Ce mercredi 09 Août 2006 nous allons célébrer la journée Mondiale des Peuples Indigènes.
Les droits des peuples indigènes désormais reconnus par l’ONU continuent cependant à être bafoués de par le monde. Le peuple Kanak, peuple indigène, inscrit sur la liste des peuples a décoloniser de l’ONU, reconnu comme tel dans les accords politiques signés dans ce pays, placé entre autre « au centre du dispositif » dans les accords de Nouméa, continue son inlassable quête pour la reconquête de la souveraineté qui lui a été confisquée en 1853 par la France.
Fait unique dans l’histoire des décolonisations, le peuple Kanak a reconnu les communautés héritières de gré ou de force de la colonisation comme victimes de l’histoire acceptant ainsi de partager dans le cadre d’une communauté de destin la construction du pays et son chemin vers l’autodétermination. Mais force est de constater que tout le discours tenu sur cette volonté politique affichée risque de conduire vers des désillusions encore plus fortes car nourries du désespoir des engagements non tenus.
Le peuple Kanak est encore colonisé. Pire il est considéré comme immigré dans son propre pays lorsqu’on entend les discours sur ceux du Nord et des Iles qui vivant dans les squats aux abords de Nouméa sont invités à... retourner chez eux !!!
Le pays Kanak est Un et indivisible. La partition du pays est à combattre et les Provinces, malgré certaines apparences ou tentations politiques ne seront jamais souveraines.
Ce mercredi 09 Août 2006 sera donc l’occasion de rappeler à tous ceux qui l’auraient oublié qu’ici il y a un peuple indigène qui réclame ses droits. Droit à l’autodétermination mais aussi droit à la formation, à l’emploi, au logement, à la terre, à la prédominance de sa culture, au bénéfice de l’exploitation des richesses minières, en fait le droit à la dignité et au respect.
Mais ce mercredi 09 Août 2006, la journée mondiale des peuples indigènes ne peut être célébrée en oubliant qu’ailleurs dans le monde ce sont le sang et les larmes qui remplaceront les discours.
Comment ne pas exprimer notre dégoût, notre rage en entendant et découvrant dans la presse les horreurs que fait subir l’Etat d’ISRAEL, porte-avion permanent des Etats-Unis, aux populations palestiniennes et libanaises. Comment la communauté internationale si prompte par ailleurs à dénoncer, à exiger, à sanctionner peut-elle laisser faire. Personne n’a décidemment le courage de dire à BUSH, président des Etats-Unis, ce Mickey ridicule et assassin qu’il faut qu’il arrête ses génocides. Incapable qu’il aura été de sauver la population majoritairement noire de Louisiane lors du dernier ouragan, il ose se poser en champion du rétablissement de la démocratie. Combien de morts en Irak, en Afghanistan, en Palestine et aujourd’hui au Liban. Deux soldats israéliens enlevés par le Hezbollah et c’est des centaines de civiles libanais massacrés. Des observateurs de l’ONU tués par l’armée israélienne et c’est une timide remontrance qui émane de l’ONU. Quel crédit peut bien avoir aujourd’hui la communauté internationale.
Et nous, les petits dans tout ça, même si nous pleurons de rage, nous devons crier notre colère.
POUR LE PEUPLE LIBANAIS
POUR LE PEUPLE PALESTINIEN
EXIGEONS L’ARRET DES MASSACRES
EXIGEONS UN CESSE LE FEU IMMEDIAT
POUR LA SOUVERAINETE ET LA DIGNITE DU PEUPLE KANAK
RASSEMBLEMENT DEVANT LE HAUT COMMISSARIAT
MERCREDI 09 AOUT 2006 A 17H00