Depuis le début des bombardements israéliens dans la Bande de Gaza, d’innombrables trésors du patrimoine culturel palestinien ont été endommagés ou détruits. Comme une bonne partie du reste de l’enclave assiégée, ces repères inestimables et bien-aimés de l’histoire de notre peuple - sites archéologiques, structures religieuses millénaires et musées abritant des collections anciennes - sont aujourd’hui en ruine.
Le patrimoine culturel est une composante essentielle de l’identité d’une nation et revêt une signification symbolique énorme, reconnue et protégée par d’innombrables conventions, traités et organismes internationaux. Pourtant, le pilonnage de Gaza par Israël, qui en est à son cinquième mois, témoigne d’un mépris absolu pour ces témoignages des milliers d’années de la riche histoire culturelle de Gaza, à tel point qu’il pourrait être considéré comme un génocide culturel.
Les chercheurs tentent désespérément de répertorier ces sites et de déterminer leur état actuel, mais ils ne parviennent pas à suivre le rythme des destructions. Si les pertes en vies humaines constituent la plus grande tragédie de toute guerre, la destruction par Israël du patrimoine culturel matériel de Gaza aboutit à peu près au même objectif : l’effacement du peuple palestinien. En effet, de nombreuses personnes interrogées dans le cadre de cet article estiment que c’est précisément la raison pour laquelle ces sites ont été visés.
Trésors nationaux
Hamdan Taha est un universitaire de renom, archéologue et ancien directeur général du département des antiquités palestiniennes à Gaza. Dans une interview accordée au magazine +972 après avoir réussi à quitter la bande de Gaza, il a souligné le rôle historique et la contribution à la civilisation de la Palestine en général, et de Gaza en particulier, en dépit de leur petite taille géographique.
« Gaza a été le témoin d’un brassage culturel où les civilisations se sont entrecroisées, donnant naissance à un patrimoine culturel riche et diversifié », a-t-il expliqué. M. Taha a notamment évoqué le port de Gaza, qui a été pendant des siècles une plaque tournante du commerce méditerranéen et un lieu de ce multiculturalisme.
Le port de Gaza le 9 janvier 2020. (Mohammed Zaanoun/Activestills)
« Le patrimoine culturel est le miroir de notre identité nationale », a-t-il poursuivi. « Il est le témoin des périodes historiques et des civilisations que notre terre natale a connues. C’est un trésor national. »
Selon M. Taha, l’importance nationale de ces sites et leur potentiel touristique et économique pour Gaza « ont conduit Israël à s’en prendre délibérément aux monuments à caractère historique et archéologique, dans le but de faire disparaître le lien entre les habitants de Gaza, leur terre et leur histoire ». Israël, a ajouté M. Taha, « veut déconnecter la population de Gaza de l’histoire de cette terre, tout en essayant constamment de produire son propre récit et sa propre identification à ce lieu ».
Pendant la guerre de 2014 contre Gaza, Taha et d’autres archéologues ont constitué un comité chargé de procéder à une évaluation formelle des dommages causés par les opérations israéliennes. Ils ont travaillé à la restauration et au recensement de toutes les Antiquités de Gaza, notamment en prévision de futurs bombardements. Cependant, l’ampleur de la guerre actuelle a eu raison de leurs efforts.
Compte tenu des bombardements incessants subis par la bande de Gaza depuis le 7 octobre, il a été extraordinairement difficile pour Taha et les autres experts d’évaluer l’ampleur des dégâts, malgré les efforts des spécialistes palestiniens et étrangers qui suivent l’évolution de la situation à distance.
Les ruines de Qasr al-Basha (Palais du Pacha), 12 février 2024. (Omar El Qattaa)
« La plupart des informations que nous obtenons proviennent de journalistes et d’individus qui ont recueilli des images soit fortuitement, soit lors d’un passage sur les lieux », explique-t-il. « Nous nous appuyons également sur les informations fournies par les habitants qui vivent à proximité des zones visées et sur les bulletins d’information en continu ». D’après ces témoignages, il semble que les bombardements israéliens n’aient pas laissé grand-chose subsister.
