Nous soutenons qu’au-delà de cette représentation d’un « Lénine bureaucrate » – à la fois par ses admirateurs de gauche et ses critiques conservateurs – il existe dans la pensée du dirigeant soviétique une trajectoire alternative. Ce Lénine souvent oublié, était ouvert aux changements qu’une situation nouvelle peut apporter, tous les imprévus d’une crise, il était prête à apprendre des initiatives héroïques des gens ordinaires. Grâce à cette ouverture théorique, Lénine a défié les catégories des dogmes en questionnant la politique de son temps au-delà des limites théoriques existantes. Nous soutenons que l’approche théorique de Lénine n’était pas un système fermé mais plutôt ce que nous pourrons appeler un marxisme ouvert. Il parlait d’un guide pour l’action (1).
À partir de son engagement dans la tradition dialectique de Hegel et de Marx, Lénine a souligné que la réalité est toujours beaucoup plus complexe, vivante et multicolore que ne pourra jamais l’être la théorie, et donc que cette théorie doit être développée continuellement et transformée par l’expérience et l’engagement dans les luttes politiques réelles des masses. Nous pensons qu’une telle relecture de Lénine est essentielle si nous voulons construire une politique socialiste adaptée à notre époque incertaine.
La rupture de Lénine avec le marxisme orthodoxe
De nombreux commentateurs de la pensée de Lénine soulignent que Lénine considérait le parti d’avant-garde comme le site par excellence de la pensée politique. Cela découle d’une lecture particulière de son célèbre ouvrage Que faire ? (2), une interprétation selon laquelle les cadres du parti seraient essentiels pour apporter une conscience politique à la classe ouvrière. Une telle notion applique une bifurcation rigide entre la théorie et la pratique, où les idées théoriques apparaissent extérieures à la lutte des classes au lieu d’en être partie prenante.
Il est important de noter que la pensée de Lénine a fait un grand bond en 1914. Le début de la Première Guerre mondiale a brisé la mythologie occidentale du progrès linéaire qui avait été le fondement à la fois de la pensée libérale et de la pensée marxiste. L’horrible violence de la guerre a enterré les certitudes du marxisme orthodoxe, révélant la nature imprévisible et intempestive des événements politiques. C’est à ce stade que Lénine s’est intéressé à la dialectique de Hegel, prenant des notes détaillées de sa Science de la logique (3) pour comprendre la crise de la théorie au milieu de la Grande Guerre. Sa principale rupture avec le marxisme conventionnel a commencé à apparaître au cours de cette période alors qu’il s’éloignait des notions linéaires du temps et commençait à accorder plus d’attention au rythme contradictoire de la politique révolutionnaire, à ses initiatives inattendues, ses tournants brutaux et ses nouvelles possibilités.
Cet intérêt à saisir les contradictions des mouvements politiques en cours a rendu Lénine moins focalisé sur un parti et un programme inflexibles. Il s’intéressait désormais davantage à la nouvelle énergie créatrice des ouvriers qui démontraient leur capacité à prendre des initiatives sous la forme des conseils organisés (soviets) apparus au cours de la guerre. Après avoir observé l’émergence des soviets, Lénine est arrivé à la conclusion qu’une nouvelle possibilité s’était ouverte en politique et, par conséquent, a soutenu que la forme du Parti bolchevique deviendra obsolète s’il ne se transforme pas en synchronisation avec le rythme du mouvement ouvrier croissant.
Cela signifiait que les travailleurs de la Russie avaient démontré leur capacité à prendre le pouvoir et à réorganiser la société par leur auto-mobilisation, rendant les démocrates bourgeois et les libéraux superflus dans la lutte pour le socialisme. En ce sens, Lénine a reconnu que la pratique seule ne devait pas porter le fardeau de devenir adéquate à la théorie mais que c’est la théorie qui devait être transformée pour devenir adéquate aux questions émanant du terrain des luttes concrètes.
