Une réunion de la coordination nationale des collectifs unitaires antilibéraux a eu lieu ce samedi 3 mars 2007 à Montreuil où, parmi d’autres questions, a été abordée la préparation et la convocation d’une réunion nationale des collectifs pour donner suite à la résolution de Montreuil du 21 janvier, adoptée par les représentants de 300 collectifs.
Celle-ci mentionnait clairement : « ... une candidature de rassemblement de la gauche antilibérale, féministe, écologique et solidaire, pour laquelle les Collectifs œuvrent depuis mai dernier, est toujours possible. (...) La réunion nationale des CUALs propose que José Bové soit ce candidat. »
et précisait : « Une nouvelle réunion nationale se tiendra début mars pour faire le point de l’action engagée, vérifier qu’elle suscite une dynamique populaire et décider des suites à lui donner. »
Quand une décision est prise par les représentants de 300 collectifs, il faut dans la mesure du possible respecter la légitimité de ce choix. D’autant que chacun comprend qu’il y a là non pas un problème seulement technique ou d’agenda, mais bien une question de nature politique, qui a fait l’objet d’un long débat les 20 et 21 janvier derniers à Montreuil.
Souvenons-nous que c’est justement parce que l’on a
retenu - noir sur blanc - le principe d’une nouvelle réunion nationale des collectifs début mars pour faire le point politique sur la campagne engagée, qu’un certain nombre de représentants de collectifs voire de porte-parole nationaux se sont in-fine engagés ce jour-là.
On ne peut, pour justifier un report, invoquer le fait que ce n’est qu’après la mi-mars que nous connaîtrons les résultats définitifs du nombre de parrainages et donc la possibilité ou non pour José Bové d’être officiellement candidat.
Avant la question du nombre de parrainages, était posée à Montreuil en janvier celle de l’existence ou non d’une dynamique populaire permettant à José Bové d’être le candidat unitaire de l’alternative à gauche. Faire l’impasse sur ce débat, différer de façon importante le moment où il était convenu de l’aborder, risquent d’être des facteurs de difficultés importantes pour certains individus ou organisations qui sont aujourd’hui en campagne avec José Bové.
C’est pour ces raisons politiques, et pour respecter le mandat de Montreuil, que beaucoup de membres de la coordination nationale estiment que la date des 10 et 11 mars, évoquée à Montreuil, devrait être maintenue.
Cependant, deux sortes de raisons rendent ce maintien difficile, voire impossible :
– des raisons d’ordre politique : le délai de préparation qui serait ainsi laissé aux collectifs et à leurs coordinations serait insuffisant pour permettre que la réunion nationale se déroule dans des conditions démocratiquement correctes.
– mais également des raisons d’ordre technique (organisation, logistique, déplacement des délégués éloignés, ...).
C’est pourquoi la coordination nationale de ce 3 mars a décidé de fixer la réunion nationale des collectifs unitaires antilibéraux aux 17 et 18 mars.
Montreuil, le 3 mars 2007.