Il est difficile pour les experts de continuer à travailler tout en étant pris pour cible"
Ismail al-Ghoul, qui réside actuellement dans la ville de Gaza et travaille pour Al Jazeera, est l’un des photojournalistes qui recensent ces destructions. Il a photographié les ruines de l’église byzantine, vieille de 1 600 ans, dans le quartier de Jabalia, ainsi que le Hammam al-Sammara, un établissement de bains vieux de plusieurs siècles, dans le quartier de Zeitoun.
« Le dernier établissement de bains à caractère historique de la bande de Gaza, dont l’histoire s’étend sur près de mille ans, est aujourd’hui totalement en ruines », déplore-t-il. « La plupart des habitants de Gaza ont connu ces bains et cela a été pour eux une chose merveilleuse et inoubliable. Et les gens de passage à Gaza voulaient eux aussi découvrir ses fameuses propriétés curatives et thérapeutiques ».
Les ruines de Hammam al-Sammara - un établissement de bains vieux de plusieurs siècles dans le quartier de Zeitoun, à Gaza, le 12 février 2024. (Omar El Qattaa)
M. Al-Ghoul a également photographié les ruines du Qasr al-Basha (palais du Pacha), un édifice quidatedu XIIIe siècle et qui se distingue par la conservation remarquable de ses éléments architecturaux. Plus de 90 % du palais a été détruit par les bombardements israéliens et le passage des bulldozers qui a suivi, n’en a laissé qu’une petite partie encore debout.
Malgré le dévouement de photojournalistes comme al-Ghoul, la guerre a empêché de mesurer toute l’étendue des dégâts. « Il est difficile pour les experts de suivre l’évolution de la situation alors qu’ils doivent eux-mêmes se déplacer, qu’ils sont pris pour cible et qu’ils changent continuellement d’endroit », a expliqué M. Taha. "Nous avons perdu plus de 10 experts en antiquités, dont quatre archéologues.
Parmi les autres sites patrimoniaux dont il est confirmé qu’ils ont subi de graves dommages figure la grande mosquée d’Omar, la plus grande et la plus ancienne du nord de la bande de Gaza, dont l’histoire remonte, selon certaines sources, à 2 500 ans. La structure en a été entièrement détruite à l’exception de son minaret. La mosquée incarnait la richesse et la diversité de l’histoire de la bande de Gaza : à l’origine un ancien temple païen, elle a ensuite été transformée en église byzantine, puis en mosquée lors des conquêtes islamiques.
Ce qui reste de la Grande Mosquée d’Omar, la plus grande et la plus ancienne mosquée du nord de Gaza, le 12 février 2024 (Omar El Qattaa)
La mosquée Sayyed Haschim à Gaza même a également été gravement endommagée. Située dans la vieille ville, elle abritait le tombeau de Haschim ibn Abd Manaf, le grand-père du prophète Mahomet, qui est si étroitement associé à la ville que celle-ci est souvent désignée dans la littérature palestinienne comme la « Gaza de Haschim ». L’église de Saint Porphyre, connue ici sous le nom d’« église orthodoxe grecque » - édifiée en 425 de notre ère, l’une des plus anciennes églises au monde - a également été endommagée, et l’un des bâtiments situés à proximité de l’église a été complètement détruit.
M. Taha souligne que les dégâts ne sont pas limités au seul nord de la bande de Gaza. Le musée de Rafah, dans le sud, le seul musée du secteur, a été complètement détruit. Le musée Al Qarara, près de Khan Younis, qui possédait une collection d’environ 3 000 objets datant des Cananéens, la civilisation de l’âge du bronze installée à Gaza et dans une grande partie du Levant au deuxième siècle avant J.-C., a été gravement endommagé. Le sanctuaire d’Al-Khader, dans la localité centrale de Deir al-Balah, qui revêt une importance particulière car il s’agit du premier et du plus ancien monastère chrétien édifié en Palestine, a également été endommagé lors du bombardement d’une zone voisine.
