GRENELLE RADIOACTIF – TOUS A PARIS LE 27 OCTOBRE A 15 H
POUR DIRE NON A L’EPR
POUR DIRE OUI A LA SORTIE DU NUCLÉAIRE
Venez-vous faire entendre !
Tracts, affiches, départs groupés, plan : http://www.sortirdunucleaire.fr
Communiqué de presse du jeudi 25 octobre 2007
Contact presse : 06 64 100 333
Grenelle de l’environnement :
un prétexte pour continuer le nucléaire
Grand rassemblement et meeting « Post Grenelle » :
samedi 27 octobre - 15h à Paris - Square Cambronne
(métro Cambronne – ligne 6)
contre la politique pronucléaire de M Sarkozy
et son accord avec le dictateur libyen Kadhafi
Meeting avec en particulier :
Stéphane Lhomme (Réseau « Sortir du nucléaire »),
Didier Anger (Stop-EPR),
Typheen Alix (Stop-ITER)
et
José Bové (Faucheurs d’OGM), invité à intervenir sur l’agriculture
Stéphen Kerkhove (Agir pour l’environnement), invité à intervenir sur les transports
ATTENTION : prévu place Fontenoy, le rassemblement a été déplacé au Square Cambronne par la préfecture : que ce soit au « Grenelle » ou dans la rue, le pouvoir tente de protéger le nucléaire. Peu importe, les citoyens restent mobilisés.
Le Réseau « Sortir du nucléaire » l’avait prédit dès l’été dernier : le Grenelle de l’environnement se révèle être une opération de préservation... des intérêts de l’industrie nucléaire. On peut donc véritablement parler d’un « Grenelle radioactif ».
M Sarkozy a obtenu ce qu’il cherchait : « déminer » la question écologique sans que jamais ne soit remis en cause le nucléaire, qui est pourtant une des pires calamités environnementales. Le Réseau « Sortir du nucléaire » attire l’attention de l’opinion publique sur la contradiction totale entre les annonces du « Grenelle » (économiser l’énergie, isoler les bâtiments, etc) et la construction de nouvelles installations nucléaires. D’ailleurs, divers sondages montrent que moins de 20% des français demande de nouveaux investissements dans le nucléaire (cf sondage LH2 février 2007)
Aussi, le Réseau « Sortir du nucléaire » demande l’arrêt immédiat des quatre chantiers nucléaires majeurs en France :
– le chantier du réacteur EPR (fission nucléaire) prévu à Flamanville (Manche)
– le chantier du réacteur ITER (fusion nucléaire) prévu à Cadarache (Bouches-du-Rhône)
– le chantier Bure (enfouissement des déchets radioactifs) dans la Meuse
– le chantier de l’usine Georges Besse 2 (GB2, enrichissement de l’uranium) dans la Drôme
De même, le Réseau « Sortir du nucléaire » demande l’arrêt des projets de vente de réacteurs nucléaires à des dictatures (Chine, Libye, Maroc).
Le Réseau « Sortir du nucléaire » rappelle que, même poussé à son maximum, le nucléaire ne couvre finalement que 17% de la consommation française d’énergie, contre 75% au trio pétrole-gaz-charbon : la France cumule donc les nuisances du nucléaire et celles des énergies fossiles.
Plus généralement, le nucléaire ne couvre que 2,5% de la consommation mondiale d’énergie, une part infime et en déclin (*), et donc parfaitement incapable d’influer positivement sur le climat contrairement à ce que prétendent les tenants de l’atome. Il se trouve que les mesures à prendre pour sortir du nucléaire (économies d’énergie, efficacité énergétique, énergies renouvelables) sont aussi celles qui permettent de lutter vraiment contre le réchauffement climatique. Il est donc grand temps de sortir du nucléaire.
(*) l’Agence internationale de l’énergie prévoit que la part du nucléaire dans la production mondiale d’électricité passera de 16% à 10% vers 2030, soit moins de 2% de la consommation mondiale d’énergie.
Plus de renseignements sur le rassemblement-meeting du 27 octobre sur : http://www.sortirdunucleaire.fr
Contact presse : 06 64 100 333