Cher(e)s camarades,
Depuis ces cinq derniers mois, nous suivons avec intérêt votre lutte initiée par la mobilisation des professeurs de votre État pour des demandes justes et élémentaires. La répression policière de Ulises Ruiz Ortiz depuis le 14 juin n’a pas réussi à bloquer votre mouvement. Bien au contraire, les centaines d’organisations sociales, politiques, civiles, de droits de l’Homme, de villages, des communautés et citoyennes demandent maintenant la démission du gouverneur.
Nous tenons à vous faire part de notre profonde solidarité dans ces moments difficiles de grande répression policière et militaire. Nos pensées vont également aux victimes, à leurs familles et leurs proches.
La mise au pas du monde sous la dictature de la mondialisation capitaliste, nécessite des services publics dégradés, des salaires de misère et des interventions de l’Etat réduites à la police et l’armée...
C’est contre tout cela que vous luttez actuellement et dans ce sens nous nous sentons proches de vous.
Nous réitérons notre solidarité au peuple de Oaxaca et à ses organisations.
Nous exigeons la libération des prisonniers politiques et condamnons l’utilisation des forces policières et militaires.
Pour le respect des droits de l’Homme.
Vive la solidarité internationale des peuples !
Paris, lundi 30 octobre 2006
La Ligue communiste révolutionnaire (LCR), France