Grève des ouvriers de la plus grande usine d’Iran
Les ouvriers d’Iran Khodro, la plus grand d’usine
d’Iran avec plus de 15000 travailleurs, sont en
grève depuis hier soir.
Iran KHodro, 26 Janvier 2011, Téhéran, Iran
Cette grève a eu lieu après qu’un véhicule de
l’usine ait heurté un groupe d’ouvriers qui
attendaient leurs bus de service pour rentrer
chez eux à minuit. Six d’entre eux sont morts
sur place. Le nombre des victimes de cet
accident se porte maintenant à 12. Six autres
ouvriers ont perdu leur vie à l’hôpital suite aux
blessures et d’autres sont dans un état grave.
Malgré le fait qu’hier était férié en Iran, la
direction de l’usine a obligé les ouvriers de faire
des heures supplémentaires. Cet événement a
soulevé la colère des ouvriers qui ont entamé un
sit in à l’intérieur de l’usine. Leur principale
revendication est de créer leur syndicat
indépendant. La plupart des ouvriers sont restés
à l’intérieur de l’usine réclamer leurs droits après
leur travail et tout a été sous leur contrôle.
Les ouvriers ont, dans les premières heures de
leur mouvement de grève, fermé toutes les
routes qui mènent à l’usine. Il faut noter que ces
routes sont les routes les plus importantes
autour de Téhéran et étant données
l’importance de cette usine, leur action pourrait
s’étendre à d’autres usines de la banlieue de
Téhéran. La police anti-émeute alors
immédiatement a barré toutes les voies qui
maintenant sont interdites à la circulation.
Les travailleurs des raffineries d’Abadan en grève
Les travailleurs d’une plus grande raffinerie d’Iran
sont en grève depuis lundi dernier 14 février 2011
jour ou les mouvements d’opposition et les
comités étudiants avaient appelé à une journée
nationale de protestations pour exprimer leur
solidarité avec les révoltes populaire en Tunisie et
Égypte et du Moyen-Orient.
La raffinerie de pétrole d’Abadan est la plus
grande raffinerie en Iran. Les grévistes ont
annoncés qu’ils n’ont pas été payés par
l’entrepreneur et nouveau patron engagé par le
gouvernement pour compléter l’expansion de la
capacité de la raffinerie pour produire de
l’essence destinée a consommation intérieure du
pays.
Depuis les six derniers mois, date ou est entrée
la nouvelle direction, les salaires des travailleurs
de ces raffineries n’ont pas été payés par le
nouveau patron, nommé par le gouvernement de
la présidence Ahmadinejad.
Les efforts visant à élargir les capacités
industrielles de la raffinerie de pétrole d’Abadan
ont étés initiés par le gouvernement iranien alors
que de sévères sanctions de l’ONU ont empêché
selon lui l’Iran d’importer de l’essence pour sa
consommation intérieure, si on ne peut pas nier
l’influence de ces sanctions, cela illustre surtout
très bien comment la corruption du régime paupérise et précarise
des millions d’Iraniens, alors qu’on sait pourtant que
L’Iran est au quatrième rang des producteurs
mondiaux de pétrole.
Ces pénuries sont surtout dues au fait de
l’accaparation d’une part énorme de l’économie, qui
est pillée par les pasdarans et les clans ultra
conservateurs proches de Khamenei, et
Ahmadinejad qui se remplissent les poches sur le
dos du peuple, et qui font que paradoxe total, l’Iran
manque aujourd’hui de capacité et
d’infrastructures industrielles modernes de raffinage
de pétrole pour produire de l’essence pour la
consommation intérieure.
Une énorme contradiction de plus qui illustre la
politique économique désastreuse du pays, et de
comment la corruption généralisée des clans les
plus corrompus du régime et des Gardiens de la
révolution et du corps d’armée des Pasdarans s’est
accaparés de plus de 70 pour cent des secteurs
économique de l’énergie et de l’agro alimentaire du
pays.
L’agrandissement du centre d’Abadan avait été
lancé en trois phases. Les deux premières phases
du projet ont été achevées. Toutefois, la troisième
phase s’est heurtée à des difficultés considérables
et font que cette troisième phase n’est pas encore
achevée.
Au cours d’une réunion de prière le 4, Février 2011
le « guide suprême » iranien l’ayatollah Khamenei
avait pourtant annoncé « je me suis basé sur les
rapports que j’ai reçu, pour vous dire que le pays
sera complètement autonome dans la production
d’essence en février 2011. »
Malgré ces effets d’annonce La dernière phase
d’expansion pour l’installation finale de la raffinerie
d’Abadan est toujours au point mort et les ouvriers
n’ont pas reçus leurs salaires depuis 6 mois.
Depuis ces déclarations les grévistes n’ont aucun
recours pour récupérer leurs salaires impayés. Pour
seule réponse le gouvernement iranien a annoncé
que le versement des salaires des travailleurs était
de la responsabilité de l’entrepreneur et non du
sien, une esquive de plus du patronnat iranien qui depuis des années se gave
largement grâce a ces non dits du régime.
Contacté par le site Rooz Online, un porteparole
des ouvriers gouvernement a déclaré :
« La compagnie pétrolière ne nous a versé
aucun paiement au cours de l’année 2010 ».
