Sonia Jebali est en grève de la faim depuis le 17 juin avec Basma Mahmoudi, dans les locaux de la Ligue Tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH) à Tunis.
Après la révolution en 2011, Sonia Jebali avec ses camarades du syndicat Ugtt de SEA Latelec, a mené une longue lutte dans la filiale tunisienne de l’entreprise française Latécoère, qui bafouait le droit du travail tunisien et les conventions internationales.
Depuis l’ex-syndicaliste de Latelec, blacklistée, ne peut retrouver du travail. Pour cette raison, elle est en grève de la faim depuis 25 jours avec Basma Mahmoudi, travailleuse d’une autre entreprise, licenciée pour avoir tenté d’y installer un syndicat.
La discrimination syndicale n’est pas acceptable !
Alors qu’elles ont défendu leurs droits et qu’elles demandent aujourd’hui simplement d’avoir accès à un emploi dans la fonction publique, les vies de Basma et Sonia sont en danger !
Une telle grève d’une durée aussi longue risque de toutes façons d’avoir de graves conséquences.
Nous ne pouvons accepter cette situation intolérable !
Nous étions solidaires des travailleuses de Latelec il y a cinq ans, aujourd’hui nous ne laisserons pas faire sans rien dire !
Nos associations altermondialistes, syndicales, féministes en appellent aux autorités tunisiennes afin de trouver une solution immédiate et que les vies de Sonia Jebali et Basma Mahmoudi soient sauves.
Attac, Cedetim, Union syndicale Solidaires