GSK-Evreux en grève totale mercredi 11 mars : Solidarité !
Les 3 portes d’entrée du site sont bloquées par les salariés en grève. Il se battent contre les 800 licenciements et pour leur dignité. 600 salariés grévistes bloquent les entrées des 3 portes en permanence toute la journée en se relayant, depuis mercredi 11 mars.
En effet, les négociations entre la direction et les syndicats piétinent. Par contre les 800 licenciements sont confirmés par la direction qui ne veut rien lâcher : même la prime de 10 000 euros comme préjudice moral demandée par les syndicats pour tous les salariés est refusée par la direction.
Un fort mécontentement à la base s’était déjà exprimé par une grève spontanée, de 2 heures sur le tas, des salariés de la production il y a 2 semaines. C’est ce mouvement à la base qui explique aujourd’hui la grève massive et le blocage des 3 portes avec le soutien des syndicats CGT, CFDT,UNSA, FO et CGC.
Une délégation du NPA-Evreux leur apporte leur soutien chaque jour. Les salariés en grève ont raison !
Depuis des années il ont rempli et même dépassé les objectifs de la production ; aujourd’hui la direction, aux ordres des actionnaires, a décidé de les jeter à la rue comme des kleenex.
Les grévistes sont plus déterminés que jamais à ne pas se laisser berner par la direction et tiennent à décider eux-mêmes de leur action en fonction des résultats des négociations en cours au siège national.
Plus que jamais il faut une loi qui interdise les licenciements pour les entreprises qui font du profit comme GSK !
Continental : l’arnaque patronale
Déclaration d’Olivier Besancenot et de Christine Poupin, tête de liste NPA dans le Nord-Ouest.
Grugés par la direction de l’entreprise, les 1120 salariés de Continental à Clairoix dans l’Oise en ont gros sur la patate.
Après avoir accepté, en 2007, le retour aux 40 heures pour sauver l’entreprise, les voilà foutus à la porte. Marché de dupes à l’évidence !
Des secteurs entiers profitent de la crise du capitalisme pour épargner les actionnaires, augmenter leurs dividendes, notamment dans les entreprises du CAC 40 qui continuent à engranger des profits et faire payer la crise aux salariés.
Le NPA soutient les salariés de Continental dans les actions qu’ils mèneront pour bloquer la fermeture de cette entreprise.Il n’ y a rien à attendre du MEDEF si ce n’est des mauvais coups, rien à attendre de Nicolas Sarkozy le démagogue dont les promesses de campagne électorale sur le pouvoir d’achat n’étaient destinées qu’à détourner des voix à son profit.Il faut interdire les licenciements.
Il est intolérable que des entreprises qui ont bénéficié de subventions publiques en profitent pour licencier.
Seule la lutte, la mobilisation interprofessionnelle, la grève permettra d’imposer au MEDEF, au gouvernement cette exigence. La lutte victorieuse en Guadeloupe, en Martinique montre qu’au-delà des journées de mobilisation réussies comme le 29 janvier, il faut ancrer dans la durée la mobilisation interprofessionnelle.
C’est l’exigence qu’il faudra faire valoir au lendemain de la grève générale du 19 mars.
Le 12 mars 2009.
Total assassine l’emploi
Communiqué du NPA
14 milliards d’euros de bénéfices en 2008, 306 emplois supprimés en France d’ici 2012 entrainant la fermeture de l’usine de Notre-Dame-de-Gravenchon : le groupe Total, qui a largement profité de la hausse spéculative du prix de l’essence se montre sans pitié pour ses salariés.
L’absence de licenciement sec ne change rien à l’affaire : Total, comme Arcelor-Mittal, détruit des emplois. C’est inadmissible et révoltant !
Contre l’égoïsme patronal, qui s’accapare les richesses produites par ses salariés, il faut développer la mobilisation pour l’interdiction des licenciements, notamment à l’occasion de la grève générale du 19 mars.
La crise, les salariés n’en sont pas responsables mais c’est eux qui paye l’addition par la multiplication des licenciements, du chômage partiel, avec les répercussions sur la chute dramatique du niveau de vie, les difficultés en tout genre dans la vie quotidienne.
Le NPA, avec Olivier Besancenot son porte-parole, condamne cette décision de Total et assure les salariés du groupe de son soutien aux initiatives qui seront prises pour stopper cette politique destructice d’emplois. Au-delà de la lutte immédiate, afin que se chauffer, s’éclairer, se déplacer deviennent un droit accessible à tous, il faut mettre fin à la dictature du profit pour les actionnaires en expropriant les patrons pour constituer un service public de l’énergie.
Le 10 mars 2009.
Libération : Unité contre les suppressions de postes, contre les licenciements et soutien à Florence
Communiqué NPA « industries graphiques »
Alors que les quotidiens nationaux souffrent d’un déficit de crédibilité faute de contenus forts et originaux, Laurent Joffrin croit trouver des solutions en diminuant encore le nombre des salariés du journal : pigistes écartés, CDD non-reconduits, licenciements programmés.
Cette politique à courte vue est une catastrophe sociale et aussi une erreur éditoriale.
Dans ces circonstances qui nécessitent une réaction globale des salariés du titre, nous apportons un soutien particulier à Florence qui poursuit avec détermination sa grève de la faim dans les locaux du journal pour refuser un licenciement inique après 25 ans de bons et loyaux services.
Le Comité Industries Graphiques -Région parisienne du NPA
Usine Linpac de Tarascon : la justice suspend le plan social
TARASCON (Bouches-du-Rhône), 18 nov 2008 (AFP) -
Le tribunal de grande instance de Tarascon a ordonné mardi en référé la suspension du plan social pour la société Linpac (barquettes alimentaires) et de tout licenciement dans cette entreprise menacée de fermeture avant la fin de l’année et en grève depuis plus d’un mois.
Alors que les 127 salariés, en grève depuis le 17 octobre et qui occupent depuis le 30 octobre le site de Tarascon, entament leur cinquième semaine de grève, le tribunal a jugé ce Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) « insuffisant en regard des prescriptions légales ». Un jugement sur le fond devrait intervenir dans les quatre jours.
« La justice en laquelle nous avons confiance confirme ce que pensent les salariés depuis le début, à savoir que le PSE est insuffisant, a commenté pour l’AFP le délégué syndical CGT de Linpac Provence, Ahmed Abdellaoui. Il a souligné que le juge avait conclu que le plan était insuffisant »sur plusieurs points, notamment les indemnités et le côté économique« . Selon lui, les actions en justice peuvent durer encore plusieurs mois mais »la direction est aujourd’hui en grande difficulté puisque son but était de délocaliser le plus vite possible : soit elle va devoir continuer l’activité, soit elle devra s’asseoir à la table ronde que nous réclamons« . Le délégué syndical a souligné que les salariés de Linpac attendaient dorénavant du préfet l’organisation urgente de cette table ronde »pour qu’on puisse discuter sérieusement des alternatives".
Les salariés de Linpac qui avaient reçu les visites de soutien du secrétaire général de la CGT Bernard Thibault et du leader de la Ligue communiste révolutionnaire Olivier Besancenot, ont organisé mardi matin une opération péage gratuit à Arles durant une heure et demie, selon M. Abdellaoui.
La direction de l’entreprise qui connaît son quatrième patron en un an, n’était pas joignable mardi à la mi-journée. La société Linpac, basée à Birmingham au Royaume-Uni, emploie 9.000 personnes à travers le monde. Le nom du danois Faerch Plast a été cité comme possible repreneur selon des informations de presse.
cor-lch/cr/phi