Le Parti de Gauche : Non aux violences de l’extrême droite
Au cours de la manifestation des gilets jaunes à Paris le samedi 26 janvier, plusieurs dizaines de membres d’un groupe d’extrême droite se sont attaqués à des militant.e.s du NPA.
Le Parti de gauche apporte son soutien et sa solidarité aux camarades du NPA. Le même jour on apprend que la police a interpellé des activistes identitaires dans leur local du XV° arrondissement qui s’armaient en vue de commettre des agressions contre des militants antifascistes. À Lyon aussi, à plusieurs reprises l’extrême droite a commis des violences envers des manifestants lors des rassemblements des gilets jaunes.
La solidarité anti-fasciste doit rester sans faille. Ici encore le ministre de l’intérieur marque son incapacité en laissant ces faits gravissimes sans réponse.
Solidaires : L’extrême droite est, toujours, notre ennemie !
Samedi 26 janvier, quelques dizaines d’individus d’un groupe d’extrême-droite ont profité de l’Acte XI des Gilets jaunes pour attaquer le cortège du NPA à Paris. Plusieurs personnes ont été blessées. Parmi elles, un de nos camarades de Sud PTT a été conduit à l’hôpital pour être suturé. Nous condamnons fermement cette attaque et apportons toute notre solidarité à celles et ceux qui ont été agressé-es.
Nous restons plus que jamais vigilant-es à toute tentative d’instrumentalisation des manifestations par l’extrême droite et c’est bien aussi l’un des sens fondamentaux de notre présence, en tant que syndicalistes, dans les manifestations des samedis.
Syndicalistes, nous ne laisserons pas l’extrême droite faire de la contestation sociale son terrain de jeu.
Syndicalistes, nous ne laisserons pas non plus les revendications d’une plus grande justice sociale se faire instrumentaliser par l’extrême droite, quelle que soit ses formes.
L’Union syndicale Solidaires, engagée depuis toujours dans la bataille contre l’extrême droite, continuera de mener toutes les batailles contre ceux qui prônent la haine de l’immigré, le racisme, l’antisémitisme sous quelque forme que ce soit.
Alternative libertaire : Agression fasciste en manifestation : ripostons ensemble le 2 février
Samedi 26 janvier, au cours de l’Acte XI des Gilets jaunes, un cortège regroupant des militantes et militants du NPA a été pris à partie par une bande de fascistes armés de coups-de-poings américains et de pierres.
Alors que nos camarades du NPA se battent chaque jour contre les inégalités sociales, les fascistes qui les ont agressé·es ne font que répandre leurs discours antisémites, racistes et xénophobes au sein du mouvement des gilets jaunes.
Nous l’avons déjà dit et nous le redisons, l’extrême droite n’a sa place nulle part : ni dans la rue, ni dans le mouvement des gilets jaunes. L’extrême droite n’a jamais défendu les classes populaires et s’est toujours tenue aux côtés des patrons.
Alternative libertaire exprime toute sa solidarité aux camarades du NPA et en particulier aux militant·es blessé·es suite à cette attaque. Nous continuerons de nous opposer résolument aux tentatives d’infiltrations de la part des fascistes. Nous ne céderons pas aux intimidations. Nous appelons l’ensemble des forces progressistes à descendre dans la rue le samedi 2 février pour réaffirmer la force de nos luttes communes.
Alternative libertaire, le 26 janvier 2019
Confédération nationale du travail : Soutien aux militant.es du NPA agressé.es par des nervis d’extrême droite
Alors que des milliers de personnes défilaient samedi 26 janvier à Paris, à l’occasion de l’acte XI du mouvement des gilets jaunes, des nervis d’extrême droite ont agressé à deux reprises le cortège des camarades du NPA.
Cette agression envers nos camarades révolutionnaires, témoignent une fois de plus que les partis d’extrême droites sont et seront toujours du côté de la classe capitaliste et du côté de la bourgeoisie. Leurs agissements, leurs violences à l’égard des militant.es du mouvement social, visent à faire le jeu du patronat en voulant affaiblir les mobilisations en cours.
La Confédération Nationale du Travail apporte son soutien et témoigne de sa solidarité au NPA, mais plus largement à l’ensemble des militant.es anticapitalistes, militant.es ouvrier.res victimes de répression policière et
fasciste.
No pasaran !
Le bureau confédéral de la CNT
Lutte ouvrière : Solidarité avec le NPA, après l’agression de son cortège par un groupe d’extrême droite
Lors des manifestations parisiennes des gilets jaunes, samedi 26 janvier, un groupe d’extrême droite a violemment attaqué le cortège du NPA. Le fait que ces nervis aient revêtu des gilets jaunes ne trompe personne. Cette agression relève des méthodes classiques des apprentis fascistes : faire le coup de poing contre ceux qui se réclament du mouvement ouvrier. Lutte ouvrière exprime sa totale solidarité avec les militants du NPA.
