A Porto devant plus de 500 personnes, Miguel Portas, Alda Sousa, Francisco Louça et Olivier Besancenot ont présenté les propositions communes du Bloc de gauche et du NPA contre la crise et les politiques de l’Union Européenne. « Les capitalistes doivent payer la crise », c’est un des thèmes communs des campagnes des deux partis.
Cela se traduit au Portugal par une campagne pour la levée du secret bancaire et pour obliger les banquiers à payer la faillite des banques. Olivier Besancenot expliqua la proposition du NPA d’unifier les banques dans un seul service public bancaire et financier sous contrôle populaire.
Tous les intervenants ont développé leurs propositions contre les suppressions d’emploi, les licenciements ,pour l’augmentation des salaires, pour l’harmonisation des droits sociaux par le haut.
A Barcelone et Madrid, ce sont les premiers meetings de la campagne d’Izquierda anticapitalista, qui ont rassemblé des centaines de sympathisants et de militants : près de 500 à Barcelone et plus de 700 à Madrid.
A la différence du Bloc de gauche qui compte déjà une représentation institutionnelle et parlementaire importante (8 députés), Izquierda anticapitalista se jette pour la première fois dans l’arène électorale. Elle a recueilli plus de 18.000 signatures de citoyens et celle de 80 élus. Les deux premières de la listes sont des femmes. Et déjà, il y a une réelle dynamique de campagne.. Des réunions ont lieu dans tout l’Etat espagnol. Des comités de soutien s’organisent dans des dizaines de nouveaux point d’implantation. Les meetings ont eu une bonne couverture médiatique. De nombreuses personnalités des mouvements sociaux, des syndicats ont apporté leur soutien. Ken Loach et Manu Chao soutiennent.
Cette campagne se fera autour de « 10 propositions » , présentées par Esther Vivas, porte parole de la campagne, qui recoupent les mesures des plans d’urgence de la gauche anticapitaliste d’Europe, qui s’opposent aux politiques patronales et gouvernementale qui ont déjà fait plus de 4 millions de chômeurs, 8.000 chômeurs de plus chaque jour.
Enfin, il faut souligner l’émergence d’une nouvelle génération militante.
Ces premiers meetings montrent que la constitution d’un pôle anticapitaliste en Europe, surtout face à la crise, est possible, nécessaire, indispensable.