Partout dans la bande de Gaza, Israël a endommagé et détruit des sites historiques séculaires ainsi que des sites rattachés à l’islam et au christianisme. Tout est cible.
Une messe à l’église Saint-Porphyre, connue localement sous le nom d’« église orthodoxe grecque », dans la ville de Gaza. (Omar El Qattaa)< ;
Les dégâts à proximité de l’église Saint Porphyrius, communément appelée « église grecque orthodoxe », le 12 février 2024. (Omar El Qattaa)
Toute l’histoire de Gaza est sur le point de s’effondrer
Haneen Al-Amassi, chercheuse en archéologie et administratrice de la fondation « Eyes on Heritage », qui a été créée l’an dernier, considère que la destruction des sites archéologiques est un élément d’une campagne de plus grande ampleur qui menace la vie des Palestiniens.
« Les sites archéologiques sont des preuves tangibles et matérielles qui attestent du droit des Palestiniens à la terre de Palestine et de leur existence historique sur celle-ci, depuis l’âge de pierre jusqu’à nos jours », a-t-elle déclaré à +972. « La destruction de ces sites dans la bande de Gaza de manière aussi brutale et systématique est pour l’armée d’occupation une tentative désespérée d’effacer les preuves des droits du peuple palestinien sur sa terre ».
M. Al-Amassi a dressé une liste de nombreuses destructions importantes. L’ancien port de Gaza, également connu sous le nom de port d’Anthedon ou d’Al-Balakhiya, qui remonte à 800 ans avant J.-C., a été détruit. Dar al-Saqqa (maison Al-Saqqa) dans le quartier de Shuja’iya à l’est de la ville de Gaza, construite en 1661 et considérée comme étant le premier centre économique de Palestine, a également été gravement endommagée.
Entrée du port de Gaza, 17 avril 1973. (Nissim Gabai/GPO)
Mme Al-Amassi souligne que la destruction de ces symboles et de ces sites archéologiques représente une énorme perte pour le peuple palestinien, une perte qu’il sera difficile, voire impossible, de réparer. « Il est impossible de restaurer ces monuments en raison des bombardements incessants », a-t-elle déclaré. « Et avec le silence honteux des acteurs internationaux, les bombardements des sites archéologiques de Gaza ne feront que se multiplier. Toute leur histoire et leur caractère sacré sont sur le point de disparaître ».
Même lorsqu’ils ne sont pas la cible première des bombardements israéliens, les sites archéologiques continuent de subir de graves dommages. Mme Al-Amassi a évoqué le musée Khoudary, également connu sous le nom de Mat’haf al-Funduq (hôtel-musée) dans le nord de Gaza, qui abritait des milliers de pièces archéologiques uniques, dont certaines remontaient aux périodes cananéenne et grecque ; le musée a été considérablement affecté par le bombardement de la mosquée Khalid ibn al-Walid qui lui est adjacente.
De même, le Khan d’Amir Younis al-Nawruzi, un fort classé monument historique construit en 1387 dans le centre de la ville méridionale de Khan Younis, a été gravement détérioré par le bombardement du bâtiment de la municipalité situé à proximité. Le monastère de Saint Hilarion à Tell Oum el-Amr près de Deir al-Balah, vieux de plus de 1600 ans, et la maison Al-Ghussein de la ville de Gaza, un bâtiment classé qui date de la fin de la période ottomane, ont également été endommagés lors du bombardement des zones avoisinantes.
