Samedi 18 février : manifestations de solidarité avec le peuple grec dans de nombreuses villes en France. A Paris, le rassemblement est prévu à 14 heures au Parvis des Droits de l’homme (métro : Trocadéro).
Solidarité avec le peuple grec - Non à l’Europe de l’austérité !
Communiqué Solidaires
L’union syndicale Solidaires appelle aux manifestations de solidarité avec le peuple grec qui auront lieu le samedi 18 février dans de nombreuses villes en France. A Paris, le rassemblement est prévu à 14 heures au Parvis des Droits de l’homme (métro : Trocadéro).
En affirmant notre solidarité avec le peuple Grec, il s’agit de dénoncer et de refuser les politiques d’austérité imposées aux peuples d’Europe qui conduisent à une récession généralisée, dont les conséquences sociales se font déjà lourdement sentir (chômage, pauvreté, précarité…).
Le peuple Grec subit plan d’austérité sur plan d’austérité pendant que les richesses des classes dominantes continuent d’être épargnées : diminution de 22 % du salaire minimum, baisse des allocations chômage et des retraites, suppression des conventions collectives, licenciements et destruction massive des emplois publics, privatisations… La Troïka (FMI – Banque centrale européenne - Commission Européenne) et les dirigeants grecs, veulent mettre à genoux le peuple grec pour mieux protéger les intérêts des banques et sauvegarder le système économique et financier qui a engendré la crise actuelle.
Le nouveau traité européen obligeant à introduire la « règle d’or » dans les constitutions nationales est aux antipodes de l’Europe que nous voulons, celle de la solidarité, de la coopération et de la priorité à donner aux droits fondamentaux pour toutes et tous. Cette « règle d’or » vise à déposséder les peuples de tout débat démocratique sur les choix alternatifs en matière économique, financière et sociale.
Non à l’Europe de la finance et du capitalisme prédateur !
Oui à l’Europe de la solidarité entre les peuples, du partage des richesses et des biens communs
La FSU réaffirme son soutien au peuple grec !
La FSU exprime sa plus grande solidarité, son soutien au peuple grec et au mouvement syndical qui se sont engagés dans la lutte contre le énième plan d’austérité imposé par la Troïka (FMI - BCE - Commission Européenne).
La Grèce est placée sous la menace d’un chantage permanent qui vise à lui faire accepter l’inacceptable et à l’entrainer de force dans une spirale du toujours plus d’austérité !
Inacceptable de ramener le peuple grec des décennies en arrière en baissant le salaire minimum, en licenciant 15 000 fonctionnaires de plus, en s’attaquant à nouveau aux retraites et aux dépenses de santé, en remettant en cause le principe de la négociation collective et les protections du droit du travail.
Inacceptable de punir le peuple alors que les intérêts de l’Eglise, des grands armateurs, des grands fraudeurs du fisc sont préservés, alors que le nouveau sauvetage des banques grecques par l’Etat protège les intérêts des actionnaires.
Inacceptable que l’Union européenne sacrifie la solidarité à la loi du plus fort !
Inacceptable qu’au mépris de la démocratie et de la souveraineté des peuples, le nouveau Pacte budgétaire condamne l’Europe à l’austérité permanente, à la récession, au démantèlement de l’Europe sociale.
La FSU tient à réaffirmer son soutien au peuple grec et exige un véritable plan de solidarité avec la Grèce !
Il est urgent de construire une Europe du partage des richesses et des solidarités. Il en va de la démocratie dans chaque pays européens.
COMMUNIQUÉ DU NPA. SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE GREC.
La nuit dernière, la majorité des débutés grecs(199 sur 300) ont cédé au diktat de la BCE, du FMI et de Merkel-Sarkozy en votant les nouvelles mesures d’austérité qui font payer au peuple grec les frais d’une crise dont il n’est en rien responsable.
Ces attaques contre les salaires et les retraites n’ont qu’un objectif, permettre aux banques de continuer de prélever leur tribu. Les 40 députés de gauche et de droite qui ont refusé de se soumettre ont été exclus de leur parti sur le champ. Les banques censurent toute démocratie et imposent une politique qui conduit à la récession et à la régression sociale.
A Athènes, comme dans tout le pays, ces nouvelles attaques ont suscité la colère et la révolte. Malgré la violence des attaques de la police, les gaz lacrymogènes, le peuple grec a désavoué le vote indigne de la majorité des députés. Il dit non à un plan d’austérité qui l’étrangle et ne peut qu’aggraver la crise qui touche aussi tous les peuples d’Europe.
Sa révolte comme sa lutte sont les nôtres.
Le NPA se joint à l’appel unitaire à lui apporter notre solidarité ce lundi à 18h30 à proximité de l’ambassade grecque et du bureau du FMI, à Paris, Place d’Uruguay angle avenue d’Iena et rue Auguste Vaquerie (Paris16-métroKléber).
Le 13f évrier 2012.
APPEL UNITAIRE. SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE GREC ! DE PARIS À ATHÈNES, LUTTER ENSEMBLE CONTRE L’AUSTÉRITÉ !
La troïka, avec l’appui du gouvernement grec d’union nationale, exige un nouveau plan d’austérité au peuple grec. Réduction brutale des salaires et des pensions (-22%), suppressions d’emplois dans la fonction publique, dé-tricotage du code du travail... Les travailleurs grecs n’en finissent plus de payer la crise ! Privatisations des services publics, détérioration du système de santé, casse du service public d’éducation : c’est l’immense majorité de la population qui fait les frais d’une politique qu’ils n’ont pas choisi, imposée par les marchés financiers, les banques et le patronat sous la houlette de Merkel et Sarkozy.
Nous avons conscience que la situation de la Grèce n’est pas de la responsabilité du peuple grec comme on voudrait nous le faire croire. L’austérité sert à sauver les banques, notamment françaises et allemandes, qui spéculent depuis des années sur la dette grecque. Elle sert également à montrer au reste des peuples européens ce qui les attend : une baisse drastique du niveau de vie, une diminution sans précédent des salaires ! Les dernières annonces de Sarkozy confirment que l’austérité va s’étendre à tous les peuples européens !
Pourtant le peuple grec n’a pas dit son dernier mot. La grève générale se construit et s’étend. Plusieurs ministères sont occupés, des travailleurs occupent leur entreprise, des étudiants leur lieu d’études... Dimanche, jour du vote au parlement grec du nouveau plan d’austérité, les jeunes, les travailleurs, les chômeurs, les retraités, se sont donnés rendez-vous pour assiéger le parlement, pour empêcher le vote illégitime. Ils nous montrent la voix : il n’y a pas de fatalité face à l’austérité et ce sont bien les luttes qui seront déterminantes dans le dénouement de la crise.
Nous sommes solidaires du peuple grec en lutte. Nous pensons que c’est bien à l’échelle de toute l’Europe que les peuples doivent se lever contre les plans d’austérité. De Paris à Athènes, il est temps de retrouver le chemin de la mobilisation. C’est pourquoi, nous appelons à un rassemblement dimanche 12 février à 15h devant l’ambassade grecque (métro Kleber).
Premiers signataires : Initiative des etudiants et travailleurs grecs de paris, AL, NPA et SUD-culture