Crédit Photo. NPA
Le NPA y était invité avec, entre autres, Attac, les Amis de la Terre, des salariéEs syndiquéEs ou non, parmi les représentantEs de la Nupes. La première surprise a été le nombre de personnes présentes : plus de 800, au point où une centaine de chaises ont dû être ajoutées dans une salle adjacente.
Du monde
Ambiance fraternelle, musique avec la Fanfare invisible (qui accompagne les manifs parisiennes depuis Nuit debout), Hervé Kempf en maître de cérémonie, le meeting s’est ouvert avec des prises de parole de salariéEs des métiers pénibles. Du magasinier d’une grande enseigne de bricolage à l’auxiliaire de vie sortant d’une grève de 45 jours, de l’ingénieur forestier se revendiquant de l’écologie aux manutentionnaires de Geodis en lutte, tous dénoncent les cadences infernales.
Radicaux et majoritaires
Parmi les associations, Gabriel Mazzolini, des Amis de la Terre, a affirmé que « lutter contre la réforme des retraites, c’est lutter contre le productivisme et les fonds de pensions » et que « l’horizon de la vie, c’est la vie, pas le travail ». La porte-parole d’Attac, Youlie Yamamoto, appelle à « passer à l’offensive », avec « une démonstration de force ». Les représentantEs des partis de la Nupes ont mis en avant l’impopularité de cette réforme et le besoin de l’unité syndicale. Boris Vallaud, pour le PS, a cité la CGT et Ambroise Croizat ! Un moment d’oubli peut-être, son parti étant à l’origine de la liquidation des acquis sociaux…
Notre camarade Pauline Salingue a recontextualisé cette attaque dans une période de crise, d’inflation et de profits records. Elle a également insisté sur l’importance de ce front uni et a conclu sur « le rôle crucial de nos organisations au-delà de la réforme des retraites » pour construire autre chose, malgré nos différences.
Manue Mallet