Lénine a développé sa notion de socialisme parallèlement à la formation des soviets, qui démontraient le pouvoir des travailleurs – une force réprimée par la logique du capital. Ces soviets représentaient l’initiative créatrice et l’énergie vitale des ouvriers. Cette capacité des masses à s’autodéterminer et à réorganiser le monde libéré de la tyrannie du capital, c’est ce qu’était pour Lénine le socialisme. Certains de ses écrits les plus populaires de cette période ont tenté de synthétiser les leçons des bouleversements provoqués par le mouvement ouvrier et de les mettre en relation avec la crise du pouvoir d’État et la volatilité de la conjoncture mondiale.
C’est pourquoi Lénine n’a pas gardé sa théorie dans ses livres ou pour lui-même mais l’a utilisée comme un moyen d’intervention politique pour approfondir le débat au sein des luttes sociales réelles. La Catastrophe imminente (4), Les Bolcheviks garderont-ils le pouvoir ? (5), l’État et la révolution (6) et d’autres écrits offrent des explications concrètes sur les possibilités stratégiques de la politique socialiste dans la conjoncture politique. Il était convaincu que toutes les idées devaient être soumises à des discussions avec des travailleurs organisés qui semaient les graines d’un monde nouveau. Aujourd’hui, notre tâche est similaire à celle de Lénine, car nous nous attachons intimement aux initiatives créatives et aux nouvelles énergies des travailleurs qui se développent au milieu de la crise Covid-19. C’est du seul point de vue des luttes existantes que nous pourrons développer une notion de socialisme adaptée à notre réalité concrète.
Lénine après la révolution
La tragédie de la révolution russe, c’est que la flexibilité de la pensée et de la pratique manifestée par Lénine après la révolution a été remplacée par le dogme du parti. Raya Dunayevskaya a souligné dans son livre, Philosophy and Revolution, que « jamais, même un seul instant, Lénine n’a perdu de vue le programme. Il a fait des concessions stratégiques, mais il a gardé le programme, la nouvelle universalité, concrètement devant le peuple. » (7)
Par exemple, dans sa brochure Les tâches immédiates du pouvoir des Soviets (8), Lénine définit les tâches des travailleurs comme la création de nouvelles relations de travail « subtiles et complexes ». Sans le pouvoir créateur des travailleurs, il n’y aurait pas de révolution socialiste. C’est ainsi que Lénine voyait la tâche du gouvernement, de susciter par tous les moyens ce pouvoir créateur, de dégager de son chemin les restes de l’ancienne idéologie bourgeoise, y compris ses institutions et pratiques sociales. S’exprimant en 1920 lors d’une conférence des syndicats, Lénine a articulé la crise de l’État soviétique, disant que les travailleurs, en tant que travailleurs, doivent, dans leurs syndicats, se protéger, protéger leurs intérêts économiques et culturels, contre ceux issus de leurs rangs qui agissent dans leur parti en tant que dirigeants de l’État. Il identifiait ainsi une tension entre les travailleurs ancrés dans l’appareil d’État et les travailleurs impliqués dans la politique du lieu de travail – une tension productive et dialectique qui sape l’accent stalinien mis ultérieurement sur la loyauté absolue envers l’État socialiste et le parti.
Plus important encore, en insistant pour que les travailleurs s’organisent de manière indépendante, Lénine mettait l’accent sur la capacité des groupes subalternes à s’organiser en tant que bloc dirigeant. Il faut noter que Lénine écrivait dans un pays encore largement agraire qui avait besoin d’une alliance de différents groupes sociaux marginalisés pour construire un projet politique alternatif. Cela signifiait que la révolution ne pouvait pas suivre un chemin prédéfini et devait être considérée comme une expérience de participation populaire plutôt que comme l’application d’une théorie déjà existante.
