aux Bumiputeri, les fils du sol, dans leur grande majorité des Malais musulmans. La Malaisie devint une monarchie constitutionnelle, le trône étant partagé à tour de rôle par l’un des neufs sultans héréditaires de la péninsule. Les coutumes malaises furent au cœur de la construction de la fédération et l’Islam en devint la religion. L’UMNO fut, dès l’indépendance, le parti des intérêts de la communauté malaise, qui dominait la vie politique, et en conséquence la principale force du pays.
En 1969, l’alliance électorale dirigée par l’UMNO essuya un revers électoral important. Des émeutes raciales éclatèrent, opposant les deux principaux groupes ethniques – les Malais et les Chinois. Les événements débutés le 13 mai 1969 aboutirent à la fin du pouvoir du premier ministre en place Tunku Abdul Rahman, qui représentait la vieille aristocratie malaise, au profit de représentants de la classe capitaliste malaise naissante.
Ces événements constituèrent le début d’une nouvelle page de l’histoire du pays durant laquelle cette nouvelle classe capitaliste assit son pouvoir, notamment à travers la mise en place de la Nouvelle Politique Économique, la NEP. La répression et le climat de terreur instillé dans les populations non malaises à la suite des émeutes permirent d’imposer cette politique en faveur d’une seule des composantes de la Malaisie. Depuis cette période, le spectre d’émeutes raciales a permis à l’UMNO et à son aile jeune en particulier d’intimider tous les mouvements pour les droits civiques [1].
La suprématie malaise
A la fin des années 60, les Bumiputeri ne possédaient que 2,4% des actions des entreprises, la communauté chinoise en possédait 27,2 % alors que plus de 60% étaient détenues par des étrangers. Implantée en 1971, la Nouvelle Politique Économique (NEP) fut présentée comme une politique ayant pour objectif, à travers la discrimination positive, de redistribuer équitablement les richesses et d’éradiquer la pauvreté au sein de toutes les communautés et de forger une unité nationale.
En fait, principalement cantonnés dans l’agriculture et ayant un bagage éducatif et une situation économique très inférieurs aux non malais, en particulier les Chinois, les Bumiputeri furent les grands bénéficiaires des mesures mises en place concernant l’accès à la terre, le recrutement des fonctionnaires, l’obtention de licences pour certains métiers, les bourses scolaires, l’accès au logement, etc.. Ces mesures se voulaient temporaires mais en 1990, la NEP fut remplacée par la Politique de Développement National (PDN) dont l’esprit ne différait pas de celui de la NEP puis en 2000 par la Politique de Vision Nationale (NVP).
Les différentes actions de discrimination positive permirent effectivement l’émergence d’une classe moyenne malaise. Mais cette politique devint synonyme de privilèges malais et façonna une idéologie de plus en plus ouvertement raciste.
La suprématie de l’UMNO trouva son expression dans le concept raciste de Ketuanan Malayu, la « domination malaise ». Parallèlement, des lois toujours plus répressives furent mises en place pour assurer cette suprématie et strictement contrôler une société de plus en plus profondément divisée [2]. Elles servirent un Etat autoritaire dont l’objectif principal était un développement économique rapide. Sous la houlette de Mahathir Mohamad, Premier Ministre de 1981 à 2003, le concept de « modèle asiatique » fut élaboré et développé. Des mesures libérales destinées à favoriser les investissements furent mises en place, accompagnées d’une législation du travail très restrictive pour les travailleurs. Parallèlement, le pluralisme politique fut perçu comme une menace à la stabilité politique et les intérêts économiques plus importants que les droits individuels. Au nom du développement économique, la justice fut mise au pas et les « valeurs asiatiques » opposées aux droits humains taxés de « valeurs occidentales ». La liberté d’expression fut sérieusement limitée, tous les médias strictement contrôlés par le pouvoir en place. Des lois répressives sur la sécurité intérieure, les médias, la sédition, les secrets d’État, les universités, les religions et relations inter-ethniques permirent un strict contrôle des individus et des organisations.
