Les ouvriers de l’usine sidérurgique de Kalak (à Ville de Karadj – à 45 km
de Téhéran) réclament l’autogestion
03 novembre 2010 – site Peyknet : info peyknet.net
Ils n’ont perçu aucun salaire depuis 5 mois. Ils se sont donc rassemblés pour protester contre cette situation en
faisant part de leurs revendications et problèmes. Ils ont posé adressé aux députés, aux membres du
gouvernement et aux autorités du province Alborz le message suivant : comment vivriez vous si vous n’aviez
pas touché de salaire depuis 5 mois ?
Ils indiquent qu’aucun responsable ne répond à leurs revendications et ce alors même que la menace de
suppression des subventions sur les denrées de premières nécessités est proche. Ces ouvriers indiquent avoir
produit plus de 500 milliards de tomans (plus de 320 millions d’Euros) de valeur ajoutée au sein de ce groupe
industriel au cours des dernières années.
Certains ateliers et chaînes de production sont en activité et ils produisent de la richesse mais ces ouvriers
indiquent ignorer ce qu’il advient des sommes encaissées alors qu’ils ne sont pas payés.
Si on leur fournissait les matières premières pour une ou deux chaînes de production, ils pourraient selon eux
payer, en l’espace de deux mois, non seulement les arriérés de salaires des ouvriers mais aussi embaucher plus
de 200 jeunes à la recherche du travail.
Cela alors même que la direction, en exécution d’un plan de réduction de la force de travail, a réduit les 3 huit à
1 seul en mettant un bon nombre d’ouvriers au chômage et en imposant une charge de travail effrénée aux
ouvriers restant.
Deux syndicalistes ont été kidnappés à Karadj
04 novembre 2010 - Hrana (Human Rights Activists New Agency)
Selon des rapports reçus par des activistes des droit de l’homme, les agents du ministère du renseignement
(ettela’at) ont kidnappé hier deux syndicalistes, Gholamreza GHOLAM-HOSSEINI et Saïd TORABIAN, dans
l’une des rues de la Ville de Karadj (à 45 km de Téhéran) et les ont transférés dans les cellules du corps des
pasdarans au sein de la prison de Gohar-Dasht à Karadj. Ils les ont violemment passé à tabac au moment de leur
arrestation et les ont blessés à la tête et au ventre. Said TORABIAN a été libéré le lendemain sous caution.
Le syndiqué Gholamreza GHOLAM-HOSSEINI, 44 ans, a été arrêté au cours de la grève des ouvriers de la
société de transport de Téhéran (sherkat e vâhed) en 2005. Il a passé quelques mois en prison à Evine et a été
suspendu de son travail pour 4 ans. Après décision de la Direction du Travail, il était retourné à son poste il y a
8 mois mais a de nouveau été arrêté le mois de juillet dernier.
Les activistes des droits de l’homme condamnent la mise à tabac sauvage et le transfert en cellule d’isolement
de ce syndicaliste qui constituent une torture physique et psychique. Ils demandent l’intervention du haut
commissaire des droits de l’homme et de l’ILO pour exiger la libération inconditionnelle de ce syndicaliste.
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« Amputez les mains des condamnés au lieu de les envoyer en prison »
04 novembre 2010 – Ilna (Iranian Labour News Agency – proche du régime)
L’ayatollah Haeri Shirazi, enseignant à l’Ecole religieuse de Qom, a vivement critiqué les peines de prison « qui
détruisent les familles car si par exemple une personne qui a commis un vol entre en prison, il serait possible
que sa famille tombe dans le débauche mais si les instructions islamiques, comme l’amputation des mains
étaient mises à exécution, il n’y aurait aucun effet négatif ».
Les ouvriers de l’usine sidérurgique de Kalak (à Ville de Karadj – à 45 km
de Téhéran) réclament l’autogestion
03 novembre 2010 – site Peyknet : info peyknet.net
Ils n’ont perçu aucun salaire depuis 5 mois. Ils se sont donc rassemblés pour protester contre cette situation en
faisant part de leurs revendications et problèmes. Ils ont posé adressé aux députés, aux membres du
gouvernement et aux autorités du province Alborz le message suivant : comment vivriez vous si vous n’aviez
pas touché de salaire depuis 5 mois ?
