À Boulogne et à Dunkerque, les réunions rassemblent environ 25 personnes dans chaque ville, un quart appartenant à la LCR. Dans les deux cas, les comités ont choisi de se doter d’un bureau/comité de pilotage de quatre personnes, chargé de préparer les prochaines réunions, d’assurer la circulation de l’information ou de suivre les initiatives prévues. À Lille, le comité réunit plus de 40 personnes, dont un tiers sont membres de la LCR. Vu le nombre, des commissions de travail se mettent en place, une sur le fonctionnement, une autre sur l’élaboration programmatique, une troisième sur la rédaction des tracts et la visibilité du NPA. L’assemblée générale (AG) plénière est fixée, pour le moment, à un rythme mensuel.
À Valenciennes, la première AG du comité d’initiative a mandaté une quinzaine de personnes pour se constituer en comité de pilotage. Celui-ci s’est donc réuni deux fois entre les deux AG programmées. Lors de ces deux réunions, une bonne partie de la discussion a porté sur la définition du rôle du comité de pilotage et le fonctionnement du comité d’initiative. L’enjeu de ce comité de pilotage est d’adopter un fonctionnement efficace et transparent pour toutes les personnes qui s’impliquent dans le processus constituant du NPA. Il ne se substitue donc pas aux AG, mais il veille à coordonner les activités et les interventions du comité et lui permet d’être réactif et visible sur le terrain. Il propose de prendre en charge la circulation des informations, par mail et par courrier postal, la centralisation de la trésorerie et la diffusion à l’avance des ordres du jour, pour avis ou modification.
À Lille comme à Valenciennes, la question se pose de mettre en place, à brève échéance, de nouveaux comités, sur des communes, des quartiers ou des entreprises, afin que les structures fonctionnent à taille humaine et permettent à chacun de s’exprimer et d’être pleinement partie prenante du processus.
Du point de vue de l’activité, le débat se croise avec celui qui concerne la pertinence ou non de faire apparaître les comités d’initiative publiquement dès aujourd’hui. Les réponses sont diverses, y compris sur l’échéance du 1er Mai. Cela étant, et sans brûler les étapes localement, pour que les comités deviennent aussi des structures d’action et d’intervention, il faudra bien apparaître en tant que tels dans les luttes et les mobilisations. Dans les villes où des comités fonctionnent déjà, il convient de réduire au minimum la période transitoire durant laquelle les comités approfondissent les discussions, évidemment nécessaires, tandis que la LCR continue à intervenir en tant que telle dans les luttes.