Les organisations et personnalités, signataires de cet appel, s’adressent à l’opinion et aux instances internationales afin qu’une enquête soit ouverte sur ce qui se passe au Soudan qui a déjà coûté la vie à des dizaines de Soudanais. En effet, Les forces de l’ordre n’ont pas hésité à tirer sur les manifestants qui sont sortis pour dénoncer la cherté de la vie, pour dire leur aspiration à la liberté et réclamer le départ du président Omar al Bachir. Ce dernier, à la tête du pouvoir depuis le coup d’État militaire de 1989, est poursuivi par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et massacres collectifs.
Nous demandons aux autorités soudanaises l’arrêt immédiat des actes de tortures, la cessation des menaces, la libération sans conditions des détenus et la promulgation d’une amnistie générale mettant à la persécution des opposants, des exilés toujours victimes de procès iniques manipulés par un une « justices » aux ordres.
Nous en appelons également à toutes les organisations de défenses des droits de l’Homme, à tous les mouvements épris de paix en Afrique, dans le monde arabe et de par le monde pour les exhorter à soutenir le peuple soudanais dans sa lutte pour la liberté, la démocratie et la justice.
Rappelons que les manifestations qui ont commencé à la fin de l’année dernière dans la ville de Atbara, se sont étendus à toutes les villes du Soudan. Les slogans des insurgés portent sur la vie chère, la dégradation de la situation sociale en raison de la hausse du prix du pain, de la rareté des produits de première nécessité, de la corruption endémique, du clientélisme devenu un mode de gouvernement… Les revendications ont par la suite évolué vers la dénonciation de la répression et pour exiger la fin du parti unique et la chute du régime de Bachir.
Les autorités soudanaises ont déployé toutes les formes de violence afin de réprimer l’insurrection en recourant au tirs à balles réelles pour disperser les manifestants, en investissant brutalement les domiciles des opposant dont beaucoup ont été littéralement enlevés, en brouillant les réseaux sociaux et la communication par internet. L’état d’urgence est proclamé dans plusieurs régions et les écoles et facultés sont fermer dans le but d’arrêter les manifestations.
ORGANISATIONS
Premières signataires :
Association Agir pour la Démocratie en Aklgérie – ACDA
Association Arts et Cultures des Deux Rives – ACDR
Association Marocaine des Droits Humains – AMDH
Association des Marocains en France - AMF
Association des Travailleurs Maghrébins en France – ATMF
Associations des Tunisiens en France – ATF
Association des Tunisiens de l’Isère Citoyens des Deux Rives - ATI-CDR
Cédetim - France
Comité pour le Respect des Libertés et des Droits d el’Homme en Tunisie - CRLDHT
Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie – CVDT- Belgique
Ensemble - France
Europe solidaire sans frontières (ESSF) - France
Fédération des Tunisiens pour uneCitoyenneté des deux Rives (FTCR)
Femmes en Luth" Valence - France
Forum Palestine Citoyenneté - France
Forum Tunisien des Droits Économiques et Sociaux - FTDES
Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP)
Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme – LADDH
Nouveau Parti anticapitaliste - NPA
Unino des Juifs pour la Paix – UJFP
Union des Tunisiens pour l’Action Citoyenne (UTAC)
Personnes
premiers signataires :
Abdelhamid Maha, Sociologue, Géographe France/Tunisie
Abdessamad Hichem, traducteur, historien, -France/Tunisie
Afarki Abderrahim, Bibliothécaire –Paris
Ainani Khadija, vice président AMDH – Maroc
Allal Mourad, Direceur de Centre de Formation – France
Allal Tewfik, militant associatif – France
Ben Arfa Slim, secrétaire national du Parti Al Massar Démocratique et Social (Tunisie)
Belahassen Souhayr, présidente d’Honneur de la FIDH
BEN SAID Mohamed, militant associatif – France
Bessis Sophie, historienne – Tunisie/France
Bhar Mohamed, Artiste musicien – France
Bouamama Said, chercheur, FIUQP - France
Bouguerra Larbi, Membre Académie des arts des sciences et des Lettres Bait al Hikma (Carthage )
Chenchabi Hédi, militant associatif – France
Cherbib Mouhieddine, militant des droits humains - France
Dridi Mohsen, miltant associatif – France
Ellala Mohamed Lakhdhar, président de l’ATF – France
Ferjani, Mohamed Chérif, Enseignant- Chercheur - France
Jendoubi Kamel, militant des droits humains – France/Tunisie
Khalfa Pierre, économiste, membre de la Fondation Copernic – France
Lamour Bruno, militant associatif - France
Mahieux, Christian syndicaliste [Union syndicale Solidaires] – France
Manceron Gilles, historien – France
Mermet Henri, militant politique – France
Jean François Pelissier, porte parole Ensemble – France
Perochon Eric, syndicaliste -
Rousset, Pierre - France
Merci de continuer à diffuser et signer la pétition de soutien au peuple Soudanais pour la Liberté, la Dignité et la Démocratie.