Si nous n’avons pas pu payer les ouvrier de la
totalité de leurs salaires, c’est pour mieux
répondre aux revendications des ouvriers
ensuite, le ensuite étant très vague comme on
put s’en apercevoir a leur dépens les ouvriers
de la raffinerie d’Abadan.
La seule réponse de la direction a ce désir
légitime d’égalité de traitements dans les
salaires entre ouvrier a été de répondre « que
cela n’avait rien a voir dans la manière de
salarier nos travailleurs » quelle est cette
manière mystère les salariés en grève n’en
sauront pas plus.
Si ce n’est que la direction se défausse en
déclarant aux ouvriers que la responsabilité de
ces impayés n’est pas du ressort de la
direction de la raffinerie, mais celle de
l’entreprise sous traitante qui les emploie.
Le parlement iranien n’a bien sur pas fait de
demandes officielles d’enquêtes concernant
les raisons du retard de ce projet. Industriel, il
continue cependant de s’autocongratuler sur
son « magnifique projet d’autosuffisance pour
la distribution des carburants pour l’année
2011 »
Message de solidarité des syndicats des travailleurs iraniens aux travailleurs français
Les syndicats ouvriers iraniens, tout en soutenant
totalement votre glorieux mouvement de
protestation, déclarent à voix haute : « Vous criez le
mal commun de tous les travailleurs du monde ».
Attaquer les acquis des travailleurs, sous prétexte
de la mondialisation, est inscrit dans le programme
de la plupart des Etats capitalistes et n’a d’autres
conséquences que la pauvreté, la misère et le
chômage pour les travailleurs.
Votre victoire dans cette bataille sera la victoire de
tous travailleurs du monde. Nous sommes à vos
côtés dans cette lutte. L’Etat français fait avancer
son programme vers plus de mondialisation et la
sortie de crise contre vos acquis concernant vos
droits à la retraite si chèrement acquis.
Comme vous le savez, durant ces dernières
années, les travailleurs syndiqués en Iran sont
privés des droits élémentaires reconnus
universellement aux travailleurs et nombre d’entre
eux sont toujours emprisonnés, licenciés ou traînés
d’un procès à l’autre.
Nous considérons vos luttes et vos victoires comme
les nôtres. Nous savons que la seule voie de
délivrance des travailleurs dans leur lutte contre
toutes ces injustices réside dans l’union et la
solidarité internationale des travailleurs. Encore une
fois nous exprimons notre solidarité avec votre
puissant mouvement de grèves et de protestations
et vous souhaitons la victoire dans ce combat
unitaire que vous menez. En espérant le
développement de la paix, justice et liberté partout
dans le monde.
Le Syndicat de Travailleurs du Transport de la Régie du
transport de Téhéran et sa banlieue (Sherkat-é-Vahéd),
Le Syndicat des travailleurs de la Sucrerie de Haft-
Tappeh,
Le Syndicat des Travailleurs de La Métallurgie et
Mécanique
Octobre 2010
Iran
Traduit par :
Solidarité avec les travailleurs en Iran, Paris
Journée d’étude sur le syndicalisme en Iran
L’espace Europe/ International du syndicat
CGT a organisé le vendredi 10 septembre,
dans ses locaux à Paris, une journée d’étude
sur le syndicalisme et le mouvement ouvrier
en Iran.
L’objectif était d’élaborer ensemble (militants
iraniens investis dans des organisations
syndicales et militants CGT souhaitant ou
étant déjà impliqués dans les relations avec
les syndicats iraniens) :
De quelle solidarité les syndicats
indépendants ont besoin et comment pouvons
nous répondre à leurs attentes ?
Pour cela la journée a été divisée en deux
parties :
La première partie nous a permis d’avoir une
meilleure connaissance :
– Du contexte politique, économique et
social dans lequel évolue le syndicalisme
en Iran.
– De la création et du rôle joué par les
organisations « officielles de travailleurs »
– De la situation faite aux syndicalismes
indépendants.
La deuxième partie, à partir d’un échange de
nos pratiques de solidarité dans nos
différentes organisations, nous avons tenté de
définir les stratégies les plus efficaces pour
soutenir et aider au développement du
syndicalisme indépendant.
Solidarité Socialiste avec les Travailleurs en
Iran et plusieurs associations de solidarité
avec les travailleurs iraniens à l’étranger,
venus d’Europe et Canada, ont participé à
cette journée
Le discours de M.Behrouz KHABAZ
Discours de M. Behrouz KHABAZ, syndicaliste iranien exilé et demandeur de statut réfugie politique,
adressé à la « journée d’étude sur le syndicalisme en Iran » organisé par la CGT à Paris
Chers Amis, tous les amis combattants de classe !
Depuis son accession au pouvoir, le régime capitaliste d’Iran n’a cessé de s’opposer aux ouvriers et aux
classes laborieuses. Il a commencé ses attaques dès son arrivée au pouvoir contre toutes les
organisations ouvrières indépendantes que ce soit les conseils autonomes, les syndicats ou les
représentants réels des travailleurs et des partis politiques. Ces attaques incessantes ont atteint une
grande envergure ces dernières années.