Tensions entre communautés
Alors que toutes les enquêtes et recherchent montrent que les objectifs de la NEP sont depuis longtemps atteints, aucun gouvernement ne veut remettre en cause « ces privilèges statutaires » et la position spéciale des Malais au sein de la société. Cette politique de « privilèges acquis » a contribué à aggraver les tensions entre communautés. Les Chinois ne veulent plus payer les privilèges des Malais alors qu’ils se sentent bridés tant en matière d’accès au crédit bancaire que d’accès à l’emploi public et à l’éducation. En novembre 2007, les Indiens se sont révoltés contre la place de citoyens de seconde zone qui leur est attribuée. Depuis 1950, date de l’indépendance de la Malaisie, le gouvernement a fait peu de cas des difficultés de la communauté indienne et a laissé impunis les destructions de temples hindous (destinées à la spéculation foncière). Plutôt que de prendre en compte les demandes des indiens qui se révoltaient pour la première fois dans l’histoire de la fédération, le gouvernement a réagi par la force en arrêtant des dirigeants de l’Hindu Rights Action Force (HINDRAF), organisatrice de la manifestation du 25 novembre 2007. Depuis trois dirigeants restent détenus dans le cadre de la loi sur la sécurité intérieure (ISA- Internal Security Act) qui permet la détention arbitraire illimitée et sans jugement [3] de toute personne convaincue de menace à la sureté de l’État.
Quant aux Malais, tous n’ont pas la chance d’être bien connecté et de profiter de la manne. La NEP n’a pas permis à tous les Malais de s’enrichir. Les paysans malais sont pour leur part rester relativement pauvres. La NEP a plutôt contribué à créer une caste d’hommes d’affaires influents au sein de l’UMNO et bénéficiant des contrats de l’État. Affaire et politique sont étroitement liés et les avantages tirés de la NEP sont très largement utilisés par les membres de l’UMNO pour fidéliser le vote des Malais, s’enrichir personnellement et assoir leur position au sein du parti.
Le mouvement social s’invite
L’opposition au BN a vu le jour à la suite des mouvements de protestation de septembre 1998, appelés « Reformasi ». La mise à l’écart, puis l’emprisonnement de Anwar Ibrahim, alors vice premier ministre et président de l’UMNO, furent à l’origine de puissantes mobilisations puis de la création d’un front d’opposition à la coalition au pouvoir, le Barisan Alternatif (BA, Front Alternatif). Cette coalition comprenait les principaux partis de l’opposition, le Parti Se Islam Malaysia (PAS, Parti Islamique Malais), le tout nouveau Parti Keadilan Rakyat (Parti de la Justice du Peuple), dirigé par Wan Azizah Wan Ismail, la femme d’Anwar et le Parti d’Action Démocratique (DAP), un parti d’obédience chinoise.
Déclenché par la chute brutale d’Anwar, qui contestait les mesures prises par Mahathir pour sauver des entreprises amies de la débâcle causée par la crise de 1997, le mouvement Reformasi démontrait un puissant désir de changements démocratiques et de plus de justice en Malaisie. Les demandes des manifestants reflétaient aussi la volonté d’un réel pluralisme politique. Ce mouvement n’aboutit pas à la chute de Mahathir, mais il ternit durablement sa réputation et mina son emprise sur le pouvoir. Durant les élections générales de 1999 qui suivirent la crise économique et financière de 1997 et le mouvement Reformasi, le BA réussit à saper l’influence du BN et de l’UMNO, en particulier dans ses bastions électoraux, c’est-à-dire dans les États ruraux à majorité malaise. La perte d’influence de l’UMNO conduisit à une résistance à Mahathir au sein même du parti et à son retrait en 2003 (après 22 ans au poste de premier ministre) au profit d’Abdullah Ahmad Badawi, l’actuel premier ministre.
Alternance politique
Les élections de 1999 ont ouvert une période politique de remise en cause de l’organisation raciale de la société, et ont montré la volonté des Malaisiens d’obtenir des avancées démocratiques. Cela s’est traduit en particulier par une alternance politique à toutes les élections depuis 1999.
En 1999, L’UMNO perdit son titre de champion de la cause malaise, acquis dès sa constitution en 1946. C’est le PAS, un parti islamique ultra conservateur, et non le Parti Keadilan Rakyat de Anwar qui constitua aux yeux de l’électorat malais une alternative à l’UMNO et sortit vainqueur des élections. Cette victoire fut de courte durée car le PAS subit un revers de fortune lors des élections suivantes en 2004. Ce que les dirigeants du PAS avaient pris pour une acceptation de leur politique pro-islamique n’était probablement qu’une manière pour les Malais de montrer leur désenchantement à l’égard de Mahathir et de sa politique [4]. Le succès électoral du PAS en 1999 eu cependant pour conséquence que l’UMNO chercha à contrer le PAS en mêlant progressivement le discours islamiste au discours nationaliste traditionnel du parti. De fait, alors que les principaux contentieux étaient jusqu’alors essentiellement d’ordre culturels et ethniques, l’instrumentalisation par l’UMNO de la religion à des fins politiques a contribué à envenimer les rapports entre les différentes confessions et à renforcer le poids de la loi islamique sur les malaisiens de confession musulmane [5].