Sud PTT : Pour un front unitaire anti fasciste
Samedi lors de l’acte XI des Gilets Jaunes à Paris, le cortège du NPA a été attaqué par un groupe identitaire fasciste les Zouaves.
Des militant·e·s ont été blessé·e·s, dont un membre de notre fédération.
Ces nervis sont même allés jusque salir Clément Meric jeune militant de Solidaires mort sous les coups de ces fascistes. Depuis le début des manifestations le samedi, l’extrême droite et les identitaires essayent de récupérer le mouvement des Gilets Jaunes.
À Lyon, une partie du cortège a été attaquée par des fascistes la semaine dernière. À Toulouse, des militant·e·s antifacistes d’extrême gauche ont reçu des menaces de mort.
La présence de l’extrême droite depuis le premier acte des Gilets Jaunes, les agressions et les tentatives d’intimidation contre les militant·e·s antifascistes et antiracistes ne sont pas à minimiser.
La riposte et la défense doivent être unitaires et sans faille devant ces agissements et concernent l’ensemble des mouvements sociaux, progressistes. Cela devra se concrétiser dans les prochaines manifestations notamment par un service d’ordre unitaire et capable de riposter s’il le faut aux attaques violentes de l’extrême droite.
Dans ce sens la fédération SUD PTT répond favorablement à la proposition faite par le NPA aux organisations de la gauche sociale et politique et aux groupes de Gilets Jaunes pour examiner la riposte.
Ensemble : Solidarité avec les militant-e-s du NPA agressé-e-s par l’extrême-droite
Ce samedi 26 janvier, des militant-e-s du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) ont participé à « l’acte XI » de la mobilisation des Gilets jaunes. Vers 15h, en plein cortège, ils et elles ont soudain été attaqué-e-s par des fascistes armés de pierres, de barrières de chantier, de bâtons et de cordes.
Plusieurs des militant-e-s du NPA ont été légèrement blessé-e-s, et tou-te-s très choqué-e-s de cette agression. Nous affirmons notre solidarité et notre camaraderie à ces militant-e-s et à leur organisation.
Cette agression a été rendue possible par un contexte dans lequel l’extrême-droite est banalisée et dont les militant-e-s les plus radicaux entendent profiter d’un mouvement social hétérogène pour diffuser leur venin réactionnaire. Partout, les cortèges doivent isoler et se désolidariser des actions de ces militants de la haine.
Le NPA, comme d’autres organisations, dont Ensemble ! , représente tout ce que l’extrême-droite déteste : contre toutes les formes de discrimination, pour la défense des droits fondamentaux de tous et toutes, contre l’autoritarisme et le nationalisme, pour l’avènement d’une société juste et solidaire. A travers l’agression de cette organisation, ce sont toutes les personnes qui, à l’intérieur du mouvement, se battent pour une issue politique progressiste qui ont été symboliquement ciblées.
Dans le mouvement des Gilets jaunes ou en dehors, nous lutterons toujours avec le NPA et les autres organisations qui participent à cette lutte, contre l’extrême-droite et ses milices.
PCF
Twits
Fabien Roussel
@Fabien_Rssl
Suivre Suivre @Fabien_Rssl
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Encore des blessés, encore un usage scandaleux des armes policières. Soutien à Jérôme #Rodrigues, soutien au cortège du @NPA_officiel, lachement agressé par l’extrême droite. #GiletsJaunes #acteXI
Ian Brossat
✔
@IanBrossat
Totale solidarité avec les camarades du NPA. Plein soutien !
La Horde : Gilets jaunes : le cortège du NPA agressé par des fascistes
Le cortège du NPA a été très violemment attaqué hier samedi, lors de l’acte XI des Gilets jaunes à Paris par “les Zouaves”, un groupe informel regroupant des militants d’extrême droite radicale de différentes organisations et des ultras. La semaine dernière, ils avaient déjà agressé des militants de l’Action antifasciste Paris-Banlieue.