En Iran, les ouvriers sont privés des droits économiques, sociaux, politiques et culturels les plus
élémentaires. Parfois, le paiement de leurs salaires est retardé de cinq ans. Plus de 80% des salariés
sont des ouvriers contractuels (CDD) et surtout dans les petits ateliers, ils sont obligés de signer les
documents vierges dit « blanc ». Les usines ferment les unes après les autres, les licenciements et les
expulsions continuent et le taux de chômage dépasse 30%.
Les salaires mensuels sont de l’ordre de 220 euros qui ne suffisent même pas pour couvrir 30% de
leurs dépenses quotidiennes. Ils sont obligés de chercher un deuxième voire un troisième travail aussi
mal payés. Cette situation offre une énorme source des travailleurs bon marché aux capitalistes en Iran.
Ces dernières années, les formes de lutte des travailleurs ont évolué qualitativement et
quantitativement. Le nombre des rassemblements de contestations a augmenté et chaque jour, nous
sommes les témoins de grèves et de contestations ouvrières. Leurs formes sont diverses et les
travailleurs essaient de mener leur lutte à l’extérieur des lieux du travail. Mais, ces luttes ne bénéficient
pas de l’unité d’action et se déroulent de façon dispersée.
Les ouvriers manquent de conscience de classe. A ceci s’ajoute la répression omniprésente à
l’intérieur comme à l’extérieur des lieux de travail. L’interdiction des organisations ouvrières
indépendantes les empêche de prendre des initiatives concrètes dans le but d’aller vers leur unité
organisationnelle.
Cependant les activistes du mouvement ouvrier ont accentué leurs efforts afin de mener une vie digne
et de s’organiser. A la fin de la décennie 1990, ils ont préparé l’avenir en organisant les réunions autour
de justes revendications et en tissant des liens avec leurs camarades de classe et en organisant la
célébration du premier mai. Le premier mai a une place particulière chez les ouvriers iraniens et malgré
les interdictions et l’environnement hostile et la répression, les travailleurs iraniens célèbrent cette fête
du travail et haussent la voix pour faire entendre leurs revendications et leurs demandes.
Après vingt ans de célébration clandestine aux domiciles des travailleurs ou dans la nature, pour la
première fois, sous la pression générale des travailleurs, une célébration publique a été organisée en
1999 avec l’aval de la « Maison du Travail » (l’institution gouvernementale). Les travailleurs ont pu y
crier leur colère et leurs revendications, malgré la censure et les mesures interdisant de lancer les
slogans authentiques du mouvement ouvrier.
Ces cérémonies ont eu lieu jusqu’en 2007 dans lesquelles les travailleurs, par leurs initiatives, ont brisé
les murs de la répression pour faire valoir leurs inquiétudes. Parmi ces activités, on peut citer la
célébration du premier mai en 2009 au Parc Laleh (Tulipe) à Téhéran où dix groupes et organismes
ouvriers ont participé activement à son organisation. Une autre expérience était l’appel unitaire à un
rassemblement par le Conseil organisateur du premier mai qui a eu beaucoup de l’écho dans la société.
Dans la décennie qui se termine, deux
organisations de travailleurs ont été créés : « le
Syndicat des Travailleurs du Transport de
Téhéran (Vahed) » et « le Syndicat de la Sucrerie
Haft-Tapeh ». Ils bénéficient largement du soutien
des travailleurs, mais en raison des attaques du
régime capitaliste iranien, ils ne sont pas en mesure
de tisser un lien étroit avec leurs membres et leurs
militants sont chassés par le service de
renseignements.
Actuellement, tous les membres de la direction du
Syndicat Haft-Tapeh sont envoyés devant les
tribunaux et trois membres de la direction du
« Syndicat Vahed » : Mrs Mansour Ossalou, Ebrhim
Madadi et Reza Shahabi sont emprisonnés.
Dans les années 2000, des comités d’activistes
ouvriers ont été créés. Ils ont pu faire valoir les
revendications ouvrières et les faire entendre dans
le milieu ouvrier à travers le monde. Ces activistes
se trouvent en première ligne face aux attaques du
régime iranien en raison de leurs activités visibles.
Actuellement, Bahman Ebrahim-Zadeh, membre du
« Comité pour la Création des Organisations Libres
Ouvrières »est en prison depuis plus de deux mois,
et on est sans nouvelles de lui. Les autres membres
de ce comité et ceux du Comité pour la Défense
des Travailleurs et Alliance Libre de travailleurs ont
subi le même sort.
Le « Comité de Coordination pour le Soutien de la
Création des Organisations Ouvrières » a donné
une importante tribu de victimes à la répression. La
police et les services des renseignements ont
manigancé deux tentatives d’attentat contre deux
membres dudit comité. Salehi, symbole de la
résistance et du courage subit toujours des
pressions atroces malgré les problèmes de santé
dû à sa situation précaire dans la prison où il a
« séjourné » un an.
Lors de cette décennie, les travailleurs ont perdu
leurs illusions envers le régime capitaliste d’Iran.
L’évolution des formes de lutte et de mobilisation
ainsi que les slogans et surtout le contact direct
avec les travailleurs montrent ce changement. En
raison des effets de la répression et des
arrestations, les ouvriers et leurs représentants ont
perdu leurs utopies vis-à-vis des hommes du
pouvoir capitaliste et ils ont pris conscience de leurs
ennemis de classe.