Ils indiquent qu’aucun responsable ne répond à leurs revendications et ce alors même que la menace de
suppression des subventions sur les denrées de premières nécessités est proche. Ces ouvriers indiquent avoir
produit plus de 500 milliards de tomans (plus de 320 millions d’Euros) de valeur ajoutée au sein de ce groupe
industriel au cours des dernières années.
Certains ateliers et chaînes de production sont en activité et ils produisent de la richesse mais ces ouvriers
indiquent ignorer ce qu’il advient des sommes encaissées alors qu’ils ne sont pas payés.
Si on leur fournissait les matières premières pour une ou deux chaînes de production, ils pourraient selon eux
payer, en l’espace de deux mois, non seulement les arriérés de salaires des ouvriers mais aussi embaucher plus
de 200 jeunes à la recherche du travail.
Cela alors même que la direction, en exécution d’un plan de réduction de la force de travail, a réduit les 3 huit à
1 seul en mettant un bon nombre d’ouvriers au chômage et en imposant une charge de travail effrénée aux
ouvriers restant.
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Rapport accablant de la prison de Ghezel-Hessâr : capacité d’admission
5.000, nombre de prisonniers 22.000
04 novembre 2010 – Jaras (proche du mouvement vert)
Selon le rapport du chef de l’organisation des établissements pénitentiaires au chef du pouvoir judiciaire, « la
prison de Ghezel-Hessâr peut abriter 5.000 prisonniers mais malheureusement, il compte 22.000 prisonniers ».
Le rapport ajoute qu’il ne reste même plus un carreau d’espace au sol pour les prisonniers. Les détenus
coucheraient même dans les toilettes et les salles d’eau.
Les équipements sont défaillants et les services sanitaires sont bondés, les eaux usées coulent dans les couloirs,
chambres et compartiments. Les équipements de rafraichissement et de réchauffement sont en panne, l’eau est
coupée et le puis de la prison est à sec. Il est demandé dans ce rapport au chef du pouvoir judiciaire de prendre
de sérieuses mesures pour empêcher une catastrophe imminente.
La copie de ce rapport est adressée à plusieurs organismes dont le service de sécurité de l’organisations
judiciaires et d’autres centres de sécurité afin d’éviter toute poursuite contre le directeur de cette prison ou de la
direction pénitentiaire.
On raconte que tous les mois, des prisonniers périssent dans cette prison et leurs corps sont transférés aux
morgues et cimetières.
Ceux qui ont quitté cette prison la décrivent comme l’enfer sur terre à telle enseigne que certains juges
judiciaires, quand ils veulent menacer l’accusé, lui disent : « ne m’oblige pas à t’envoyer à Ghezel-Hessâr, où tu
devras louer le carreau à 10.000 tomans ».
Il est à noter que des nouvelles choquantes arrivent également des prisons de Soroush (située à Ispahan,
comparé récemment à celle de Kahrizak), de Vakil-Abâd à Mashad, d’Adel-Abâd à Shiraz et de Radjaï Shahr à
Karadj.
Une haute autorité judiciaire et des établissements pénitentiaires ont pourtant récemment déclarés que « les
prisons d’Iran ressemblent à des hôtels et les prisonniers sont traités de la meilleure manière possible ».
Le licenciement est la contrepartie de la protestation des ouvriers contre
le retard de leurs salaires mensuels
04 novembre 2010 – Jaras (proche du mouvement vert)
Durant ces derniers jours, des dizaines d’ouvriers de l’installation de la raffinerie d’Abadan mais aussi les
ouvriers de l’Organisation des Espaces verts de la mairie d’Abadan, contestaient le non paiement depuis
plusieurs mois de leurs salaires. Ils ont fait grève et un certain nombre d’entre eux ont été licenciés.
