Aujourd’hui, 28 décembre 2024, le camarade Badrul Alam, président de la Bangladesh Krishak Federation et le secrétaire général Zayed Iqbal Khan ; Dr. Samsunnahar Khan Doli, présidente de la Bangladesh Kishani Sabha et sa secrétaire générale Sabina Yasmin ; Omoli Kisku, présidente de la Bangladesh Adivasi Samity et son secrétaire général Swapan Ekka ; Hosne Ara Begum, présidente de la Bangladesh Bhasman Nari Sramik Union et sa secrétaire générale Jahanara Begum ; Ganachaya Motahar Hossain, président du centre culturel ; Kudrati-e-Khoda Toton, président de la Bangladesh Sramik Federation et son secrétaire général Aam Fayez Hossain ; Shamim Ara, présidente de la Bangladesh National Sramik Federation et son secrétaire général Mojibur Rahman ; Mahbub Hossain Badal, président de la Bangladesh Bhumihin Samiti et son vice-président Dr. Shamsul Alam ; Lovely Yasmin, présidente de la Readymade Garments Workers Federation ; Maryam Akhter Shiuli, secrétaire générale de la National Labor Federation ; Nahid Hasan Nayon, secrétaire général de la Sammilit Sramik Federation ; Saleha Islam Shantana, présidente de la Fédération « Mère Patrie Sramik » et son secrétaire général Al-Amin ; Harun Or Rashid, président du Sramjibi Andolon et leader syndical, Sultan Ahmed Biswas, secrétaire général par intérim de la Bangladesh Chashi Samiti ; Rafiqul Islam Pathik, président de la Integrated Garments Sramik Federation et sa secrétaire général Dolly Akhter ; Firoza Begum, responsable de l’Assemblée constituante de Bhumihin Kamruzzaman Firoz ; le secrétaire présidente de Bachte Sikho Naari. Elles et ils ont, dans une déclaration commune publiée par voie de presse, élevé une protestation et fermement condamné l’arrestation de la vice-présidente du Bangladesh Kishani Sabha et présidente de l’unité du district de Barisal, Runa Laila, aux premières heures du 28 décembre 24, dans le cadre d’une opération montée de toutes pièces.

Runa Laila Sonali
Ces dirigeant.es ont déclaré dans ce communiqué qu’un groupe de personnes cherchant à protéger leurs intérêts avait pris pour cible Runa Laila en la faisant impliquer dans une affaire montée de toutes pièces pour servir leurs intérêts propres. Dans le communiqué, ces responsables ont également affirmé que les allégations à son encontre sont mensongères, montées de toutes pièces, sans fondement et relèvent du complot. Jamais elle n’a entravé le mouvement étudiant contre les quotas et la discrimination. Au contraire, elle a soutenu et aidé le mouvement étudiant anti-discrimination dans son district, conformément à la position prise par la direction de son organisation en faveur du mouvement étudiant.
Dans une autre déclaration, ces dirigeant.es ont demandé avec force, au gouvernement provisoire en place, le retrait des procédures fausses, sans fondement, fabriquées et conspiratrices déposées contre Runa Laila Sonali, et sa libération inconditionnelle au profit de l’actuel gouvernement intérimaire.
Il convient de noter que Runa Laila Sonali a rejoint l’organisation en 1991 lors de la création du Bangladesh Kishani Sabha. Elle a travaillé pour l’organisation avec la plus grande honnêteté et le plus grand dévouement et a été élue présidente de la branche de Kishani Sabha du district de Barisal lors de la conférence du district de Barisal en 1996. Plus tard, elle a été élue vice-présidente centrale lors de la conférence centrale du Bangladesh Kishani Sabha. Au cours des dernières années, elle a été étroitement impliquée dans le travail social local, parallèlement au travail de l’organisation. Elle a ainsi eu l’occasion de servir la population en étant élue membre du conseil syndical local à trois reprises. Elle jouit également d’une excellente notoriété en raison de ses activités de service public dans ce secteur. Elle est actuellement membre du conseil syndical du gouvernement local.
Dans ce contexte, la nouvelle réalité qui a surgi dans le pays à la suite du changement du paysage politique provoqué par le soulèvement étudiant du 5 août a encore accru sa responsabilité. Après le soulèvement, le président du conseil syndical, qui était un fidèle allié du dictateur déchu et du gouvernement fasciste, a fui la région. Conformément aux statuts du conseil, et dans le respect des procédures successives de désignation, Runa Laila a été nommée présidente du Conseil de l’Union. Furieux de cette décision, certains groupes de personnes de la région, motivées par la défense de leurs intérêts propres, ont déposé des plaintes sans fondements pour destituer Runa Laila de son poste de présidente du conseil. Ils ont tenté de la faire agir contre le mouvement étudiant qui avait mené le soulèvement. Mais la réalité, c’est qu’elle était en faveur du mouvement étudiant et qu’elle l’aidait de toutes les manières possibles.
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