Les travailleurs qui attendaient le
changement en écrivant aux dirigeants du
capitalisme iranien ou en participant aux
élections, grâce aux luttes acharnées et aux
répressions historiques subies par les
travailleurs et leurs représentants, ont compris
la dure réalité de l’inimitié des capitalistes
envers les travailleurs. Ils ont compris que le
concept « Tripartie » est un moyen de
chantage et une duperie des capitalistes pour
duper les travailleurs dans les institutions
juridiques. Nous sommes persuadés que la
camaraderie entre ouvriers va prendre une
plus grande envergure et évoluera vers la
conscience de classe.
Chers Amis travailleurs
Le mouvement ouvrier a eu des hauts et des
bas. La révolution de 1979 était une occasion
pour la classe ouvrière d’Iran de revive
l’agréable expérience de l’indépendance, mais
cette pause historique, accompagnée parfois
par de la répression, n’a même pas duré que
deux ans. La consolidation du pouvoir actuel a
donné le potentiel au régime d’attaquer les
acquis ouvriers.
Pendant les deux premières années, grâce à
une l’atmosphère quasi démocratique des
débuts de la révolution, des milliers conseils
des ouvriers ont vu le jour. L’expérience de
ces conseils ouvriers est inoubliable pour les
ouvriers de ma génération et est pleine de
leçons pour ceux de la génération suivante.
A mon avis, contrairement aux informations
qui ont circulé dans les milieux ouvriers et à
une certaine propagande, la plupart des
activistes ouvriers d’Iran reconnaissent les
tendances syndicalistes, désirent s’organiser
au sein des organisations consulaires et
espèrent créer des conseils ouvriers
indépendants. Car ils bénéficient de
l’expérience des générations passées et cette
expérience des conseils ouvriers est
historique et durable.
Ils cherchent un organisme de ce type pour
profiter de sa structure très démocratique et
de la possibilité d’élire ou démettre librement
et à tout moment des représentants, de rendre
compte à leur base et d’acquérir un potentiel
de défense des intérêts des ouvriers devant le
capitalisme.
La plupart des travailleurs d’Iran ont un grand souci
d’indépendance pour les organisations qui seront
crées dans le futur. Ils craignent que les dirigeants
poursuivent la politique d’entente et de collaboration
avec le patronat et l’Etat capitaliste. Ils doivent se
rappeler les expériences d’ouvriers de l’Europe où
les intérêts des travailleurs sont bafoués dans les
négociations avec le patronat.
Les dirigeants d’un certain nombre de syndicats ont,
en réalité, pris la voie de la collaboration avec le
capitalisme. La basse de nombre d’adhérents de
tels syndicats sont témoins de la perte de leurs
acquis due à ce type de collaboration. Ceci est très
important pour les ouvriers iraniens. La plupart des
travailleurs iraniens veulent posséder des
organisations qui défendent justement leurs intérêts
de classe devant les capitalistes. A leurs yeux,
l’organisme qui ne lutte pas contre le capitalisme,
appartiens au front opposé. L’organisation ouvrière
doit traduire la force et la conviction des travailleurs
contre le capitalisme.
Les activistes du mouvement indépendant ouvrier
en Iran, malgré les attaques de grande envergure
contre les acquis ouvriers dans le monde, en
s’inspirant des communards de Paris croient à la
solidarité internationale des travailleurs et à
l’établissement d’un international ouvrier. Malgré les
menaces et la répression, la prison, la torture et les
exécutions, ils restent toujours fidèles à la cause
ouvrière et serrent chaleureusement les mains de
leurs camarades de classe.
Moi, à mon tour, je remercie cordialement, la CGT
d’avoir organisé ce séminaire en France•
Vive la solidarité internationale des travailleurs
contre le capitalisme !
Traduit par « SSTI, Paris »
Communiqués et messages d’AI, de la ITF, de Solidaires, de la CGT, du BWI
Communiqué de presse d’Amnesty International
10 Décembre 2010
Un militant syndicaliste en grève de la faim
Le dirigeant syndicaliste Reza Shahabi est en grève de la faim depuis le 4 décembre pour protester
contre sa détention continue. Nous appelons les autorités en Iran à le libérer immédiatement.
Reza Shahabi est le trésorier du syndicat indépendant et non-reconnu Sherkat-e Vahed.Il a été
syndicat.
Arrestations de militants syndicaux
Saeed Torabiana depuis été libéré mais il y a six autres membres du Sherkat-e Vahed (Syndicat des
Travailleurs de la Compagnie de Bus de Téhéran et Banlieue) en prison.
Gholamreza Gholamhosseini, Morteza Komsari et Ali Akbar Nazari ont tous été arrêtés début
novembre et nous considérons qu’ils sont tous des prisonniers de conscience, arrêtés uniquement sur
la base de leurs activités syndicales pacifiques.
Prisonniers de conscience
Mansour Ossalou, le dirigeant du syndicat, et Ebrahim Maddadi, son secrétaire, purgent toujours des
peines de prison. Ils doivent être libérés immédiatement et sans condition.
Merci d’appeler les autorités iraniennes à libérer Reza Shahabi et tous les autres syndicalistes
emprisonnés en Iran.
