D’après Iran Human Rights (IHR), qui avait donné jeudi un bilan d’au moins 31 morts, six personnes ont été tuées par arme à feu par les forces de l’ordre dans la province de Gilan jeudi soir, et d’autres morts ont été enregistrés à Babol et Amol (Nord).
Le bilan s’alourdit et franchit un cap symbolique. Au moins 50 personnes ont été tuées en Iran dans les manifestations, réprimées par les forces de sécurité, a rapporté vendredi 23 septembre l’ONG Iran Human Rights (IHR). Le pays s’embrase depuis maintenant sept jours, après la mort dans des circonstances troubles d’une jeune femme de 22 ans, Mahsa Amini.
Selon l’organisation IHR, basée à Oslo et qui avait donné jeudi un bilan d’au moins 31 morts, six personnes ont été tuées par arme à feu par les forces de l’ordre dans la ville de Rezvanshahr, dans la province septentrionale de Gilan jeudi soir, et d’autres morts ont été enregistrés à Babol et Amol (Nord). Des manifestations ont eu lieu dans environ 80 villes depuis une semaine, a-t-elle ajouté.
Un média d’Etat fait, quant à lui, état de la mort de 17 personnes dans ces manifestations, mais des ONG, comme IHR mais aussi le Centre pour les droits humains en Iran (CHRI) basé à New York, avance des bilans plus élevés. « Les autorités ont reconnu la mort d’au moins 17 personnes alors que des sources indépendantes parlent de 36 » décès, a déclaré jeudi soir sur Twitter le CHRI.