L’aménagement du parc des Beaumonts a inclus la création de mares permanentes. Petit à petit, celles-ci ont été colonisées par des libellules. Elles sont venues en volant, étant nées sur d’autres plans d’eau situés dans les environs. On peut maintenant en observer plusieurs espèces pendant tout l’été.
Quand ?
Il est inutile de rechercher les libellules avant le mois de mai et après le mois d’octobre, elles sont mortes ! Évidemment, ce n’est pas par magie qu’elles réapparaissent au printemps : en réalité, elles ont pondu dans les mares pendant l’été et ce sont leurs larves qui survivent en hiver, enfouies dans la vase. C’est lors de périodes chaudes que celles-ci, si elles sont suffisamment âgées, peuvent se transformer. Elles sortent alors de l’eau et finissent la métamorphose accrochées à une tige.
La peau se déchire et une libellule toute neuve se dégage lentement. Elle ne peut voler tout de suite car ses ailes sont toutes fripées, elle doit les déployer et les faire sécher. Ne les touchez jamais à ce moment-là car elles sont très fragiles : leurs ailes se déchirent facilement et leur corps est encore tout mou…
En examinant la végétation sur les berges, on trouve par contre assez souvent la peau toute grise qui contenait la libellule. On peut la récolter sans crainte, si l’on voit une déchirure dans le dos c’est qu’il n’y a plus d’animal à l’intérieur.
Pour ce qui est de l’observation des libellules volantes, il faut tenir compte de la météo (inutile d’espérer grand chose s’il fait moins de 15°C ou s’il pleut), de l’heure (laisser le soleil chauffer !) et de la période de l’année (certaines espèces sont nombreuses en juin, d’autres en septembre).
Où ?
Après son premier envol, la jeune libellule doit apprendre à se nourrir (c’est une chasseuse d’insectes volants). Et elle n’est pas tout de suite prête à se reproduire. C’est pourquoi elle va s’éloigner de l’eau pendant plusieurs jours, jusqu’à atteindre la maturité sexuelle, autrement dit l’âge adulte. On trouve donc aussi souvent des libellules dans la friche que sur les mares, car dans la friche elles trouvent beaucoup plus d’insectes à grignoter et risquent moins d’être chassées par d’autres libellules. Elles ne reviennent près de l’eau que pour s’accoupler et pondre. En tout, la vie ailée ne dure que quelques semaines.
Lesquelles ?
Si le printemps est très beau, on peut voir sortir quelques libellules dès le mois de mai. Pour être plus sûr de les repérer, mieux vaut cependant attendre début juin. Les mares sont petites et le milieu aquatique n’est pas ici très favorable aux libellules (pollutions diverses, faible oxygénation) ; aussi il ne faut pas espérer en voir plus d’une dizaine à chaque visite. La mare perchée est la plus grande et la plus ensoleillée, mais le fond est très vaseux et il y a souvent des algues qui se développent, ce qui n’est pas l’idéal pour les larves de libellules. On ne peut éviter ce phénomène tant que les gens jettent des kilos de pain tous les jours dans la mare perchée… La mare de Brie, plus discrète, possède plus de végétation aquatique et malgré sa petite taille, on peut souvent y observer plus d’espèces de libellules.
C’est en juin qu’on repère les Agrions, fines demoiselles dont les mâles ressemblent à de petits bâtonnets noirs et bleus d’environ 5 cm de long. L’Agrion élégant, presque tout noir avec un peu de bleu au bout, est le plus commun. On peut voir aussi l’Agrion jouvencelle, très bleu avec quelques tirets noirs. C’est dans la mare de Brie, près de l’entrée sud du parc, qu’on a le plus de chance de les voir. Plus grosses, on trouve la Libellule déprimée ou le Sympétrum rouge-sang, qui mérite bien son nom. Sur la mare perchée, juin voit arriver l‘une des plus grandes libellules, l’Anax empereur, presque tout bleu et vert. On n’en voit le plus souvent qu’une seule, faisant des rondes à 1 m de hauteur, car le mâle qui tient un territoire sur la mare chasse au loin tous les autres prétendants. Il y a fréquemment aussi l’Orthétrum réticulé, dont le mâle est bleu et la femelle orange rayé de noir.