Communiqué de la fédération internationale des syndicats (ITF)
10 Novembre 2010
Iran nouvelle attaque contre les membres du syndicat Vahed
L’ITF la fédération internationale des syndicats a reçu des nouvelles alarmantes d’une nouvelle
agression brutale contre des syndicalistes iraniens et celles de nouvelles détentions et arrestations
arbitraire de membres du Syndicat Vahed des chauffeurs de bus de Téhéran et de sa banlieue par
les forces de police de la sécurité iranienne
Selon les nouvelle reçues pars nos camarades de l’ITF l’attaque a eu lieue le mercredi de la semaine
dernière dans un café internet de la ville de Karaj.
Saeed Torabian l’un des responsable de la communication du syndicat des travailleurs et chauffeurs
de bus de Téhéran et sa banlieue – qui avait déjà été arrêté puis libéré à la suite de protestations
internationales- a de nouveau été arrêté avec son camarade Gholamreza Gholamhosseini
Gholamreza Gholamhosseini avait déjà été libéré sous caution de la prison d’Evin il ya deux ans,
après avoir été arrêté alors qu’il allait assister a une manifestation dans le cadre de la journée de la
femme.
Mercredi 3 novembre 2010 dernier peu de temps après leur arrivée dans le local ou se trouvait les
camarades iranien six hommes inconnus prétendant être des cambrioleurs sont entrés en criant le
local ils ont battus Saeed et Gholamreza puis les ont ensuite traînés et conduits en prison.
Après avoir été interrogé, menacé et molesté, Saeed Torabian a été libéré sous caution, l’ITF n’a pas
reçu plus de nouvelle de Gholamreza Gholamhosseini – sauf qu’il est toujours en cours de détention.
L’ITF estime que ces arrestations entrent de nouveau dans une campagne visant à briser le syndicat
Vahed des chauffeurs de bus de Téhéran et sa banlieue et note qu’une fois de plus de fausses
accusations. Des menaces et la violence ont été utilisées pour étouffer la, l’activité syndicale normale et légitime de nos camarades travailleurs iraniens.
Pour l’ ITF
Le correspondant de presse,
Sam Dawson
La lettre de protestation du Syndicat SUD aux autorités de la République Islamique d’Iran
Le syndicaliste iranien Reza Shahabi en danger de mort
Reza Shahabi est le trésorier du syndicat Sherkat-e Vahed de la compagnie d’autobus desservant
Téhéran et sa banlieue. Ce syndicat indépendant du pouvoir n’est pas reconnu par le régime islamique
dont le principal porte- parole est en prison depuis le 9 juin 2010.
Trois jours plus tard, Reza Shahabi a été arrêté à son tour. Il a entamé une grève de la faim le 4
décembre pour obtenir sa libération. Shahabi a été récemment transféré à l’hôpital, et sa vie est
actuellement en danger.
Une fois de plus, l’Union syndicale Solidaires exige la libération immédiate de Reza Shahabi et de tous
les syndicalistes emprisonnés en Iran.
Il est grand temps que la liberté syndicale soit enfin respectée en Iran •
Paris, le 18 décembre 2010
Pour l’Union syndicale Solidaires
Annick COUPE
Déléguée Générale
Le message de la CGT. Adressée à M. Reza Shahabi syndicaliste emprisonné et gréviste de la faim
Cher camarade Shahabi
Nous avons appris que tu t’es engagé dans une grève de la faim. Tout en comprenant les raisons qui
motivent ta démarche et en partageant avec toi les objectifs de ton combat, nous te demandons
néanmoins de mettre fin à ta grève de la faim. le mouvement syndical a besoin de tous ses défenseurs, le
syndicalisme iranien a besoin de ta présence et de ton apport au combat commun.
La CGT est solidaire avec toi et tous les militants emprisonnés et nous continuerons à vous soutenir et à
informer l’opinion publique française de votre juste lutte•
Pour la CGT
Jean-François Courbe
Appel du BWI international en solidarité aux syndicalistes iraniens
Le Building and Wood Workers’ International syndicate s’associe à l’ITF pour la campagne de
libération des syndicalistes et chauffeurs bus du syndicat Vahed de Téheran.
Iran : L’IBB le syndicat international du travail du Bois et du Bâtiment soutient pleinement la
campagne pour la libération de nos camarades syndicalistes iraniens arrêtés ces dernières
semaines
21/2/2011
Un dirigeant syndical Iranien hospitalisé
"L’IBB continuera de rappeler aux autorités de l’Iran que le mouvement syndical veut que les droits des
travailleurs soient respectés en Iran." dit Ambet Yuson, secrétaire général de l’IBB. Les mauvais
traitements infligés à Mansour Osanloo font partie d’une campagne de l’Iran pour faire taire sa voix. Le
leader syndical iranien emprisonné injustement ces quatre dernières années, a été conduit dans un
hôpital externe après qu’il eu souffert de douleurs thoraciques ce week-end, douleurs qui pourraient avoir
été causées par une crise cardiaque.
En 2007, Mansour Osanloo, maintenant âgé de 50 ans, président du Syndicat Vahed affilié d’ITF
(Syndicat des travailleurs de Bus de Téhéran) a été traîné hors d’un bus de Téhéran par des hommes qui
plus tard ont été identifiés comme membres des forces de sécurité iraniennes. Trois mois plus tard, il a
été condamné à cinq ans de prison sur la base d’accusations d ’« agissements contre la sécurité
nationale » et « propagande contre l’État » ; en 2010 une année supplémentaire a été ajoutée à sa peine.
