Conseil de Paris
Séance des 12 et 13 novembre 2007
Des manifestations se sont déroulées, le 1er mai 2007, dans les villes marocaines, comme partout dans le monde.
Malgré leur caractère pacifique, la police a procédé à des arrestations dans les villes d’Elksar Lakbir, Agadir et Bni Mellal.
De très lourdes condamnations, y compris de prison ferme, ont été prononcées. Il est reproché aux manifestants d’avoir scandé des slogans « portant atteinte aux valeurs sacrées du royaume ».
Ces condamnations de militants des droits de l’Homme ont été systématiquement confirmées ou alourdies en appel, allant de deux à quatre ans de prison ferme.
De plus, les militants arrêtés auraient subi des atteintes à leur intégrité physique et psychologique et auraient été placés dans l’impossibilité de présenter correctement leur défense.
Des manifestations et sit-in de solidarité ont ensuite été réprimés violemment.
Un Comité de soutien pour la libération des détenus du 1er mai a été créé regroupant de nombreuses personnalités. Des organisations importantes agissent pour leur libération ; parmi elles : la FIDH, l’OMCT (Organisation Mondiale Contre la Torture), Amnesty International, ATTAC….
Aussi le Conseil de Paris, sur proposition de Nicole BORVO, Jean VUILLERMOZ et des élu.e.s du groupe communiste, émet le vœu que le Maire de Paris s’adresse à l’Ambassadeur du Maroc en France, pour lui demander d’intervenir auprès des autorités marocaines en faveur de la libération immédiate et sans condition des détenus du 1er mai.