En premier lieu, nous voulons témoigner tout notre soutien aux camarades agressé.es, d’hier comme de la semaine dernière. En second lieu, comme nous le disions en début de semaine, l’extrême droite se lâche de plus en plus dans le mouvement des Gilets jaunes, à la fois sur les réseaux sociaux et dans la rue, en particulier à Paris, où des personnalités d’extrême droite, comme Victor Lenta et ses amis, ont carrément intégré le “service d’ordre” des GJ. Il est plus que temps que ce mouvement prenne la mesure du problème que pose la présence d’éléments d’extrême droite en son sein, au lieu d’alterner entre politique de l’autruche et fausse naïveté béate… En attendant, il importe que tou.te.s les antifascistes de bonne volonté se coordonnent et s’organisent, de façon à ce que l’extrême droite ne se croit pas tout permis.
OCML-VP
Twit
Pendant l’Acte XI des #GiletsJaunes, des dizaines de milliers de personnes défient encore le gouvernement Macron et sa répression en défendant la perspective d’une vie débarrassée du capitalisme et ses conséquences.
Par ailleurs, l’OCML VP dénonce fermement l’attaque du cortège parisien du Nouveau Parti Anticapitaliste par des nervis fascistes et apporte tout son soutien à ces camarades comme à tous ceux qui se battent contre ces éléments réactionnaires dans la mobilisation des Gilets Jaunes.
POID : Solidarité avec les militants du NPA
Le POID condamne fermement l’agression du cortège du NPA, lors de la manifestation du 26 janvier dernier, par un groupe d’extrême-droite, et exprime sa solidarité aux militants du NPA blessés au cours de cette agression.
Cette agression intervient au moment où le gouvernement Macron-Philippe, après avoir déchainé la répression et les violences policières (interpellations, gardes-à-vue, condamnations, sans parler des centaines de blessés et de blessés graves), veut désormais s’attaquer à un droit démocratique élémentaire : le droit de manifester !
Le POID est disponible pour toute initiative unitaire en défense des militants du NPA.
UJFP : Solidarité avec nos camarades du NPA
C’est avec consternation que nous avons appris l’attaque du cortège du NPA par un groupuscule fasciste lors de l’Acte XI des Gilets jaunes. Fidèles à leurs sales méthodes, les membres du Zouave ont attaqué en nombre et par surprise nos camarades, et ont ajouté de l’abject à la lâcheté en moquant la mémoire du jeune militant antifasciste assassiné Clément Méric.
Les fascistes et les identitaires, alliés historiques du patronat national, n’ont rien à faire dans cette mobilisation populaire qui a placé au cœur du débat public les questions cruciales portant sur les inégalités fiscales et sociales, ainsi que la nécessaire démocratisation de la Ve République. Le NPA et d’autres forces sociales émancipatrices ont raison de s’engager dans le mouvement et de veiller activement à ce qu’il ne soit pas récupéré par les réactionnaires de tout poil. Le racisme, la misogynie et l’homophobie ne doivent pas investir nos rues.
Nous apportons notre solidarité pleine et entière à nos camarades du NPA, et leur souhaitons une convalescence rapide. La lutte continue !
La Coordination nationale de l’UJFP le 28 janvier 2019
PG 35
Le samedi 26 Janvier, alors qu’ils défilaient en cortège lors de la manifestation des Gilets jaunes à Paris, des militantes et militants du NPA ont fait l’objet d’attaques physiques violentes de la part d’une cinquantaine de nervis d’extrême droite. Ils ont été victimes de coups portés au visage et de la projection d’objets pour les atteindre gravement. Plusieurs camarades du NPA ont été blessés.
L’extrême droite tente de répandre son discours haineux, antisémite et raciste au sein du mouvement social des Gilets jaunes et n’hésite pas à user de violence.
Nous ne devons pas l’oublier, l’extrême droite n’a jamais défendu les classes populaires.
Ses choix ont toujours été au final la défense des plus riches et de leurs alliés, quitte à devoir utiliser pour cela la violence contre tout le mouvement social.
Cette agression doit nous conduire à la plus grande des vigilances.
Le Parti de Gauche d’Ille et Vilaine affirme sa plus ferme solidarité au NPA, aux camarades agressés et son soutien aux actions qui seront envisagées pour mettre fin à ces violences fascistes.
• Créé le Lundi 28 janvier 2019, mise à jour Lundi 4 février 2019, 10:19 :
https://npa2009.org/actualite/politique/les-communiques-de-soutien-au-npa-suite-lagression-par-des-fascistes
Groupuscules fachos et mouvement des Gilets jaunes
À Paris, lors de l’acte XI des Gilets jaunes, une cinquantaine de fachos hétéroclites a volontairement ciblé le cortège du NPA. Leurs slogans hostiles aux syndicats manifestent une volonté de s’en prendre au mouvement ouvrier. Les extrêmes droites refusent, au sein des gilets jaunes, la présence d’une gauche qui s’affirme. C’est dans ce contexte que s’inscrit l’attaque du 26 janvier.