Selon l’agence Djaras, des dizaines d’ouvriers de la raffinerie d’Abadan, ont manifesté et cassé les vitres de leur
lieu de travail suite au non paiement de leur salaire et à l’absence de réponse par les responsables. Ainsi 30
ouvriers sont licenciés et seulement un mois d’arriéré de salaire a été réglé.
Les étudiants iraniens posent des questions sur les transactions en
coulisses entre l’Iran et les Etats-Unis dans la prise d’otages de 1980
05 novembre 2010 – Daneshjoonews.com
A l’occasion de la journée du 13 Âbân (05 novembre) et l’anniversaire de l’occupation de l’Ambassade des
Etats-Unis Amérique par un groupe d’étudiants musulmans « partisans de la ligne de l’Imam » (Khomeini), en
1980, un groupe d’étudiants iraniens ont écrit une lettre à Robert Parry, journaliste indépendant américain, en
lui posant des questions sur cet événement et sur les conditions dans lesquelles ces otages ont été libérés.
Selon Robert Parry, de nombreux documents trouvés et des témoignages reçus font apparaître que les dirigeants
iraniens et américains, par l’intermédiaire d’Israël et sans tenir compte des intérêts des nations, ont procédé à
des ventes d’armes. Au cours de ces transactions en coulisses, d’un côté l’Iran accepte de libérer les otages
tardivement permettant la victoire de Reagan courant l’élection présidentielle de 1980 face à Carter, et de l’autre
côté les Etats Unis s’engagent à mettre des armements militaires à la disposition de l’Iran via Israël.
Le texte intégral de ces questions-réponses est sur le site de Robert Parry sur son site web consortium news à
cette adresse :
http://www.consortiumnews.com/2010/103010.html
Rassemblement des ouvriers de l’Usine de Textile de Mazandarân face à
la municipalité de Ghâem-Shahr (au nord de l’Iran)
05 novembre 2010 - Hrana (Human Rights Activists New Agency)
L’agence Fars (semi officielle) nous informe de ce rassemblement. Environ 750 ouvriers se sont réunis après
une marche depuis cette usine et ont fait un sitting face à la municipalité.
Ils se plaignent de n’avoir pas reçu l’année dernière 4 mois de salaire ainsi que leurs primes et cette année trois
mois de salaire, nous informe « Radio Farda » (Radio liberté). M. Heshmatollah Reissi, expert iranien en
questions ouvrières résidant en Allemagne en soulignant que le non paiement des salaires des ouvriers est un
problème majeur, dit en se référent au rapport du Centre des Recherches de l’Assemblée Islamique
qu’« environ 90 % des unités de textile d’Iran qui comptent 30 % des ouvriers iraniens travaillant dans le
secteur de l’industrie sont touchées par la crise ou menacées de fermeture. »
Il ajoute qu’en raison de la désuétude des machines dans ces usines mais également pour des raisons liées à
l’importation déraisonnée de la part de l’Etat, le secteur du textile iranien ne peut concurrencer le textile
étranger.
L’Agence Fars cite les ouvriers qui disent que les boulangeries ne leur vendent plus à crédit et tous les magasins
évitent de leur vendre à crédit les produits alimentaires ou de prêt à porter en raison de leurs impayés
importants.
Ces ouvriers disent que certains d’entre eux ont déscolarisé leurs enfants élèves ou étudiants à l’école ou
l’université et demandent le paiement de leurs arriérés de salaire.
Suite à l’appel au PDG de cette entreprise par la municipalité de Ghâem-Shahr, celui-ci indique qu’il procédera
à l’adoption d’un planning pour le paiement d’ici deux semaines et un mois de salaire sera réglé d’ici un mois
mais cela n’est pas la première fois que les ouvriers de textile de Mâzandarân se heurtent à ce genre de
difficultés.