Le musée Khoudary, également connu sous le nom de Mat’haf al-Funduq (hôtel-musée) après le bombardement israélien de la zone, le 12 février 2024. (Omar El Qattaa)
L’Observatoire Euro-Med des droits de l’homme, basé à Genève, a accusé Israël de « viser intentionnellement toutes les structures historiques de la bande de Gaza ». Le ministère du tourisme et des antiquités de Gaza a été dans le même sens dans un communiqué de presse publié fin décembre : « La puissance occupante commet délibérément des actes de destruction visant les sites historiques et archéologiques de la vieille ville de Gaza, commettant ainsi un crime contre l’histoire et les traces des civilisations qui se sont succédé dans la bande de Gaza depuis des milliers d’années ».
Ces destructions, ciblées ou non, constituent une violation de la convention de La Haye de 1954, qui s’est donné pour objectif de protéger les patrimoines culturels en temps de paix comme en temps de guerre. M. Al-Amassi espère que l’Autorité palestinienne intégrera ces violations dans sa requête auprès de la Cour pénale internationale.
Une accélération brutale pour des pratiques déjà anciennes
Comme l’ont souligné de nombreux chercheurs, les destructions en cours à Gaza s’inscrivent dans la continuité des pratiques d’effacement et d’appropriation mises en œuvre depuis longtemps par Israël. Eyad Salim, historien et chercheur en archéologie à Jérusalem, a énuméré plusieurs sites patrimoniaux détruits par les forces israéliennes depuis la Nakba de 1948.
« Dans les villages palestiniens détruits en 1948, les mosquées, les sanctuaires islamiques et les sites patrimoniaux ont été soit fermés, soit détruits, soit convertis en synagogues », a-t-il déclaré. « Il s’agit d’un problème ancien et de grande ampleur ».
Une église endommagée dans le village vide d’al-Bassa, dans le nord du pays. La plupart de ses habitants sont devenus des réfugiés qui vivent dans des camps au Liban. (Ahmad Al-Bazz)
On peut également citer la destruction des quartiers Sharaf et Mughrabi de la vieille ville de Jérusalem au lendemain de la guerre de 1967, dans le but de créer une place devant le mur occidental, qui s’ajoute à celle de nombreuses tombes de musulmans illustres. Salim souligne que divers organes étatiques - l’armée, l’Autorité en charge des antiquités et l’Administration civile - ont chacun joué un rôle dans cette destruction et cette appropriation.
La majeure partie de ce processus d’effacement se fait de manière subtile, tout simplement en entravant la survie des institutions palestiniennes chargées de l’héritage culturel. C’est particulièrement évident à Jérusalem, explique Salim, où la municipalité impose des taxes exagérément élevées, surveille les institutions culturelles, réclame des renseignements complémentaires sans raison, bloque les financements, les menace de fermeture et interdit toute indication de soutien officiel de la part du gouvernement palestinien en faveur des institutions de Jérusalem.
Le Mur occidental et le quartier des Maghrébins, détruit après la prise de la vieille ville de Jérusalem par Israël pendant la guerre de 1967, photographiés entre 1898 et 1946. (Département photographique de la colonie américaine)
Cependant, ce à quoi nous assistons actuellement à Gaza, c’est à une accélération brutale du processus d’effacement du patrimoine palestinien par Israël. La destruction rapide de tant de sites précieux au cours des premières semaines de la guerre a rapidement suscité l’inquiétude des archéologues et des chercheurs dans tout le monde arabe.
Les 11 et 12 novembre, l’Égypte aaccueillila26e conférence internationale des archéologues arabes organisée par la Ligue desarchéologues arabes, dont le thème principal était la solidarité avec la population de Gaza.
La Palestine était représentée par Husam Abu Nasr, un historien de Gaza qui se trouvait à accompagner sa mère pour un traitement médical en Égypte lorsque la guerre a éclaté. Abu Nasr a présenté un rapport sur l’état des musées de la bande de Gaza touchés par la guerre. La Ligue a créé un fonds destiné à soutenir la reconstruction et la restauration de tous les sites et institutions liés au patrimoine, ainsi que de tous les établissements d’enseignement qui avaient alors été détruits a. Elle s’était également engagée à fournir une assistance pour les travaux de restauration à la fin de la guerre.