Pour autant, ce n’est pas un saut qualitatif de la violence. La dangerosité des groupes radicaux se juge d’abord localement. Plusieurs villes connaissent des cas de violence, parfois depuis longtemps comme à Lyon. La présence du Bastion social ou de groupes proches (Lyon, Strasbourg, Chambéry, Clermont-Ferrand, Angers ou Paris) est souvent corrélée avec des tentatives d’intimidation récurrentes.
Petites frappes
La bande du 26 janvier [2] est loin de susciter un élan de sympathie des groupes politiques de son camp. Le milieu facho se contente de la regarder, de plus ou moins loin. La réputation de ses membres les cantonnent au rôle de petites frappes utiles quand les bras manquent, à Marseille, Lyon et Paris, du coup de main pour les présidentielles jusqu’à la protection d’un pseudo-journaliste ex-soralien.
Mais l’apparition d’une telle bande n’est pas sans rapport avec l’effet « Manif pour tous », dont les conséquences sont encore sensibles. Certes, le milieu alors mobilisé était politiquement acquis. Mais ce mouvement a favorisé les rencontres et un regain de confiance. L’Action française (AF) en a le plus profité, avec une dynamique qui persiste.
Une génération de nouveaux militants, souvent gagnée à l’AF, a tissé dans les « Manifs pour tous » des liens d’amitié et côtoyé d’autres courants (identitaires ou GUD). Les connexions avec certains milieux supporters, le goût de la fringue et la fascination pour la violence alimentent l’imaginaire de « l’intellectuel violent » maurrassien. Celles et ceux qui ne restent pas dans le giron royaliste vont s’encanailler ailleurs.
Le RN ne contrôle pas le mouvement
À l’extrême droite, les Gilets jaunes pourraient être vus comme le pendant social de la révolte spirituelle de la « Manif pour tous ». Mais la lutte contre l’immigration peine à s’affirmer face aux préoccupations sociales. Pour la « défense de l’automobiliste », Dupont-Aignan (DLF) et Le Pen sont en pole position. Tenant de l’ordre et jouant la carte de la respectabilité républicaine, le RN et DLF ne sont toutefois pas à l’aise avec la confrontation contre l’ordre établi, au contraire d’organisations plus radicales. Finalement, le RN n’offre d’autres perspectives que le cadre institutionnel des élections européennes. Ce qui ne minimise pas sa dangerosité !
Le RN ne contrôle pas le mouvement. La mobilisation des Gilets jaunes a pu, comme dans le Gers, écarter les tentatives de mainmise par des cadres du RN. Peu de groupes organisés parviennent à s’impliquer dans des activités locales, sinon les identitaires à Rouen voire à Toulouse. Des groupes d’extrême droite apparaissent plutôt à l’occasion des manifestations, avec plus ou moins de succès, comme à Chambéry, Bordeaux, Lyon ou Paris.
Poison nationaliste
Leur solution consiste à dénoncer « l’extrême gauche », avec le fantasme des « blacks blocs », comme fauteuse de troubles dont les « vrais » Gilets jaunes seraient victimes. Pour justifier sa présence à Paris, une frange d’extrême droite cherche à s’implanter dans les services d’ordre, dont l’organisation n’est pas transparente. Il est cocasse de croiser le 26 janvier, avec les « zouaves », d’anciens « mercenaires du Donbass » qui, la semaine d’avant, étaient censés protéger les Gilets jaunes. On retrouve la bande le 2 février. Expulsés du rassemblement, ces nervis nationalistes inventent une histoire de menaces à l’encontre de Jérôme Rodrigues. Ce mensonge éhonté est relayé complaisamment par Damien Rieu, Gilbert Collard ou Jean-Yves Le Gallou et repris par Sputnik news ou l’Incorrect.
Depuis trois mois, les Gilets jaunes se politisent, sans pour autant trouver une ligne claire. Le risque est grand d’abandonner le mouvement aux extrêmes droites et leur permettre une expérience inédite de construction au sein d’un mouvement de masse motivé par des considérations sociales. La dénonciation et le rejet des fachos en embuscade nécessitent d’être argumentés, patiemment et fermement, auprès des Gilets jaunes. Il ne s’agit pas de « violences internes » qui diviseraient le mouvement. C’est une condition pour ne pas laisser le poison du nationalisme gangrener les aspirations populaires.
Commission nationale antifasciste du NPA
• Créé le Mercredi 6 février 2019, mise à jour Jeudi 7 février 2019, 14:44 :
https://npa2009.org/actualite/politique/groupuscules-fachos-et-mouvement-des-gilets-jaunes