Les ouvriers du groupe de production de viande à Ziaran à Abyek à Ghazvine (90 km à l’ouest de Téhéran)
n’ont pas été payés depuis 21 mois, a indiqué Ali, ouvrier de ce groupe, à Radio Farda tout en précisant que les
ouvriers d’autres usines et de sociétés dans cette région n’ont pas été payés non plus.
Il dit que le non règlement des salaires a perturbé la vie des ouvriers de ce groupe et ajoute qu’ils ne peuvent
même plus rapporter le pain.
Hamed, un ouvrier du province de Khuzistan (sud de l’Iran) dit à Radio Farda que même les usines qui se
portent bien ne paient pas leurs ouvriers, faisant allusion aux usines de métallurgie d’Ahvaz et de celui de
Khuzistan. Il ajoute que les ouvriers de la métallurgie de Khuzistan n’ont pas été payés depuis 15 mois.
Fin heureuse de la grève des ouvriers de pneumatique d’Alborz
05 novembre 2010 - Hrana (Human Rights Activists New Agency)
Ainsi les 1300 ouvriers de cette usine ont mis fin à leur grève mercredi dernier après un mois et ce, suite aux
promesses du ministre de l’industrie et de leur PDG de répondre à leurs demandes.
Un ouvrier de cette usine dit à Radio Farda que la moitié de leur salaire du mois de Shahrivar (août-septembre) a
été réglé et il a dit qu’ils seront payés après l’octroi d’un prêt à l’usine.
Ils ont également obtenu satisfaction à une de leurs demandes, importante, à savoir la reprise de l’activité de
l’usine avec le transfert des matières premières au stock de cette usine.
Les ouvriers ont donné leur accord pour reprendre le travail à partir de samedi 06 novembre.
Les mémoires de Mohsen Aminezadeh : « 600 heures d’interrogatoires »
Il est l’ex adjoint du ministère des affaires étrangères du gouvernement Khatami. Il a été arrêté le 16 juin 2009.
Pendant les 50 premiers jours, dit-il, j’ai subi, sauf quelques jours, des interrogatoires continus parfois même au
milieu de la nuit de 7 à 15 heures d’affilées. Le jour le plus sombre de ma détention était le 29 juillet 2009 où les
interrogateurs ont laissé de côté le ton relativement respectueux pour m’insulter et me donner des coups.
Ce réformateur écrit que ses interrogateurs ont procédé aux plus détestables manières s’appuyant sur des
allégations les plus mensongères et outrageantes ; des méthodes dont il avait entendu perler mais auxquelles il
n’avait jamais cru.
M. Aminzadeh écrit sur ces heures : supporter les coups était plus facile qu’entendre les propos et voir les
comportements indignes de ses interrogateurs. Il était abasourdi, choqué … car il assistait à des choses très
difficile à supporter pour quelqu’un comme lui qui avait toujours cherché la promotion du système de la
République Islamique en y employant ses efforts.
Ce politicien réformateur a comparu le 1er août 2009 dans le procès collectifs de l’après-élection présidentielle
où il avait constaté que « tous avaient maigri et vieilli ».
M. Aminzadeh cite M. Ahmad Zeidabadi (journaliste) qui disait avoir reçu, à deux reprises, des coups de fouet
en plus des coups pendant les interrogatoires.
Les retraités de la Maison d’ouvriers de Pakdasht de la ville de Varamine
(sud de Téhéran) protestent devant l’assemblée.
Le rapport du Wall Street Journal sur les mesures sécuritaires à
l’occasion de la suppression des subventions
06 novembre 2010 - Hrana (Human Rights Activists New Agency)
Ce journal rapporte que les autorités iraniennes ont mis à exécution les mesures de sécurités draconiennes pour
éviter les émeutes probables dues à l’inflation.
L’Etat entend économiser 100 milliards de dollars en 5 ans. Environ 65 millions de personnes sur une
population de 75 millions recevront 40 dollars par mois en guise de compensation de la suppression des subventions sur les produits alimentaires. Le paiement comptant a déjà commencé dans certaines villes de
province.