« En ciblant les bâtiments et les sites historiques, les archéologues, les universitaires et les chercheurs, Israël cherche à effacer l’identité palestinienne, en particulier l’identité gazaouie, et à la dépouiller de son histoire et de sa civilisation », a déclaré M. Abu Nasr à +972. « Israël veut effacer notre mémoire nationale pour faciliter la déformation des faits et combattre ce que les Palestiniens en disent ». Cela constitue une violation du droit international et du droit humanitaire.
Une Palestinienne assise devant l’entrée endommagée de l’université Al-Aqsa à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 janvier 2024. (Atia Mohammed/Flash90)
Replaçant la destruction du patrimoine de Gaza par Israël dans son contexte, M. Taha a souligné que « les vies humaines sont ce qu’il y a de plus important, et rien ne passe avant cela. Mais en même temps, la préservation et la protection du patrimoine et de la culture font partie intégrante de la protection du peuple et de son esprit. »Les Palestiniens de Gaza, mais aussi l’humanité dans son ensemble, subiront une grande perte si Israël continue à détruire le patrimoine culturel dans la bande de Gaza sans en subir les conséquences."
Dans une déclaration à +972, le porte-parole des Forces de défense israéliennes (FDI) a déclaré : "L’armée israélienne évite autant que possible d’endommager les antiquités et les sites historiques. Comme l’ont prouvé les FDI pendant la guerre, la façon dont le Hamas intègre dans le milieu civil et l’utilisation qu’il en fait sont d’une ampleur sans précédent.
« Le Hamas utilise systématiquement des bâtiments publics à vocation civile, notamment des bâtiments gouvernementaux, des établissements d’enseignement, des institutions médicales, des édifices religieux et des sites patrimoniaux », poursuit le communiqué. "Dans le cadre de la destruction des capacités militaires du Hamas, il existe, entre autres, un besoin opérationnel de détruire ou de frapper les structures dans lesquelles l’organisation terroriste place une infrastructure de combat. Il s’agit notamment de structures que le Hamas a systématiquement aménagées pour le combat. Les FDI sont attachées au droit international et agissent conformément à celui-ci et à leurs propres valeurs.
A Palestinian woman sits in front of the damaged entrance to Al-Aqsa University in Khan Younis, southern Gaza Strip, January 26, 2024. (Atia Mohammed/Flash90)
Replaçant la destruction du patrimoine de Gaza par Israël dans son contexte, M. Taha a souligné que « les vies humaines sont ce qu’il y a de plus important, et rien ne passe avant cela. Mais en même temps, la préservation et la protection du patrimoine et de la culture font partie intégrante de la protection du peuple et de son esprit. »Les Palestiniens de Gaza, mais aussi l’humanité dans son ensemble, subiront une grande perte si Israël continue à détruire le patrimoine culturel dans la bande de Gaza sans en subir les conséquences."
Dans une déclaration à +972, le porte-parole des Forces de défense israéliennes (FDI) a déclaré : "L’armée israélienne évite autant que possible d’endommager les antiquités et les sites historiques. Comme l’ont prouvé les FDI pendant la guerre, la façon dont le Hamas intègre dans le milieu civil et l’utilisation qu’il en fait sont d’une ampleur sans précédent.
« Le Hamas utilise systématiquement des bâtiments publics à vocation civile, notamment des bâtiments gouvernementaux, des établissements d’enseignement, des institutions médicales, des édifices religieux et des sites patrimoniaux », poursuit le communiqué. "Dans le cadre de la destruction des capacités militaires du Hamas, il existe, entre autres, un besoin opérationnel de détruire ou de frapper les structures dans lesquelles l’organisation terroriste place une infrastructure de combat. Il s’agit notamment de structures que le Hamas a systématiquement aménagées pour le combat. Les FDI sont attachées au droit international et agissent conformément à celui-ci et à leurs propres valeurs.
Ibtisam Mahdi, 17 février 2024