Amitiés
Pour signer contacts :
Mohieddine Cherbib : mouhieddinecherbib gmail.com
Messaoud Romdhani : mah.talbi gmail.com
تضامنا مع حق الشعب السوداني في الحرية والديمقراطية والعدالة
16 فيفري 2019
تدعو المنظمات والشخصيات الممضية أدناه المجتمع الدولي وهيئاته للتحقيق في سقوط عشرات القتلى والجرحى نتيجة إطلاق قوات الأمن السودانية النار على المتظاهرين المنددين بغلاء الأسعار والمطالبين بالحرية وبرحيل الرئيس السوداني ، عمر البشير، الموجود على رأس السلطة منذ الانقلاب العسكري سنة 1989، والصادرة في حقه بطاقة جلب لدى محكمة الجنايات الدولية بتهم تتعلق بجرائم حرب ضد الإنسانية والإبادة الجماعية،
كما تطالب المنظمات والشخصيات السلطات السودانية بالكف عن تعذيب المعتقلين وتهديدهم وتدعو الى إطلاق سراحهم دون قيد أو شرط ، وسن عفو عام في حق المعارضين، الملاحقين والفارين خارج السودان من المحاكمات الجائرة التي تحركها السلطة في غياب تام لقضاء مستقل ،
إلى ذلك ، يناشد الممضون أسفله كل المنظمات الحقوقية والقوى المحبة للسلام في المنطقة العربية والإفريقية وفي العالم للوقوف الى جانب الشعب السوداني المطالب بالحرية والديمقراطية والعدالة.
للتذكير فان مظاهرات انطلقت في أواخر السنة الماضية من مدينة عطربة لتعم جل المدن السودانية رافعة شعارات ضد غلاء الأسعار وتردي الأوضاع الاجتماعية بسبب غلاء الخبز وندرة المواد الأساسية واستفحال مظاهر الرشوة والمحسوبية والو لاءات التي تفرضها السلطة الحاكمة، وتطورت المظاهرات لترفع شعارات منددة بتعسف السلطة ومطالبة بإنهاء سيطرة الحزب الحاكم ونظام البشير،
ولم تكتف السلطات السودانية باستعمال العنف والرصاص الحي لتفريق المتظاهرين، وإصدار بطاقات الجلب ومداهمة منازل بعض القيادات المعارضة وحتى اختطافهم ، بل التجأت الى التشويش على مواقع التواصل الاجتماعي و قطع الانترنت وأعلنت حالة الطوارئ في عديد المناطق وأغلقت عديد المدارس والكليات في محاولة لوقف المظاهرات.
للإمضاء الاتصال ب :
محي الدين شربيب :
mouhieddinecherbib gmail.com
مسعود الرمضاني :
mah.talbi gmail.com