En 2004, un an après la démission de Mahathir, Abdullah Badawi son successeur remportait les élections législatives haut la main en promettant notamment de lutter contre la corruption et de favoriser plus de transparence et de démocratie. Les promesses en sont restées au stade du discours et aucune tentative de modifier les différentes lois antidémocratiques comme l’ISA (loi sur la sécurité intérieure) ou de favoriser la liberté de la presse n’a eu lieu.
Abdullah, premier ministre peu charismatique, fut désavouer aussi bien au sein de l’UMNO- et en particulier par Mahathir qui l’avait choisi comme successeur- que dans les urnes lors des élections qui suivirent en mars 2008.
Le scrutin électoral de 2008 fut marqué par le plus important revers électoral jamais enregistré par la coalition au pouvoir le Barisan Nasional et son principal parti l’UMNO. Le BN obtint 52% des voix contre 60 % en 2004. Pour la première fois depuis 40 ans, le BN perdit la majorité des 2/ 3 au parlement qui lui permettait d’amender la constitution à loisir et de faire passer toutes les réformes qu’il voulait sans débats ni opposition.
Afin de gagner le vote des électeurs le gouvernement avait pourtant promis toutes sortes de cadeaux aux différentes communautés : plus de bourses scolaires pour les paysans et les malais les plus démunis, l’augmentation des dépenses pour les infrastructures dans les villages, la création de deux millions d’emplois sur cinq ans. Le gouvernement avait promis des fonds pour les écoles chinoises et des terres aux indiens pour la reconstruction des temples détruits. Il réaffirma sa volonté de maintenir la NEP face aux demandes de réformes émanant des communautés non malaises.
La volonté de rompre avec la gestion de l’UMNO était, semble-t-il, plus forte : l’opposition remporta les élections dans les états industriels de Penang, Perak, Selangor et dans la capitale Kuala Lumpur.
Les électeurs malais ont aussi montré leur désenchantement pour l’UMNO, censé défendre leurs intérêts :
Dans la péninsule, la moitié des électeurs malais a voté pour le Pakatan Rakyat (PR), opposition formée à l’occasion de ces élections par les trois principaux partis de l’opposition (le PAS, le PKR et le DAP) [6]. Le PAS remporta les élections dans les États de Kedah et du Kelantan (cet État est dirigé depuis 1990 par le PAS).
Le Retour du « système Mahathir » ?
Depuis les élections de mars 2008, de nouveaux votes partiels ont eu lieu et tous ont été remportés par l’opposition. Ces revers électoraux ainsi que l’instabilité politique au sein de l’UMNO, ont contribué à renforcer un courant rétif aux changements et contraint Abdullah Badawi à se retirer lors du prochain congrès du parti prévu en mars 2009. Son successeur à la tête du parti, Najib Razak, devrait prendre la place de Premier ministre fin mars 2009 car le dirigeant de l’UMNO devient automatiquement le principal responsable du Barisan Nasional, le groupe majoritaire à l’assemblée et en conséquence Premier ministre.
L’accession de Najib à la tête du pouvoir semble montrer que bien loin de prendre en compte le message des électeurs – demande de transparence, d’intégrité, de compétence, de justice- l’UMNO risque de revenir à un système autocratique comme du temps de Mahathir [7]. Sa prise de fonction risque bien d’approfondir le fossé entre l’UMNO et la société civile malaisienne tant Najib est associé à la corruption et aux méthodes politiciennes [8]. Au mois de janvier, des manœuvres ont permis de débaucher des membres de la majorité parlementaire de l’État de Perak, dirigé par l’opposition, et de former un nouveau gouvernement acquis au Barisan Nasional. Cela s’est fait avec la complicité du Sultan de Perak qui a autorisé la constitution d’un nouveau gouvernement conduit par le BN alors que le nombre de parlementaires pour le PR restait égal à celui du BN après les défections. Récemment, le BN a cherché à discréditer une membre de l’Assemblée d’État de Selangor et conseillère du PR en répandant sur internet des photos d’elle dormant nue. Ces photos, bien que prises par son ex petit ami à son insu, on fait l’effet d’une bombe dans ce pays conservateur et l’ont obligé à proposer sa démission, ce qui pourrait conduire à de nouvelles élections.
