Paris,
La FSU tient à exprimer son soutien et sa solidarité aux étudiants, enseignants et syndicalistes grecs qui sont mobilisés depuis de nombreuses semaines pour défendre l’éducation. En Grèce, depuis maintenant neuf mois, l’ éducation nationale connaît le mouvement le plus important du secteur.
Le gouvernement mène une offensive d’ampleur contre l’éducation publique et gratuite. Aucun secteur n’est épargné : lois de « décentralisation » pour le primaire et le secondaire, introduction du privé dans l’enseignement supérieur, abrogation d’une série d’acquis sociaux concernant la communauté universitaire.
La mobilisation s’est organisée, les instituteurs, puis les professeurs des collèges et lycées et enfin les universitaires et étudiants. La mesure phare du gouvernement fut la révision de la Constitution, étape obligatoire pour ouvrir la voie aux Universités privées.
Face à cette mobilisation, le gouvernement n’a eu recours qu’à la répression.
L’escalade policière et judiciaire, la répression dont sont victimes celles et ceux qui se sont engagés dans la mobilisation pour défendre l’éducation sont inadmissibles. La FSU condamne les violences policières et demande la fin des poursuites judiciaires.