Par exemple, dans son essai De la coopération il s’est attaqué au problème de la bureaucratie des partis et a averti que la gouvernance sans participation des masses est contraire au socialisme : « Deux tâches essentielles s’offrent à nous, qui font époque. C’est d’abord de refondre notre appareil administratif qui ne vaut absolument rien et que nous avons hérité entièrement du passé (…). Notre seconde tâche est d’engager une action culturelle pour la paysannerie. Or, ce travail parmi les paysans a pour objectif économique la coopération. Si nous pouvions les grouper tous dans des coopératives, nous nous tiendrions des deux pieds sur le terrain socialiste. Mais cette condition implique un tel degré de culture de la paysannerie (je dis bien de la paysannerie, puisqu’elle forme une masse immense), que cette organisation généralisée dans les coopératives est impossible sans une véritable révolution culturelle. » (9)
En d’autres termes, seule l’implication des masses laborieuses dans l’administration peut rendre possible un ordre différent – une théorie qui annule la croyance dogmatique que la production industrielle est la seule caractéristique du progrès.
Covid-19, le Pakistan et la pertinence de Lénine
La confrontation de Lénine avec les notions linéaires du temps et son insistance sur la pratique pour combler le fossé entre la théorie et la réalité ont fait de lui un interlocuteur important pour les mouvements révolutionnaires dans les pays du Sud. Son nom est devenu synonyme de la décentralisation du mouvement révolutionnaire auparavant centré en Europe, car les combattants anticoloniaux s’inspiraient de la position antagoniste de l’Union soviétique face au colonialisme. Il ne serait pas exagéré de dire que les écrits de Lénine dans des endroits comme le Pakistan rivalisaient avec ceux de Marx en termes de popularité, faisant de Lénine un médiateur majeur entre la théorie marxiste et les luttes anticoloniales.
Pourtant, ce Lénine populaire au Pakistan est un Lénine qui aurait découvert la théorie et les lois de la révolution pour le monde entier. Dans cette analyse simpliste, le parti d’avant-garde est l’arbitre du mouvement révolutionnaire et a le pouvoir de décider des questions essentielles de la lutte des classes. De plus, elle implique que les catégories construites par Lénine ne se limitaient pas à l’espace-temps dans lequel il menait sa lutte, mais seraient des concepts abstraits pouvant être adaptés à n’importe quelle situation. Ainsi, beaucoup de nos camarades s’en tiennent aux conclusions de Lénine qui semblent rigides, tout en abandonnant sa méthode qui privilégie la réalité des luttes sociales sur la théorie politique existante.
Aujourd’hui, au Pakistan, nous sommes cependant confrontés à un terrain politique complexe qui exige que nous innovions dans la pratique. Par exemple, nous vivons une perte de certitudes profondément ancrées sur la scène politique. Aucun parti politique ne propose une vision du développement sensiblement différente de celle proposée par les institutions financières internationales. La situation est devenue plus précaire sous Covid-19 car des millions de personnes ont perdu leur emploi, leur valeur a été réduite à celle des machines, superflues pendant la crise. Nous assistons à la possibilité de disposer de vies qui du point de vue du capital semblent superflues.
Avec l’effondrement des notions linéaires de développement, la question centrale pour la classe dirigeante est de savoir comment gérer la pauvreté et non comment permettre aux pauvres de décider de leur vie. Cela signifie que pour construire une alternative véritablement populaire, nous avons besoin d’une compréhension plus large de la subjectivité politique au Pakistan.
Par exemple, la politique actuelle des syndicats est désespérément inadéquate à un moment où le néolibéralisme a érodé le concept d’emploi à long terme et a transformé une grande majorité de la main-d’œuvre en travailleurs informels ou en chômeurs. Comme les syndicats continuent à ne s’occuper que des travailleurs disposant d’un contrat de travail, l’affiliation syndicale est tombée à moins de 1 % de la main-d’œuvre. Mais la situation nécessite une réduction des écarts entre les contractuels et un nombre croissant de jeunes sans emploi d’une part, et les salariés « officiels » de l’autre.
C’est précisément ce que Lénine voulait dire lorsqu’il a poussé ses camarades à aller au-delà du syndicalisme ou des luttes immédiates sur le lieu de travail. Sans prendre en compte à la fois la production et la reproduction (cette dernière impliquant le logement, les soins de santé, l’éducation, l’eau), nous ne serons pas en mesure de construire l’unité de la classe ouvrière capable de sérieusement confronter les innombrables façons dont le capital cherche à diviser le peuple. Nous devons créer des comités de travailleurs qui non seulement se battent dans l’usine, mais qui relient ces luttes à celles des communautés où vivent un grand nombre de jeunes sans emploi.