Les exemples de telles manœuvres ne manquent pas. Tous les moyens sont bons pour reconquérir les parcelles de pouvoir perdues par les urnes et faire taire l’opposition dirigée par le charismatique Anwar Ibrahim.
De son côté, le Pakatan Rakyat semble être une alliance de circonstance tant les différences entre les partis sont criantes. Le Parti Keadilan Rakyat de Anwar est un parti multiracial alors que le PAS est un parti islamiste qui prône la Charia et le DAP un parti représentant les intérêts de la communauté chinoise. Leurs principaux points d’accord sont la nécessité de changer le système de gestion imposé par l’UMNO depuis maintenant 40 ans afin de combattre la corruption et les trafics d’influence et de rompre avec un système social basé sur des privilèges raciaux. Les différences, notamment sur les questions religieuses entre le PAS et le DAP, n’ont pas empêché les partis de la coalition de gouverner ensemble dans les États gagnés en mars 2008 et de mener des politiques plus respectueuses des populations. Le Pakatan Rakyat bénéficie en outre de l’avantage d’être nouveau au pouvoir, ses membres ne sont pas usés par le pouvoir ni entaché par la corruption.
Le Parti Sosialis Malaysia
La politique malaise a été dominée depuis l’indépendance quasi exclusivement par les logiques raciales et communautaires. La politique de « domination malaise » n’a pas profité à la communauté malaise musulmane dans son ensemble mais a bénéficié principalement à la coalition au pouvoir et à ses réseaux de gros entrepreneurs malais. Le gouvernement de Abdullah a accentué les politiques néo libérales initiées par Mahathir. La crise économique globale n’épargne pas la Malaisie et les suppressions d’emplois se font sentir. L’exploitation des travailleurs malais n’est pas différente de celles des Chinois et des Indiens de Malaisie. Les questions économiques, la lutte des classes, jusqu’alors éclipsées par les questions raciales telles que la constitution d’un État Islamique pourraient bien reprendre le devant de la scène. C’est la tache que c’est donné le Parti Socialiste de Malaisie (PSM, Parti Sosialis Malaysia). Constitué en 1994, alors que la gauche malaisienne a été laminé et a complètement disparu depuis la fin des années 80, le PSM a réussi à s’implanter parmi les couches populaires. Son principal objectif est « d’unir les différentes ethnies qui composent la Malaisie dans un mouvement de la classe ouvrière pour gagner la guerre contre le capitalisme » [9].
Depuis sa constitution, le PSM a conduit des luttes dans le cadre de coalitions notamment contre la privatisation des hôpitaux, contre la hausse du prix des carburants et contre la guerre en Irak. Il est le seul parti à mener une lutte contre les accords de libre échange entre la Malaisie et les USA. Jusqu’à l’an passé, le PSM n’avait pas obtenu d’enregistrement légal malgré 10 ans de bataille judiciaire. C’est pourquoi lors des élections de 2004 et 2008, le parti s’était présenté sous la bannière du Party Keadilan Rakyat de Anwar. Lors des élections de 2008 deux membres du parti ont été élus. Dr. Jeyakumar, membre du comité central du PSM, a remporté un siège au parlement contre un éminent membre de la coalition au pouvoir et ministre du travail. Dr. Nasir Hashim, président du PSM, a remporté un siège à l’Assemblée de l’État de Selangor. C’était la première fois depuis 40 ans que des représentants socialistes étaient élus au Parlement ou dans une Assemblée d’État. Bien qu’ayant concouru sous la bannière du PKR, le PSM mena campagne avec son matériel et en mettant en avant son propre programme. L’élection des deux camarades est avant tout le résultat d’une réelle implantation militante parmi les travailleurs des plantations, les pauvres des villes et les travailleurs de l’industrie.
Depuis son enregistrement, le PSM travaille avec le Pakatan Rakyat sur une base minimale : non au Barisan Nasional. Il soutient les demandes de suppression de la NEP, d’abolition de l’ISA et soutient toutes les initiatives en faveur des travailleurs. Au sein du parlement, Dr. Jeyakumar se situe dans l’opposition mais ne se sent lié par aucune décision qui irait à l’encontre des intérêts des travailleurs ou contre les principes socialistes auxquels il adhère.
L’élection de deux de ses membres a été un formidable tremplin pour le PSM qui est maintenant implanté dans 7 des 13 États de la fédération et revendique environ 10000 membres dans ses comités [10].
On ne peut que se réjouir des développements de la gauche en Malaisie et souhaiter au PSM de se renforcer.