En réalité, son « crime » a été seulement d’aider à fonder un syndicat authentiquement démocratique pour
ses collègues chauffeurs de bus.
L’IBB se joint à l’ITF pour demander aux autorités iraniennes de libérer Osanloo et de respecter
pleinement les droits des travailleurs iraniens à la représentation syndicale authentique•
Agissez maintenant ! Envoyer un message aux
autorités politiques et judiciaires iraniennes et les
appeler d’abandonner immédiatement et sans
conditions toutes les accusations contre Mansour
Ossalou et exigez la libération de tous les
prisonniers politiques.
Vous pouvez aussi envoyer un message à
l’ambassade ou à la représentation diplomatique
de l’Iran dans votre pays..
La suppression des subventions : nouvelle attaque contre les familles ouvrières
M. Fariborz Raisdana, est un éminent économiste iranien. Le 19 Décembre 2010 l’économiste a été
arrêté à 2 heures de matin à son domicile à Téhéran. Pourquoi ?
AFP, 20 Décembre 2010 : La plupart des Iraniens ont appris dimanche en se réveillant la forte hausse du
prix des produits énergétiques, en particulier l’essence et le gazole, appliquée par le gouvernement dans
le cadre d’un plan visant à supprimer les subventions directes.
Pour pallier tout risque de mouvement de protestation
populaire, les forces de police anti-émeute ont été
dépêchées en surnombre dès hier soir à chaque
grande intersection de la capitale afin d’éviter une
situation comparable à celle de juin 2007, quand des
émeutes avaient éclaté après l’annonce de la mise en
place d’un plan de rationnement d’essence.
Samedi soir, le président Mahmoud Ahmadinejad a annoncé lors d’une intervention télévisée la mise en
œuvre du plan, qualifié de « chirurgie économique », en soulignant qu’il s’agissait du "plus grand et plus
populaire plan économique du pays".
Le gouvernement, qui a préparé l’opinion depuis plusieurs mois, a décidé d’appliquer ce plan pour rendre
réels les prix des produits de première nécessité, malgré les mises en garde d’une partie des
conservateurs contre les effets inflationnistes, l’augmentation du chômage et le risque d’éventuels
troubles sociaux.
Selon le communiqué officiel, le prix du quota de 60 litres d’essence par mois accordé à chaque
automobiliste est passé à minuit de 0,10 dollar le litre à 0,4 dollar, soit une multiplication par quatre. Au-
delà de ce quota, les automobilistes devront payer le litre à 0,70 dollar au lieu de 0,40 dollar
précédemment, soit une augmentation de 600%. Le prix du gazole est de son côté multiplié par neuf,
passant de 0,0165 dollar à 0,150 dollar.
Mais il n’y a pas que l’essence qui soit visée par ce plan. Les prix de l’électricité, de l’eau et du gaz vont,
de leur côté, être multipliés par un chiffre allant de trois à cinq, selon un système par palier tenant compte
de la consommation des ménages.
Selon les estimations officielles, les subventions gouvernementales sur les produits énergétiques et
alimentaires coûteraient chaque année au gouvernement quelque 100 milliards de dollars, mais elles
permettaient jusqu’ici à chaque famille iranienne d’économiser 4 000 dollars par an, selon le Fonds
monétaire international(FMI). Soit davantage que le revenu moyen d’un Iranien, qui s’élève à 3600 dollars
par an.
Le Fonds monétaire international a accueilli favorablement la mise en place de ce plan, comme un moyen
de rééquilibrer l’économie iranienne en difficulté. « Si tout se passe comme prévu par le plan, la
stratégie devrait servir le double objectif de
générer davantage de revenus pour le pays et de
mettre un terme au gaspillage de l’énergie »,
avaient déclaré en septembre dernier sur le site
du Fonds monétaire international le chef de
mission Iran du FMI Dominique Guillaume, ainsi
que l’économiste Roman Zytek. Selon
l’organisation, la suppression des subventions
pourrait générer dès la première année un revenu
de 20 milliards de dollars pour le gouvernement
iranien, mais elle pourrait également se traduire
par une certaine augmentation des prix.
Pour compenser la hausse des prix, le
gouvernement envisage reverser une partie des
économies attendues sous forme d’aide directe à
la population.
Selon les chiffres officiels, quelque 60,5 millions
d’Iraniens (sur 74 millions) reçoivent tous les deux
mois 890.000 rials (89 dollars) sur leur compte
bancaire, ce qui représente 2,5 milliards de dollars
par mois pour le budget de l’Etat.
F. Khavand un économiste ultra libéral dit : « 39 $
par mois vont-ils permettre aux Iraniens de
compenser une telle hausse des prix ?”, se
demande l’économiste. “Surtout quand on sait que
lors de son discours télévisé d’hier, le président
Ahmadinejad a demandé à la population de ne
pas dépenser cet argent mais de l’investir ».
Il ajoute : « Officiellement, l’inflation en Iran
s’élève aujourd’hui à 10%,. Mais certains experts
considèrent qu’elle est en réalité de 20%. Avec la
suppression des subventions, on pourrait
atteindre les 30%, sans compter que les
nombreuses entreprises qui bénéficiaient des
subventions sur l’essence, risquent de ne pas
pouvoir supporter les nouveaux coûts, et de
devoir mettre la clé sous la porte ».