En juillet, les Agrions disparaissent mais un 2e sympétrum apparaît dans la mare de Brie : le Sympétrum strié.
En août, la plupart sont encore présentes et c’est en fin de mois qu’augmente le nombre de sympétrums. En septembre, ceux-ci sont toujours là mais la quantité de libellules diminue nettement. C’est à cette époque que l’on a le plus de chance d’observer une Aeschne. Il s’agit souvent de l’Aeschne mixte, mais l’Aeschne bleue a déjà été vue. La seule espèce qui reste bien visible tout au long de l’été est l’Anax empereur.
En plus de ces espèces classiques, des individus d’espèces plus rares ont parfois été notés. Pour la plupart, l’habitat ne correspond pas à leurs exigences et elles poursuivent normalement leur chemin. Toutefois, il reste possible que certaines investissent les Beaumonts à plus ou moins long terme. En 2007, pas moins de 5 espèces nouvelles de libellules ont été découvertes en juin-juillet. On peut citer les plus étonnantes. Un Leste brun mâle est resté pendant une semaine au moins (probablement toute sa vie ailée) sur la mare de Brie, espérant rencontrer une compagne… L’espèce, assez rare en Île-de-France, n’est pas connue des alentours et n’est pas connue non plus pour voler sur de grandes distances : sa présence aux Beaumonts est remarquable. En 2003, c’était un mâle d’Orthétrum brun, espèce rare, qui avait été vu posé sur la berge. Cette espèce vole très bien et pourrait venir de loin. La mare perchée a accueilli en 2007 un mâle et une femelle de Libellule fauve ainsi qu’un couple d’Anax napolitain qui a été vu pondre. Les années qui viennent permettront de savoir si l’espèce s’est bien établie. En 2008, deux nouvelles espèces ont été observées le même jour ! Il s’agit de l’Agrion porte-coupe, espèce peu exigeante qui pourrait bien s’implanter un jour (il a été vu accouplé), et du rare Agrion nain, connu pour s’installer sur des pièces d’eau récentes. Un mâle tenait un territoire sur la mare perchée. Plusieurs ont été revus en 2011.
En 2009, le Leste vert a été noté pour la première fois à notre connaissance (il se reproduit en 2011) et la Petite Nymphe au corps de feu.
En 2010, trois nouvelles espèces ont été ajoutées à la liste des Beaumonts : l’Aeschne affine et, début juin, le Caloptéryx vierge. On peut considérer cette dernière observation comme « anecdotique », ce calopteryx étant lié aux cours d’eau. Le Caloptéryx éclatant a aussi été observé une fois ; il est comme le précédent lié aux cours d’eau mais est plus tolérant sur la qualité de l’eau.
En 2012, André Lantz a photographié dans le friche un Gomphe vulgaire de passage.
En 2013, une Naïade au corps vert, Erythromma viridulum a été pohotographiée posée sur la végétation flottante d’une mare.
En 2015, ce fut le cas d’un Crocrothémis écarlate, Crocrothemis erythraea, posé dans la petite prairie.
En 2018, ce fut le cas d’un Sympétrum méridional (Sympetrum meridionale), dans la friche.
En 2021, ce fut le cas d’un d’un Agrion à larges pattes (ou Pennipatte bleuâtre)) (Platicnemmis pennipes), dans une friche.
En 2021, Onychogomphe à pinces (ou gomphe à forceps), Onychogomphus forcipatus, dans une friche.
Laurent Spanneut (et Pierre Rousset pour les mises à jour)
Statuts
Certaines des espèces présentées ici sont visibles tous les ans, voire immanquables pour qui les recherche ; d’autres sont irrégulières aux Beaumonts ; d’autres encore très rares ou occasionnelles et les chances de les observer très minces.
Concernant le statut local, les indications suivantes sont données :
Annuel : espèce est présente tous les ans en plus ou moins grand nombre (« l’abondance » n’est pas indiquée).
Irrégulier : apparition irrégulière suivant les années, sans pour autant être rare. Certaines années, elle peut séjourner durablement et se reproduire dans le parc.
