Sur une période de plusieurs mois, ont eu lieu les procès liés aux événements tragiques survenus à Jangaözen, le 16 décembre 2011. Plusieurs mois de conflit entre les travailleurs du pétrole et la direction des compagnies pétrolières, exacerbé par la complicité des autorités, a été la cause de troubles réprimés par la violence et l’usage incontrôlé de la force par la police, entraînant la mort de 17 personnes et des dizaines de blessés. Parmi eux, non-seulement des travailleurs du pétrole mais aussi des citoyens sans aucune implication dans le conflit industriel.
Des dizaines de personnes, dont l’implication est contestable, ont été inculpées. Beaucoup ont été condamnés à des peines de prison. Au cours du processus, les observateurs internationaux, représentants d’Amnesty International, Human Rights Watch et de l’OSCE, défenseurs des droits de l’hommes et journalistes ont enregistré de nombreuses violations dans les procédures juridiques. Presque tous les accusés et certains témoins ont déclaré qu’ils avaient été torturés au cours de l’enquête, mais les procédures n’ont pas été suspendues. Les audiences ont été tenues dans un environnement de tension extrême proche d’un état de mesures d’urgence dans la région.
Le mouvement syndical international exige que les peines soient reconsidérées, que tous les cas de torture et de provocation soient soigneusement étudiés, et que la législation nationale prévoyant la responsabilité pénale de ceux « appelant à des troubles sociaux », utilisée de façon sélective pour faire pression sur les syndicalistes, militants des droits humains et des personnalités publiques, soit changé.
Pour signer, aller à :
http://www.labourstartcampaigns.net/show_campaign.cgi?c=1462
Lettre
Monsieur le Président,
Je vous écris pour vous inviter ainsi que votre gouvernement à rétablir la justice pour des dizaines de travailleurs du pétrole et des citoyens de l’ouest du Kazakhstan, qui ont été condamnés à des peines de prison pour avoir participé à l’agitation du 16 décembre 2011 à Zhanaozen. Leur participation n’a jamais été prouvée. Au cours du processus, les observateurs internationaux, représentants d’Amnesty International, Human Rights Watch et de l’OSCE, défenseurs des droits humains et journalistes ont enregistré de nombreuses violations des procédures juridiques. Presque tous les accusés et certains témoins ont déclaré qu’ils avaient été torturés au cours de l’enquête, mais les procédures n’ont pas été suspendues. Les audiences ont été tenues dans un environnement de tension extrême proche d’un état de mesures d’urgence dans la région.