« En outre, cette réforme ne
devrait pas être isolée, mais articulée autour
d’autres. Par exemple, celle du dollar, lui aussi
subventionné en Iran depuis plusieurs années,
afin que le peuple ne ressente pas de hausse des
prix sur les produits étrangers importés en Iran. Or
un dollar à un taux maintenu artificiellement bas
handicape l’Iran pour ses exportations. D’autre
part, l’Iran a besoin d’autres réformes politiques et
économiques de fond, comme la privatisation de
toujours en majorité à l’État ».
Khavand, politiquement un réformiste et
naturellement n’aime pas de tout Ahmadinejad. Il
croit que le président iranien pourrait s’attirer les
faveurs des élites, qui lui font cruellement défaut
aujourd’hui. Et ironie du sort, cette idée ne
viendrait en réalité pas de lui, qui y était même
tout d’abord farouchement opposé. Il ajoute :
« L’idée de la réforme des subventions vient des
technocrates réformateurs lors du 3e plan
quinquennal (2000 à 2004) de la présidence du
Réformateur Mohammad Khatami, révèle
l’économiste. Mais celui-ci n’a jamais eu le
courage de le mettre en œuvre, notamment en
raison de la farouche opposition à l’époque du
Guide suprême et des ultraconservateurs.
Aujourd’hui, Ahmadinejad, qui a éliminé ces
technocrates de la politique iranienne, et qui se
considère lui-même comme l’ennemi numéro un
du libéralisme dans le monde, adopte une
réforme des plus libérales qui soit ».
Le principal quotidien économique Donaye
Eghtessad, farouchement néo-libéral qui soutien
la fraction dit « reformiste » du régime, a salué
dimanche ces mesures, dans un éditorial intitulé
« Libération de la drogue protectionniste » :
"Nous devons abandonner 50 années
d’habitude« , où nous »dépens(ions) les avoirs du
pays pour maintenir les prix artificiellement bas",
écrit-il. Nous y voila la convergence absolue de
gentils réformistes et méchants conservateurs.
Par contre, Fariborz Raïsdana un économiste
de tendance de gauche iranien la veille a
expliqué à la Radiob BBC persian que le plan
gouvernemental pénaliserait uniquement le
peuple :
“Ce chemin qu’a emprunté le gouvernement
Ahmadinejad n’aura pas de conséquence
positive pour la croissance économique. Il
n’aura pas de conséquence positive pour le
bien-être du peuple(…) Mais cette politique
aidera par contre le gouvernement”.
“Parce qu’il veut uniquement développer
quelques segments des secteurs
d’investissement privé et public lui appartenant,
comme aujourd’hui l’industrie militaire, ou par le
passé les investissements relatifs au Clergé. Il
souhaite que ce soit ceux-là qui sortent
vainqueurs”.
“Les conséquences de cette politique à long
terme vont à l’encontre du peuple. Mais le
gouvernement dispose d’outils pour lutter contre
le mécontentement. Quels sont-ils ?
Actuellement 40 000 toumans(40 dollars) sont
versés à chaque individu. Demain, ils vous
menaceront de ne plus vous verser cette
somme. Demain, si vous ne vous rendez plus
aux urnes, ils cesseront de vous payer(…)”.
Vous comprenez maintenant pourquoi un
économiste peut se trouver en prison en Iran.
Qu’ils se proclament « démocratique » ou
« islamiste », que ce soit en Occident ou au
Moyen-Orient, les Etats en place sont avant tout
des Etats bourgeois, c’est à dire des
instruments d’oppression entre les mains de la
classe capitaliste contre les travailleurs.
Et partout dans le monde, n’importe quel
travailleur salarié peut constater une même
politique de la part de « son » gouvernement,
les attaques contre le niveau de vie des
travailleuses et des travailleurs. C’est la balance
de pouvoir qui détermine les moyens
Prisonniers politiques en danger imminent
Montée sans précédente de nombre d’exécution
Terroriser la population, seul moyen pour le régime à sortir de sa crise
Iran : plus de110 pendaisons depuis le début de cette année
Le chiffre paraît hallucinant. Depuis le début de l’année, plus de 110 personnes ont été pendues en Iran.
La plupart auraient été condamnées pour des trafics de drogues. Mais des organisations soulignent que
plusieurs exécutions au moins ont concerné des militants des droits de l’Homme.
Ces chiffres sont mis en lumière par les organisations de la société civile alors même que l’Iran vient
d’annoncer la suspension de l’exécution de Sakineh Mohammadi Ashtiani, condamnée pour adultère.
Selon Amnesty International, les revirements sur le cas de Sakineh auraient permis aux autorités
iraniennes de faire diversion sur les cas des militants qui viennent d’être exécutés.
Le 2 mars 1011 la République Islamique d’Iran a condamné Houtan Kian, l’avocat dans l’affaire de la
lapidation de Sakineh Mohammadi Astiani, à la mort par pendaison. Il a eu quatre condamnations à mort
consécutives. Trois ont été révoquées, la quatrième a été conformée. Des rapports crédibles reçus par
le Comité International Contre la Lapidation confirment ce fait.