Rare : bien que le milieu puisse lui convenir, l’espèce n’a été identifiée que rarement ou très rarement (parfois une seule fois), sans séjourner durablement.
Occasionnel : le milieu ne convient pas à l’espèce, mais elle est apparue à l’occasion de déplacements régionaux ou migratoires ; elle n’a souvent été identifiée qu’une seule fois.
Le statut d’une espèce peut changer assez rapidement du fait, notamment, de la modification du milieu. On peut aussi noter le début d’une colonisation dont on ne sait pas si elle va se poursuivre. Deux statuts peuvent être alors associés, comme rare/irrégulier, pour indiquer un changement effectif ou possible de statut.
Photos : pour illustrer nos articles, nous privilégions les photos prises au parc des Beaumonts (c’est le cas de la grande majorité d’entre elles), mais à défaut nous utilisons des photos prises dans la région.
PR
Liste des 28 espèces observées au parc des Beaumonts
Note : une Znieff est une Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique. Il ne s’agit pas d’espaces protégés mais d’un inventaire du patrimoine naturel. Leur élaboration repose sur la présence d’espèces d’intérêt patrimonial (rares ou vulnérables dans la région). La liste de ces mêmes espèces a été validée par la Direction régionale de l’environnement d’Île-de-France. L’espace naturel des Beaumonts est inscrit à l’inventaire Znieff régional sur la base de la présence de plusieurs insectes et plantes à fleurs remarquables.
Des espèces de libellules plus ou moins communes en Île-de-France peuvent être très rares dans la zone urbaine parisienne. Ce qui contribue à l’intérêt du site des Beaumonts...
LS
Liste systématique des espèces
le Caloptéryx éclatant, Calopteryx splendens.
Très rare aux Beaumonts (1 observation), commun en Île-de-France
Longueur totale : 45-48 mm, aile : 27-36
Statut : occasionnel.
Période de vol : -.
Pas de photo
Le Caloptéryx vierge, Calopteryx virgo.
Très rare aux Beaumonts (1 observation), peu commun en IDF, déterminant pour la création de Znieff en IDF
Longueur totale : 45-49 mm, aile : 24-36
Statut : occasionnel.
Période de vol : mai-août.
Pas de photo disponible concernant les Beaumonts.
Le Caloptéryx vierge, Calopteryx virgo, forêt d’Ermenonville, 25 mai 2020. Cliché Pierre Rousset
La Brunette hivernale, Sympecma fusca
Synonyme : le Leste brun.
Longueur totale : 34-39 mm, aile : 25-30 (18-23)
Période de vol : adultes visibles toute l’année ; reproduction en avril-mai ; pic d’activité en août-septembre.
Statut : rare aux Beaumonts mais difficile à évaluer (passe facilement inaperçue). 1 observation en 2007, revu plusieurs fois en 2011, 2016, 2018, une fois en 2021. Assez commun en Île-de-France où elle est déterminant pour la création de Znieff.
Leste brun, Sympecma fusca, 9 août 2018. Cliché Pierre Rousset
Brunette hivernale, Sympecma fusca, femelle, 29 juillet 2021. Cliché Pierre Rousset
le Leste vert, Chalcolestes viridis
Longueur totale : 39-48 mm, aile : 29-39
Statut : annuel. Première observation en septembre 2009 et 2010, puis à plusieurs reprises en août 2011 notamment, etc.. Commun en Île-de-France.
Période de vol : mi-juillet-septembre.
Leste vert, Chalcolestes viridis, accouplement, 16 août 2014. Cliché Pierre Rousset
l’Agrion jouvencelle, Coenagrion puella
Commun aux Beaumonts, très commun en Île-de-France
Longueur totale : 33-35 mm, aile : 22-31
Statut : annuel.
Période de vol : surtout mi-mai-fin juillet.
Agrion jouvencelle, Coenagrion puella, 22 mai 2015. Cliché Pierre Rousset
l’Agrion élégant, Ischnura elegans
Commun aux Beaumonts, très commun en Île-de-France
Synonyme : Ischnure élégant
Longueur totale : 30-34 mm, aile : 22-29
Statut : annuel.