La mise à exécution de ce plan se fait dans un contexte d’embargo international contre l’Iran, ce qui fait craindre
au gouvernement une reprise des contestations qui ont secoué le pays en juin 2009 et conduit à la répression.
La semaine dernière, le chef du corps des pasdarans, Sardâr Hossein Hamedâni, a dit qu’une force spéciale a été
déployée pour maitriser les éventuelles contestations et pour s’assurer qu’il n’y aurait pas de « complot
économique ».
M. Hassan Sâdjedi, le chef de police de Téhéran a déclaré que des milliers de forces de police, armées de bâtons
et de gaz lacrymogènes sont déployées sur 2.000 points à Téhéran en mettant en place des centres provisoires.
Selon les sources officielles, dans le cadre d’un plan dit « d’épuration », 100 personnes ont été arrêtées. Elles
ont toutes moins de 30 ans.
M. Sâdjedi a dit mercredi dernier que plus de 400 personnes vont être arrêtées dans les prochains jours pour
faire exemple à ceux qui ont en tête l’idée de désordre sociale. Il ajoute que certaines d’entre elles sont accusées
de « mohârebeh » ou de « guerre contre le Dieu », une accusation dont la sanction est l’exécution et qui
d’habitude est reprochée aux opposants politiques.
La suppression des subventions sera mise à exécution à partir de ce mois mais nombre de détails de ce plan sont
encore dévoilés, le gouvernement souhaitant prévenir une angoisse générale. Mais les clients inquiets à Téhéran
comme en province achètent des denrées alimentaires comme le riz, les céréales et l’huile pour faire face à
l’augmentation prévisible des prix. Les citoyens disent que le prix de la viande a augmenté la semaine dernière
de 5 % (le prix moyen de la viande est de plus de 15 euros le kilo).
Une citoyenne, mère de 3 enfants s’interroge : « si le plan vis à l’amélioration de la situation des gens,
pourquoi tant de forces de police dans les rues ? »
Il est dit que le gouvernement a demandé aux medias de ne plus publier d’analyses sur le plan de suppressions
des subventions ou toute critique sur ces plans.
Les commerçants, industriels et directeurs de haut niveaux ont reçu un avertissement des forces de sécurité. Ils
sont menacés de se voir retirer leurs licences de travail s’ils augmentent les prix ou incitent à la contestation
générale.
Une analyste dit à Téhéran que : « le plan de réformes économiques ressemble de plus en plus à une opération
sécuritaire ».
Rassemblement de routiers de camions Hoo devant l’assemblée pour
demander l’exécution d’un jugement prononcé après 3 ans à leur profit
pour dire que Iran Khodro leur avait vendu trop cher leurs camions.
Convocation au procès de Jahangir Mahmoudi, religieux et avocat, par le
tribunal spécial des religieux
Mobilisation des forces anti-émeute dans l’ouest du pays à l’occasion de
la mise à exécution du plan de suppression des subventions pour faire
face à toute tentative de contestation
Arrestation de M. Ali Gholizadeh, activiste des droits de l’homme, à
Mashad (est de l’Iran)
Peine de mort pour un homme qui a tué sa femme et son enfant
Interruption des lignes de téléphone à Evine à l’occasion du 13 âban (04
novembre –le jour de la prise d’otages des américains)
Une nouvelle série de contrôle des sites et des réseaux d’internet
Exécution des peines de prison pour les étudiants de l’Université de
Zandjan (à 300 km ouest de Téhéran)
06 novembre 2010 - Hrana (Human Rights Activists New Agency)
Payam Shakiba, diplômé de l’Université de Zandjan qui était condamné par le tribunal révolutionnaire de
Zandjan à 1 an de prison ferme, réduit en appel à 4 mois ferme et 6 mois avec sursis avec mise à l’épreuve
pendant 5 ans, a été appelé jeudi pour purger sa peine.