Houtan Kian a été arrêté en octobre 2010 avec Sajjad Ghaderzadeh, le fils de Sakineh Mohammadi
Astiani, et deux journalistes allemands, lors d’une interview. Houtan Kian est menacé d’exécution
imminente. De plus, la condamnation à mort de Sakineh Mohammadi Ashtiani a été confirmée. En
apprenant cette nouvelle, on rapporte que Sakineh a tenté de se suicider mais a survécu.
Nous sommes horrifiés par ces atroces condamnations à mort et appelons à une action urgente pour
stopper leur exécutions et obtenir leurs libérations inconditionnelles. Ils n’ont rien fait de mal. Le seul
crime de Houtan Kian a été de défendre une femme menacée de mort par lapidation. Le seul crime de
Sakineh est d’être une femme dans la République Islamique d’Iran et sous la loi de la Charria.
Seule une forte pression internationale pourra les sauver ainsi que les nombreuses autres personnes
qui attendent la mort dans la capitale mondiale des exécutions.
Agissez maintenant ! Envoyer un message de protestation aux autorités politiques et judiciaires
iraniennes et demander l’abolition de la peine de mort. Vous pouvez aussi envoyer un message à
l’ambassade ou à la représentation diplomatique de l’Iran dans votre pays •
Caisse de solidarité
Appel à participer à une caisse de solidarité contre la répression syndicale en Iran
Les syndicalistes inculpés et leurs familles ont maintenant besoin de notre soutien !
En Iran la répression est toujours de plus en plus forte. Répondons par la solidarité, qui est un moteur
essentiel de la lutte que chaque contribution aidera à faire exister. Une caisse de solidarité vient de se
créer et vous pouvez y participer !
Face à la multiplication et accélération des répressions syndicales en Iran par le régime
(emprisonnements, licenciements, salaires impayés et également grèves, manifestations, émeutes,
occupations et etc.) les familles des militants syndicaux emprisonnés sont les premiers victimes des
politiques de régime anti travailleurs de la République Islamique d’Iran. Le pouvoir ne peut répondre
que par une répression de plus en plus forte à l’encontre des manifestants ou des militants syndicaux et
politiques : provocations, répressions, violences policières, inculpations, procès et condamnations.
Face à cette situation très alarmante il n’est seulement logique mais nos de devoirs de ne pas laisser
tomber les personnes qui subissent cette répression et sec conséquences. C’est pourquoi, Solidarité
Socialiste avec les Travailleurs en Iran s’est mise en place une Caisse de Solidarité pour aider les
syndicalistes iraniens emprisonnés et leurs familles en difficultés.
Son fonctionnement s’effectue, sur le modèle des caisses de grève, de façon mutuelle et transparente
avec les collectifs qui se sont déjà coltiné les conséquences de la répression en Iran. Il n’est pas
question de supplanter les collectifs, mais de leur apporter une aide matérielle et leur permettre ainsi de
consacrer plus de temps à l’organisation d’actions contre la répression.
Un compte spécial « Caisse de Solidarité » vient d’être ouvert sous la responsabilité de l’association
SSTI. La SSTI est une association loi 1901 dont le but est de faire écho dans le monde de la lutte de
travailleurs en Iran. Ce compte est alimenté par des prélèvements automatiques et des versements
occasionnels. Un rapport d’activités et un reçu pour les impôts est envoyé à chaque personne qui en
fait la demande.
La répression sera toujours plus forte si la solidarité reste divisée.
La solidarité est un moteur essentiel de la lutte que chaque contribution, aussi petite
soit elle, aidera à faire exister.
* Pour le bulletin de souscription, voir :
http://www.iran-echo.com/echo_pdf/echo12.pdf
ou écrire à :
Solidarités Socialiste avec les Travailleurs en Iran
http://www.iran-echo.com
Adresse : S.S.T.I, 266, av. Daumesnil, 75012 Paris-
E-mail : sstiran yahoo.fr
Une action de protestation devant La Maison de Radio France à Paris
Depuis l’élection truquée de juin 2009, la répression s’est accentuée en Iran et le régime iranien non
seulement de continuer les arrestations des manifestants, mais de l’étendre aux militants d’autres
mouvements sociaux, et en particulier les syndicalistes du mouvement ouvrier, surtout après adaptation
par le parlement islamique les nouveaux reformes anti social et très austères. Ainsi, les harcèlements «
habituels » contre ces militants se sont transformés en une répression régulière et leur arrestation est
devenue systématique et arbitraires.
Les associations de solidarité avec les travailleurs en Iran, installées dans plusieurs pays européens,
aux États-Unis et en Australie ont déjà fortement dénoncé et condamné ces nouveaux vagues de
répression et ont organisés des actions de protestation.
Le 4 décembre 2010, à Paris le Solidarité Socialiste avec les Travailleurs en Iran et quatre d’autres
associations ont organisé un rassemblent devant La Maison de Radio France :
– Pour protester contre les arrestations massives des travailleurs en Iran ;
– Pour la libération des travailleurs emprisonnés et tous les prisonniers politiques ;
– Pour soutenir les luttes des travailleurs en Iran contre la politique néo-libérale du régime Islamique ;
– Pour protester contre l’emprisonnement prolongé du militant ouvrier M. SALEHI (en danger de) ;
– Pour condamner la terreur d’Etat Iranien, les arrestations et les exécutions des opposants du régime ;
– Pour attirer l’attention des medias à leurs sorts
Mobilisons-nous pour arrêter la machine de terreur du régime Iranien