Période de vol : fin avril-fin septembre.
Agrion élégant, Ischnura elegans, 10 août 2013. Cliché Pierre Rousset
l’Agrion nain, Ischnura pumilio
Très rare aux Beaumonts (2 observation), rare et protégé en Île-de-France, déterminant pour la création de Znieff en Île-de-France
Synonyme : Ischnure naine
Longueur totale : 26-31 mm, aile : 14-18
Statut : rare.
Période de vol : fin mai-mi-septembre.
Pas de photo disponible
L’Agrion porte-coupe, Enallagma cyathigerum
Très rare aux Beaumonts (2 observations), très commun en Île-de-France
Longueur totale : 29-36 mm, aile : 15-21
Statut : rare.
Période de vol : fin avril-octobre.
Pas de photo disponible concernant les Beaumonts.
l’Agrion porte-coupe, Enallagma cyathigerum, étangs de Comelle, 29 juillet 2020. Clichés Pierre Rousset
La Naïade au corps vert, Erythromma viridulum
Espèce méridionale en expansion rapide vers le nord. Observée pour la première fois elle 21 août 2013.
Longueur totale : 26-32 mm, aile : 22-25
Statut : rare.
Période de vol : juillet-août.
La Naïade au corps vert, Erythromma viridulum, 21 août 2013. Cliché Pierre Rousset
La Petite Nymphe au corps de feu, Pyrrhosoma nymphula
Rare aux Beaumonts, commune en IdF. A niché une année.
Longueur totale : 33-36 mm, aile : 25-30
Statut : rare/irrégulier.
Période de vol : avril-août (surtout mai-juin).
La Petite Nymphe au corps de feu, Pyrrhosoma nymphula, parc des Beaumonts, 26 mai 2016. Cliché Pierre Rousset
Agrion à larges pattes (Platicnemmis pennipes)
Synonyme : Pennipatte bleuâtre
Taille : 35 à 37mm de long, 38 à 46mm d’envergure.
Période de vol : début mai à fin septembre (pic en juin-juillet).
Répartition géographique : Ide l’Atlantique au fleuve leniseï en Sibérie. En France, présent presque partout, sauf dans quelques zones dans les Alpes et dans les Pyrénées. Une seule observation connue au parc des Beaumonts.
Habitat : préfère les eaux courantes, mais fréquente aussi les lacs et de nombreux types de zones humides artificielles.
Agrion à larges pattes, Platicnemmis pennipes, parc des Beaumonts, 11 juillet 2021. Cliché Pierre Rousset
l’Aeschne bleue, Aeshna cyanea
Assez rare aux Beaumonts, très commune en Île-de-France
Longueur totale : 67-76 mm, aile : 43-53
Statut : irrégulier.
Période de vol : juillet-août.
Aeschne bleue, Aeshna cyanea, mâle, 8 août 2018. Cliché André Mock
l’Aeschne affine, Aeshna affinis
Inégalement présente en Île-de-France, où elle est globalement assez commune, cette espèce localement abondante dans le sud-ouest de la France devient plus fréquente au nord de son aire de répartition
Longueur totale : 57-66 mm, aile : 37-42
Statut : irrégulier.
Période de vol : mai-septembre (surtout juillet-août).
Cet individu est partiellement caché, mais on peut notamment noter les bandes thoraciques très fines et parallèles qui éliminent les autres espèces franciliennes proches.
Aeschne affine, Aeshna affinis, 22 août 2013. Cliché Pierre Rousset
l’Aeschne mixte, Aeshna mixta
Commune aux Beaumonts, commune en Île-de-France
Longueur totale : 54-64 mm, aile : 43-54
Statut : annuel.
Période de vol : août-septembre.
Aeschne mixte, Aeshna mixta, 22 août 2013. Cliché Pierre Rousset
Aeschne mixte, Aeshna mixta, accouplement, 30 août 2014. Cliché David Thorns
l’Anax empereur, Anax imperator
Très commune aux Beaumonts, très commune en Île-de-France
Longueur totale : 66-84 mm, aile : 50-61
Statut : annuel.
Période de vol : avril-octobre (surtout juin-août).