De plus, de nouvelles formes de résistance sont apparues contre la structure étatique décadente du Pakistan, qui exclut de larges segments de la population du champ de la citoyenneté.
L’exemple des Pachtounes
Un exemple est le Mouvement Pashtun Tahaffuz (PTM) qui représente les Pachtounes des zones déchirées par la guerre des anciennes zones tribales administrées fédéralement (FATA). Ces régions ont été réduites à de la chair à canon au nom des calculs géostratégiques de l’État et de l’impérialisme. C’est dans le contexte d’une économie de guerre et d’une répression brutale des communautés des régions périphériques du Pakistan qu’un mouvement comme le PTM, qui revendique la dignité du peuple, a pu gagner autant de popularité. L’État a répondu en accusant ces mouvements d’être des complots étrangers, car ils dépassent le langage normatif que l’État utilise pour désigner un comportement acceptable. C’est pourquoi des militants de base tels que Baba Jan de Gilgit-Baltistan, Mehr Abul Sattar des fermes militaires d’Okara et une foule de militants enlevés au Sindh et au Baloutchistan apparaissent comme une menace majeure pour l’État. Ils insistent tous pour affirmer leur statut égal en exigeant la justice, débordant ainsi les limites des discours et comportements considérés au Pakistan comme pouvant être tolérés – limites qui sont contrôlées avec violence.
Nous assistons également à l’émergence d’un puissant mouvement d’émancipation des femmes qui remet en cause les structures patriarcales de la société. Des centaines de jeunes femmes se sont mobilisées sous les bannières d’Aurat March et d’Aurat Azadi March (10), mettant les droits des femmes à l’ordre du jour. De même, l’année dernière a vu l’émergence d’une nouvelle conscience de la crise climatique chez les jeunes du pays. La Marche pour le climat en septembre de l’année dernière a vu des centaines de jeunes affluer dans les rues de dizaines de villes du Pakistan pour protester contre notre modèle économique désastreux qui non seulement diminue la dignité du travail mais détruit l’environnement dont nous dépendons.
Malheureusement, mais sans surprise, de nombreux marxistes orthodoxes considèrent ces mouvements avec suspicion car ils ne suivent pas la trajectoire du dualisme de classe. Pourtant, ils mettent en lumière les formes d’oppression disparates qui sont essentielles au capitalisme périphérique tout en soulignant l’absentéisme d’une partie de la gauche, en particulier en ce qui concerne le rôle des femmes dans toute lutte d’émancipation.
C’est précisément ici que les aspects de Lénine non pris en compte par une grande partie de la gauche, discutés au début de l’article, sont si cruciaux à découvrir. Lénine n’était pas un penseur imaginant la lutte des classes comme un antagonisme clair et net entre les travailleurs d’une part et la bourgeoisie d’autre part. Au lieu de cela, il a reconnu les différences historiquement sédimentées qui sont utilisées par l’État pour cimenter son pouvoir, qui façonnent le terrain de la lutte des classes dans chaque contexte spécifique. Comme l’a soutenu Mathieu Renault (11), Lénine est un penseur des combinaisons de luttes qui peuvent aider à produire une politique alternative, non seulement capable de mettre en cause l’hégémonie du capital sur la vie des gens, mais aussi de saper le pouvoir de l’État qui utilise la coercition pour séparer les individus les uns des autres.