Le site Daneshjou News indique que le dossier de cet étudiant est en rapport avec la dénonciation du scandale
moral d’un des professeurs de cet université en 2008. Payam Shakiba avec 5 autres étudiants, à savoir, Bahram
Vahedi, Sourena Hashemi, Hassan Djoneidi, Arash Rayedji et Dr Saremi (membre de l’équipe scientifique) ont
passé un certain temps en prison.
Il est à noter que l’arrestation de Payam Shakiba le 09 juillet 2008 faisait suite aux vastes contestations de
l’Université de Zanjan contre l’agression sexuelle d’une fille de cette université par le Dr Hassan Madadi,
adjoint de cette université.
Les autres étudiants ont été condamnés comme suit : Arash Rayedji à 10 mois fermes, Bahram Vahedi à 10 mois
fermes et Hassan Djoneidi à 6 mois fermes. Ils ont été appelés à différentes dates pour purger leurs peines.
Il convient de noter que Hassan Madadi, le vrai délinquant, occupe actuellement un autre poste au Ministère
Public (vous pouvez voir les vidéos concernant la contestation des étudiants de cette université sur youtube).
Exécution d’un homme nommé « Hossein M » accusé de viol,
séquestration, vol à la prison d’Ispahan
L’interdiction de l’activité du site de Khatami (ex-président réformateur)
Entrave pour la libération d’un prisonnier politique, détenu à Oroumieh
(nord ouest du pays –Azerbidjan ouest)
M. Osmân Mostafa Pour est détenu depuis 19 ans à la prison d’Oroumieh. Il est condamné à 24 ans de prison et
n’a bénéficié d’aucune mesure de liberté surveillée. Le Parquet général du pays et le juge chargé de cette affaire
au tribunal révolutionnaire ont donné leur accord pour la libération de ce prisonnier mais le Ministère de
l’Intérieur s’oppose et empêche la libération de ce prisonnier politique.
06 novembre 2010 - Hrana (Human Rights Activists New Agency)
Privation de soins d’un prisonnier politique à la prison d’Oroumieh (nord
ouest du pays –Azerbidjan ouest)
06 novembre 2010 - Hrana (Human Rights Activists New Agency)
M. Hossein Mirzaï a été arrêté l’année dernière, en 2009, par les forces de sécurité d’Oroumieh (Ettela’at). Il a
subi des tortures physiques et souffre sérieusement d’un de ses pieds. Les responsables de la prison le privent de
soins. Les efforts de sa famille sont restées vaines.
Madame Nazanine Khosravani, journaliste, est arrêtée à Téhéran.
Son domicile a été perquisitionné pendant 4 heures.
06 novembre 2010 - Hrana (Human Rights Activists New Agency)
L’équipe de sécurité a refusé de montrer le permis de perquisition à la famille de Nazanine prétextant qu’elle
pourrait le mettre sur internet ou le déchirer. Ils ont demandé à la mère de cette journaliste de leur remettre
l’ordinateur fixe ainsi que l’ordinateur portable de sa fille, sans quoi ils seraient obligés de déchirer les meubles
et détruire le mobilier pour les retrouver. Finalement ils n’ont rien trouvé. Ils s’étaient même rendu par erreur au
domicile d’un des voisins et les avaient agressés. Dans les deux cas, les familles avaient appelé les forces de
police du quartier pour faire vérifier les cartes et identités de ces agents de sécurité.
Nazanine Khosravani est une journaliste réformatrice qui avait collaboré avec les journaux Bahâr, doran e
emrouz, kar gozaran, sarmayeh, shargh et Eghbal, journaux qui sont tous interdits de publication.
Exécution de la peine de fouet en public à Tabas (est du pays) sur 4
condamnés
Nasrine Sotoudeh, avocat des mineurs, prisonniers politiques et
d’opinion, en grève de la faim
Elle est en détention depuis plusieurs semaines. Elle avait mis fin à sa précédente grève de 27 jours à la
demande de sa famille et d’autres prisonniers connus et de personnalités mais elle l’a repris et cette fois elle
refuse de boire même de l’eau.
Interruption des lignes de téléphone de 2 unités Femmes de la prison
d’Evine