Anax empereur, Anax imperator, mâle. Mare perchée, 18 juin 2013. Cliché Pierre Rousset.
l’Anax napolitain, Anax parthenope
Rare aux Beaumonts, assez commune en Île-de-France
Longueur totale : 62-75 mm, aile : 46-53
Statut : irrégulier.
Période de vol : juin-août.
Anax napolitain, Anax parthenope, 14 juillet 2015. Cliché Pierre Rousset.
le Gomphe à pattes noires, Gomphus vulgatissimus
Synonyme : le Gomphe vulgaire
Longueur totale : 45-50 mm, aile : 33-37
Habitat : Espèce de rivière (mais qui peut vagabonder).
Statut : très rare aux Beaumonts (occasionelle) où elle n’est que de passage (1 observation connue). Rare en Ile-de-France, mais en augmentation.
Gomphe vulgaire, Gomphus vulgatissimus, parc des Beaumonts, 14 mai 2012. Cliché André Lantz.
Onychogomphe à pinces, Onychogomphus forcipatus
Synonyme : le gomphe à forceps.
Taille : Abdomen mâle : 31-40 mm ; femelle : 31-39 mm. Ailes postérieures mâle : 25-32 mm ; femelle : 27-35 mm.
Période d’observation : Les adultes sont observés de mai à septembre dans le sud, de juin à août dans le nord.
Aire de répartition : La sous-espèce Onychogomphus f. forcipatus s’étend de l’ouest de l’Europe et à la Sibérie. La sous-espèce Onychogomphus f. unguiculatus est strictement méditerranéenne.
Habitat : typique des cours d’eau, mais se reproduit également dans les eaux stagnantes bien oxygénées (lacs, gravières ou bras morts).
Statut au Beaumonts : de passage (une seule observation connue).
Description : corps et face jaunes et noirs. Yeux bleus ou verts, nettement séparés. Le mâle porte des appendices anaux en forme de pince au bout de l’abdomen. La lame inférieure de l’appendice se termine par une dent courbée.
Onychogomphe à pinces, Onychogomphus forcipatus, parc des Beaumonts, 11 juillet 2021. Cliché Pierre Rousset.
la Libellule déprimée, Libellula depressa
Très commune aux Beaumonts, très commune en Île-de-France
Longueur totale : 39-48 mm, aile : 22-31
Statut : annuel.
Période de vol : fin avril-mi-septembre (surtout mai-juin).
Libellule déprimée, Libellula depressa, jeune femelle. zone naturelle du Pâtis (Meaux), 9 mai 2015. Cliché André Lantz.
Libellule déprimée, Libellula depressa, mâle. Mare perchée, 19 mai 2014. Cliché Pierre Rousset.
la Libellule fauve, Libellula fulva
Très rare aux Beaumonts, assez commune en Île-de-France, déterminante pour la création de Znieff en Île-de-France
Longueur totale : 42-45 mm, aile : 25-29
Statut : rare.
Période de vol : mai-juin.
Libellule fauve, Libellula fulva, femelle, zone naturelle du Pâtis (Meaux), 9 mai 2015. Photo André Lantz.
Libellule fauve, Libellula fulva, mâle, zone naturelle du Pâtis (Meaux), 17 mai 2015. Photos André Lantz.
la Libellule à quatre taches, Libellula quadrimaculata
Très rare aux Beaumonts, assez commune en Île-de-France. A probablement niché en 2015.
Longueur totale : 40-48 mm, aile : 27-32
Statut : rare/irrégulier.
Période de vol : fin avril-mi-septembre (surtout début de l’été).
Libellule à quatre taches, Libellula quadrimaculata, 13 mai 2015. Cliché Pierre Rousset.
l’Orthétrum brun, Orthetrum brunneum
Très rare aux Beaumonts (1 observation), rare en Île-de-France, déterminant pour la création de Znieff en Île-de-France, en augmentation
Longueur totale : 41-49 mm, aile : 25-32
Statut : rare/occasionnel.
Période de vol : avril-septembre.
Orthétrum brun, Orthetrum brunneum, accouplement, 2012. Cliché Roland Paul.
l’Orthétrum réticulé, Orthetrum cancellatum
Commun aux Beaumonts, très commun en Île-de-France
Longueur totale : 44-50 mm, aile : 35-41
Statut : annuel.