C’est très clair dans la citation de Lénine sur l’impureté de la révolution : « Croire que la révolution sociale soit concevable sans insurrections des petites nations dans les colonies et en Europe, sans explosions révolutionnaires d’une partie de la petite-bourgeoisie avec tous ses préjugés, sans mouvement des masses prolétariennes et semi-prolétariennes politiquement inconscientes contre le joug seigneurial, clérical, monarchique, national, etc., c’est répudier la révolution sociale. C’est s’imaginer qu’une armée prendra position en un lieu donné et dira “Nous sommes pour le socialisme”, et qu’une autre, en un autre lieu, dira “Nous sommes pour l’impérialisme”, et que ce sera alors la révolution sociale ! (…) Quiconque attend une révolution sociale “pure” ne vivra jamais assez longtemps pour la voir. Il n’est qu’un révolutionnaire en paroles qui ne comprend rien à ce qu’est une véritable révolution. » (12)
C’est le Lénine qui recherche des alliances stratégiques, les maillons les plus faibles et n’a pas peur de paraître « impur » si c’est pour faire avancer la lutte des opprimés. Si la gauche doit évoluer vers une stratégie gagnante, nous devons jouer le rôle de ceux qui veulent jeter des ponts entre les différents points de souffrance et les combiner pour produire un projet commun. Au Pakistan, il s’agit de relier les luttes des nationalités opprimées, celle des jeunes sans emploi et précaires, celle des femmes et celle du mouvement pour la justice climatique avec celle des syndicats traditionnels. Pour créer ainsi un nouveau sujet politique adapté aux questions de notre temps.
Nous devons reconnaître qu’actuellement la gauche au Pakistan n’a pas la capacité de souder ces différentes luttes. Mais si nous apprenons de Lénine, qui a privilégié l’innovation pratique à la fidélité théorique, nous pourrons ouvrir un espace pour développer une nouvelle hypothèse pour la gauche. Notre tâche ici n’est pas de nous accrocher aux « lois de la révolution » prétendument scientifiques, découvertes par les marxistes orthodoxes et appliquées par le parti. Au contraire, nous devons créer un nouveau vocabulaire conceptuel pour comprendre le moment présent et imaginer de nouveaux horizons pour notre pratique. Les défis de la politique révolutionnaire d’aujourd’hui nous obligent à penser en tant qu’artistes impliqués dans la construction de nouvelles constellations d’amour et de solidarité. En tant que penseur profond de l’importance de la non-certitude et des confrontations inattendues, Lénine est un interlocuteur majeur pour nous dans nos efforts pour construire une nouvelle pratique révolutionnaire au Pakistan.
Ammar Ali Jan et Zahid Ali
Notes
1. « “Notre doctrine n’est pas un dogme, mais un guide pour l’action”, ont toujours dit Marx et Engels (…). », V.I. Lénine, Lettres sur la tactique (avril 1917)
2. V.I. Lénine, Que faire ? (1902) : https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1902/02/19020200.htm
3. G.W.F. Hegel, Encyclopédie des sciences philosophiques – Tome I, La science de la logique, Librairie philosophique J. Vrin, Paris 1994.
4. V.I. Lénine, la Catastrophe imminente et les moyens de la conjurer (1917), https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1917/09/vil19170910.htm
5. V.I. Lénine, Les bolcheviks garderont-ils le pouvoir ? (1917), https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1917/10/bol-pou/vil19171001.htm
6. V.I. Lénine, l’État et la révolution (1917), https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1917/08/er00t.htm
7. Raya Dunayevskaya, Philosophy and Revolution : from Hegel to Sartre and from Marx to Mao, Columbia University Press, New York 1989 (troisième édition) : « Never, for a single moment, did Lenin ever lose sight of the program. He made strategic concessions, but he kept the program, the new Universal, concretely before the people. »
8. V.I. Lénine, Les tâches immédiates du pouvoir des Soviets (1918), https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1918/04/vil19180428.htm
9. V.I. Lénine, De la coopération (1923), https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1923/01/vil19230106.htm
10. Les marches des femmes (Aurat March) annuelles ont commencé le 8 mars 2018 à Karachi et se sont répandues en 2019 à un grand nombre d’autres villes pakistanaises, organisés par une alliance des organisations féministes. En 2020, à Islamabad, la grande manifestation des femmes (Aurat Azadi March) a été violemment attaquée par des extrémistes islamistes, qui n’ont pas réussi à disperser les femmes.
11. Voir les articles de Mathieu Renault dans la revue Période : http://revueperiode.net/author/matthieu-renault/
12. V.I. Lénine, Bilan d’une discussion sur le droit des nations à disposer d’elles-mêmes (1916), https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1916/07/19160700.htm