Période de vol : fin avril-début septembre (surtout juin-août).
Orthétrum réticulé, Orthetrum cancellatum, femelle, 12 août 2016. Cliché Pierre Rousset.
Orthétrum réticulé, Orthetrum cancellatum, mâle, 30 juillet 2015. Cliché Pierre Rousset.
le Sympétrum à nervures rouges, Sympetrum fonscolombii
Rare aux Beaumonts, assez rare en Île-de-France, mais en augmentation.
Synonyme : sympétrum de Fonscolombe
Longueur totale : 33-40 mm, aile : 22-29
Statut : rare/irrégulier.
Période de vol : fin mai-octobre.
Le Sympétrum à nervures rouges, Sympetrum fonscolombii, femelle. 13 août 2014. Clichés Pierre Rousset.
Le Sympétrum à nervures rouges, Sympetrum fonscolombii. 2013. Cliché Roland Paul.
le Sympétrum rouge-sang, Sympetrum sanguineum
Très commun aux Beaumonts, très commun en Île-de-France
Synonyme : Sympétrum sanguin
Longueur totale : 34-39 mm, aile : 20-26
Statut : annuel.
Période de vol : juin à début octobre.
Le Sympétrum rouge sang, Sympetrum sanguineum, couple en tandem, mare perchée. 27 juillet 2013. Cliché Pierre Rousset.
le Sympétrum strié, Sympetrum striolatum
Très commun aux Beaumonts, très commun en Île-de-France
Longueur totale : 34-44 mm, aile : 24-30
Statut : annuel.
Période de vol : début juin-novembre (surtout juillet-octobre).
Le Sympétrum strié, Sympetrum striolatum, femelle,15 juin 2020. Cliché Pierre Rousset
Le Sympétrum strié, Sympetrum striolatum, en position de l’obélisque, 4 septembre 2013. Clichés Pierre Rousset
le Sympétrum méridional, Sympetrum meridionale
Très rare aux Beaumonts, assez rare en Île-de-France
Longueur totale : 35-40 mm, aile : 25-30
Statut : rare/irrégulier
Période de vol : début juin-mi octobre.
Le Sympétrum méridional, Sympetrum meridionale, mâle mature. 2 août 2018. Cliché Pierre Rousset.
Crocrothémis écarlate, Crocrothemis erythraea
Très rare aux Beaumonts, pas très commune en Île-de-France
Longueur totale : 36-45 mm, aile : 23-33
Statut : occasionnel
Période de vol : début mi juin-début septembre.
Crocrothémis écarlate, Crocrothemis erythraea, petite prairie, 9 juin 2017. Cliché Pierre Rousset.
Les pages « libellules » sur ESSF
Articles d’introduction générale
Pierre Rousset, ESSF (article 35093), Les libellules d’Europe et le parc des Beaumonts, Montreuil (Seine-Saint-Denis)
Laurent Spanneut, Pierre Rousset, ESSF (article 11313), Les libellules du parc des Beaumonts (Montreuil, 93)
Etudes spécifiques et guides photographiques
Pierre Rousset, ESSF (article 34946), Libellules des Beaumonts en photos : les sympétrums
Pierre Rousset, ESSF (article 35020), Libellules des Beaumonts en photos : les Libellula – Un petit guide d’identification
Pierre Rousset, ESSF (article 35021), Libellules des Beaumonts en photos : les orthétrums
Chroniques
André Lantz, ESSF (article 27483), En passant par les Beaumonts : trois libellules, une mouche et une sauterelle
André Lantz, ESSF (article 26448), Insectes sur plantes aux parc des Beaumonts (Montreuil, 93)
André Lantz, ESSF (article 23054), Parc des Beaumonts : insectes d’été, de juin à septembre
André Lantz, ESSF (article 21743), Insectes des Beaumonts : un printemps précoce
André Lantz, ESSF (article 19182), Insectes d’automne aux Beaumonts
André Lantz, ESSF (article 18602), Quelques insectes rencontrés aux Beaumonts